Pages

jeudi 10 novembre 2011

Affaire du Carlton. DSK : des SMS coquins et une possible mise en examen

L'ex-juge Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, suggère que l'affaire du Carlton pourrait donner lieu à une mise en examen de Dominique Strauss-Kahn pour recel d'abus de biens sociaux. Le quotidien "Libération", lui, révèle le contenu de plusieurs SMS - coquins - envoyés par l'ex-patron du FMI à Fabrice Paszkowski, chef d'entreprise du Pas-de-Calais mis en examen dans ce dossier. [Vidéos]

Ce matin, sur I>Télé, Eva Joly, candidate à la présidentielle, a été interrogée sur l'affaire présumée de proxénétisme au Carlton de Lille. L'une des questions portaient sur une possible mise en examen de l'ex-directeur général du FMI pour trafic d'influence, complicité de proxénétisme ou autre. Ce à quoi l'ex-juge a répondu : "Il s'agirait surtout de recel d'abus de biens sociaux, c'est-à-dire du fait d'avoir bénéficié de prestations payées par une filiale d'Eiffage".
Eva Joly, qui avait instruit l'affaire Elf, avait jadis déclaré : "Je connais bien DSK, je l'ai mis en examen". Lequel avait ensuite bénéficié d'un non-lieu, prononcé par la même juge.
Huit personnes sont mises en examen, notamment pour proxénétisme aggravé en bande organisée dans ce dossier où apparaît le nom de l'ancien ministre socialiste. Parmi elles, un employé du groupe de BTP Eiffage, qui aurait réglé les frais de déplacement de prostituées pour des parties fines avec Dominique Strauss-Kahn.

"Veux-tu venir découvrir une boîte coquine ?"
Aujourd'hui, l'article de "Libération", intitulé "Carlton : les mystérieux SMS de DSK", accable l'ex-patron du FMI. Le quotidien aurait été informé des nombreux SMS envoyés par Dominique Strauss-Kahn à Fabrice Paszkowski, ce chef d'entreprise du Pas-de-Calais écroué depuis le 21 octobre et mis en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée, association de malfaiteurs, escroquerie et abus de biens sociaux".
Dans ces messages, il est le plus souvent question de soirées spéciales. En voici un exemple : "J'emmène une petite faire les boîtes de Vienne le jeudi 14 mai. Ça te dit de venir avec une demoiselle ?". Et un deuxième : "Veux-tu (peux-tu) venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi (et du matériel) ?
Cela fait suite aux révélations du "Journal du dimanche", qui indiquait, le week-end dernier, que 50.000 € auraient été dépensés dans des "parties fines"


sur Le Télégramme.com

3 commentaires:

  1. Moi ce qui me fait tilter c'est le :"j'emmène une petite".
    ah, oui? quel âge ? j'aimerais qu'on me pécise.
    Comment je te les cuisinerais ceux là...
    En tout cas, on avance, Dodo La saumure va comparaitre pour traite des êtres humains, il obligeait une brésilienne sans papiers à se prostituer :
    http://www.lalsace.fr/actualite/2011/11/10/l-ombre-de-dodo-la-saumure
    Patricia

    RépondreSupprimer
  2. Euterpe, je te livre cet article édifiant sur l'enquête en cours du Carlton. Reseau de prostitution international, trafic de drogue et j'en passe.
    Ils obligaient entre autre les filles à prendre de la coke pour mieux "les tenir", menaces et compagnie..
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/12/01016-20111112ARTFIG00029-les-dessous-de-l-affaire-du-carlton.php
    Patricia

    RépondreSupprimer
  3. A Patricia : "petite", je l'ai entendu comme expression pour maîtresse, en fait. Mais le choix du mot a quelque chose de répugnant. D'ailleurs même si la "petite" a 20 ans, c'est assez dégoûtant de s'imaginer que la pauvre fille est obligée de se taper un homme qui a l'âge de son grand-père. Les vieilles personnes sont normalement là pour servir de tuteurs/trices aux jeunes et leur apporter leur expérience pour les guider dans la vie tout en les laissant à leurs amours entre gens de leur âge pas en les "baisant". C'est glauquissime.

    Merci pour l'article, je l'ai publié.

    RépondreSupprimer