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mardi 30 juillet 2013

Aggravated Pimping


Dominique Strauss-Kahn & ‘Aggravated Pimping’ 101

The former IMF head is set to go on trial for aggravated pimping. Why not just regular pimping? Eliza Shapiro explains.





Everyone’s favorite former global finance leader, Dominique Strauss-Kahn, will be tried on the charge of “aggravated pimping” for his alleged involvement in a prostitution ring based in France, French authorities announced Friday.


So…what’s aggravated pimping, again? And how does it differ from plain old pimping?

Carlton Hotel
Dominique Strauss-Kahn is being investigated for attending sex parties at the Hotel Carlton in Lille, France. (Philippe Huguen/AFP/Getty)

There seems to be something lost in translation between French and American variations of the charge. In France, pimping is a broadly defined term, according to NBC News, that can “encompass aiding or encouraging the act of prostitution.”

In Strauss-Kahn’s case, it all boils down to a few casual sex parties gone awry. DSK’s attorney has admitted that his client attended such festivities in luxury hotels in Lille, but didn’t know that the women at the parties were, in fact, prostitutes. Now the scandal-prone Strauss-Kahn is facing a decade of jail time and a $2 million fine if convicted.  

Essentially, aggravated pimping is a worse version of pimping. Prostitution is legal in France, but a pimp profiting from the prostitution of another person is against the law.  

Aggravated pimping is also a crime in America, with the specifics of what constitutes the “aggravated” part varying from state to state.

In Texas, the charge, called “aggravated promotion of prostitution” involves knowingly investing in, financing, controlling or supervising a prostitution ring with two or more prostitutes.

In Maine, aggravated pimping involves drugs or threats that convince someone to become or remain a prostitute. And in Montana, the charge involves the prostitution of a child, spouse or someone else under the legal care of the pimp.

The pimping allegations are, of course, far from the first time DSK has been accused of having sex in a manner that people go to prison for.  

Strauss-Kahn famously resigned as managing director of the International Monetary Fund after he was accused of raping a maid in a New York City hotel. He denied the allegations and charges against him were later dropped. He also gave up his bid for the French presidency in the wake of the allegations.

French authorities are also investigating whether the prostitutes in the Lille ring were paid in part via corporate funds. After DSK was linked to the prostitution ring last November, his lawyers released a statement calling the charges "unhealthy, sensationalist, and not without a political agenda."

Now it’s up to a court to decide just how aggravating his behavior was.



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Le coup de grâce de DSK

Lundi 29 Juillet 2013, 09h51 - par Rédaction en ligne
©reporters
L’ancien directeur du FMI est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour proxénétisme aggravé en réunion.
Depuis les événements survenus à New York le 14 mai 2011, Dominique Strauss-Kahn s’est fait le plus discret possible. Espérant un probable retour sur la scène politique, il a tenté de se faire oublier. La récente décision des juges de le renvoyer devant le tribunal correctionnel pour “proxénétisme aggravé en réunion” dans l’affaire dite du Carlton de Lille met sans doute fin à tout espoir de come-back. Si en juin dernier le procureur de Lille avait requis un non-lieu en estimant que les preuves détenues contre DSK étaient insuffisantes, les deux juges en charge de l’affaire en ont finalement décidé autrement. L’ancien patron du FMI pourrait être contraint de comparaître devant la cour dans le courant de l’année 2014 lors d’un procès qui s’annonce d’ores et déjà complexe et médiatisé.
Les juges devront mettre à jour les responsabilités et le degré d’implication de douze prévenus - parmi lesquelles Dominique Alderweireld, mieux connu sous le nom de Dodo la Saumure - dans un réseau chargé de mettre en place des soirées “ détentes “ lors desquelles des jeunes femmes étaient conviées pour satisfaire les désirs de ses participants. Les enquêteurs cherchent à déterminer si Dominique Strauss-Kahn était au courant de la véritable nature de ses femmes, des prostituées. L’ancien homme politique a toujours affirmé qu’il était persuadé que ses partenaires de soirées déshabillées étaient des libertines consentantes.
Ces parties fines organisées à Paris, à Washington, mais aussi à Vienne et Madrid, étaient mises en place par un commissaire de police et des entrepreneurs qui espéraient ainsi gagner les faveurs de DSK et en profiteraient lors de son élection à l’Elysée. “Autour de Dominique Strauss-Kahn, qu’ils voyaient comme le futur président de la République, Fabrice Paszkowski, David Roquet et Jean-Christophe Lagarde se sont comportés en courtisans, prompts à satisfaire ses désirs, à les devancer ou encore à les susciter “, avait conclu le procureur de Lille, Frédéric Fèvre. “ En voulant satisfaire à tout prix ses fantasmes, ils se sont enfermés dans une logique où il leur fallait lui trouver des femmes qu’ils devaient lui présenter comme des libertines et non comme des prostituées. Tout était organisé autour de la satisfaction de leur mentor en vue de la reconnaissance qu’ils espéraient tous trois tirer le jour venu, et dont ils ne se sont jamais cachés. “
DSK a affirmé qu’il ignorait que ces femmes étaient des prostituées. Du côté des jeunes femmes, les témoignages divergent. Si l’une affirme qu’il lui avait été demandé de taire sa vraie nature à celui qui aurait un jour pu devenir Président de la République française, une autre a confié aux juges que les propos qu’elle avait échangés avec son “ client “ ne pouvaient laisser aucun doute quant à sa nature de prostituée.
Les poursuites judiciaires à l’encontre de l’ancien compagnon d’Anne Sinclair pourraient faire jurisprudence s’il était condamné. En effet, le proxénétisme étant le fait de tirer profit de la prostitution ou de la favoriser. Ce qui n’inclut pas les clients qui en bénéficient. “ On a ici affaire à un client qui ne profite pas directement de la prostitution en recevant une part de la rémunération des prostituées, mais qui obtient des services sexuels sans les payer “, a souligné un avocat parisien, Maître Frédéric Landon.
Du côté du principal intéressé, l’un de ses avocats Richard Malka, a tenu à dénoncer l’”acharnement” contre DSK. Il a rajouté qu’ils iraient “ sereinement devant le tribunal correctionnel pour démontrer l’absurdité et l’aberration de ce grief de proxénétisme aggravé “. “Nous verrons tout cela publiquement devant le tribunal correctionnel et tout le monde pourra se rendre compte qu’il n’y a rien dans ce dossier”, a rajouté un autre défenseur de l’accusé. “Dans cette affaire, il y a un acharnement du magistrat instructeur parce que c’est Dominique Strauss-Kahn, faisant fi de tout bon sens juridique. Aucune infraction n’est caractérisée “
S’il est reconnu coupable à l’issue de ce procès, DSK risque jusqu’à dix ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende. Et il pourra définitivement faire une croix sur tout espoir de renaissance politique.

Sur soirmag.com

2 commentaires:

  1. La justice finira-telle un jour par passer ?

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  2. Difficile à dire. Cela doit être une question de corruptabilité des juges. DSK c'est vraiment le bâton merdeux que tout le monde se refile ! Personne ne veut se tacher mais il faudra bien que quelqu'un.e le fasse un jour...

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