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lundi 19 mars 2012

Le couplet sur le coupable-victime continue



Depardieu parlant de jouer le rôle de DSK : ce qu'il dit n'est pas si intéressant que la presse veut le faire croire mais il faut écouter LE JOURNALISTE qui l'interview :

Questions à peine orientées EN FAVEUR de DSK :

1. "(...) il y a eu des antécédents : Bill Clinton et caetera"
Encore une fois assimilation entre Bill Clinton président des USA et sa stagiaire consentante et DSK accusé de tentative de viol avec sadisme sur la personne de Nafissatou Diallo (entre autres accusations de violences à caractère sexuel).

2. "De le voir sur le banc des accusés ne vous a pas ému ?"
Mais bon sang une telle question est indécente eu regard aux potentielles victimes d'un délinquant comme celui-là !

Et rien bien entendu sur Nafissatou Diallo. Rien n'a donc changé depuis le scandale des propos style "troussage de domestique". Le couplet sur le coupable-victime continue.

3 commentaires:

  1. Berenice19 mars 2012 à 09:47

    Gerbant !!!
    Ça ne vous le rend pas sympathique, ce gentil violeur qui a cédé à ses pulsions???

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  2. gérard19 mars 2012 à 23:44

    J'ai vu cette interview et j'ai été choqué comme vous par les questions du journaliste BCBG .Pauvre DSK sur le banc des accusés et rien pour sa victime .
    Je ne sais pas ce que sera le film , mais avec un Depardieu qui déteste DSK j'espère que ça rétablira un peu cet équilibre mais je ne suis pas certain.
    Car Depardieu est désormais associé à qui vous savez , il assiste à ses meetings en première place .Il a même déclaré avoir été aidé par N Sarkozy pour des "ennuis" à l'étranger
    Depardieu c'est associé aussi des scandales comme cet épisode où il pisse dans l'allée d'un avion . Depardieu c'est aussi le fric et une vie où ne peut pas dire que ses enfants aient été bien choyé .Depardieu est de moins en moins aimé des français qui le trouvent vulgaire , alcoolique et sans grande intelligence .
    Les Français vont donc l'associer à ce président qu'ils détestent en majorité et par opposition ils diront que c'est une vengeance contre DSK . C'est là le risque d'un tel film.

    Si le réalisateur voulait vraiment montrer la perversité de DSK peut-être aurait-il pu prendre un acteur plus "sympathique" ?

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  3. Euterpe20 mars 2012 à 13:39

    A Berenice : oui une "pulsion" en plus...comme quand on voit une pâtisserie dans une vitrine et qu'on ne peut pas se retenir de l'acheter. La pâtisserie, elle était là pour ca, hein ?

    A coup de grisou : je me demande si un film sur DSK intéresse quelqu'un avec tout le tapage qui est fait autour de lui sans interruption vu qu'il est incapable de se faier oublier cinq minutes ! On a une overdose de DSK mais on veut encore nous projeter un film avec un Depardieu dont on a également une overdose. il me semble que ce sera surtout un film pour donner une aura légendaire au comportement du satyre ou l'assimiler à une marque d'originalité.
    Quel que soit l'acteur immortaliser un délinquant sexuel minablement ordinaire sous prétexte qu'il fut directeur du FMI un jour c'est lui donner abusivement des lettres de noblesse.

    (Pour Depardieu : l'épisode de l'avion est même bien connu des allemands et a du faire le tour de la planète !)

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