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lundi 2 septembre 2013

Aminata Touré, 2e femme premier ministre au Sénégal. En France, il n'y en a eu qu'une !

Sénégal : Aminata Touré, une femme à la tête du gouvernement

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
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Aminata Touré devient la deuxième femme à occuper le poste de premier ministre au Sénégal.

La nouvelle première ministre du Sénégal, Aminata Touré, nommée dimanche soir après le limogeage surprise du gouvernement, a achevé, lundi 2 septembre, de former son gouvernement. L'ancienne ministre de la justice remplace Abdoul Mbaye, un ex-banquier de 60 ans en poste depuis avril 2012 et remercié sans explication officielle par le président Macky Sall.

Au regard de la situation du Sénégal, "M. Mbaye aurait dû partir [de son poste] depuis belle lurette. (...) Le pays est dans la morosité depuis plus d'un an. Le président était obligé de changer de politique, et pour changer de politique il faut changer les hommes", estime Abdoulaye Bamba Diallo, éditorialiste et politologue, pour qui "parler d'état de grâce ici est illusoire. (...) La réalité économique s'impose à tout le monde".
Le nouveau gouvernement est marqué par le départ du chanteur Youssou Ndour, qui dirigeait le ministère du tourisme et des loisirs. Sidiki Kaba, ancien président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), remplacera Aminata Touré au ministère de la justice. Il sera notamment chargé de la traque des biens mal acquis, enquête dans laquelle il était déjà impliqué en tant qu'avocat et militant, ce qui lui vaut des accusations de conflit d'intérêts.
 UNE "DAME DE FER" AUX COMMANDES
Diplômée en économie et gestion notamment, formée au Sénégal, en France et aux Etats-Unis, Aminata Touré – surnommée "Mimi Touré" ou encore la "Dame de fer" par ses compatriotes – est la deuxième femme première ministre de son pays, après Mame Madior Boye, qui fut chef de gouvernement de mars 2001 à novembre 2002. Elle a été experte des Nations unies dans plusieurs pays, et a notamment dirigé le département des droits humains du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap).
Lundi, la presse sénégalaise affichait globalement un préjugé favorable à l'égard de la nouvelle dirigeante, à qui "il est prêté un certain nombre de valeurs, comme la rigueur, l'opiniâtreté et la transparence", selon le journal privé Sud Quotidien.
Au ministère de la justice, qu'elle dirigeait depuis dix-sept mois, elle a eu à gérer des dossiers importants, comme l'affaire Hissène Habré, ex-président tchadien réfugié à Dakar depuis 1990 et arrêté à la fin de juin, et l'enquête sur l'enrichissement illicite présumé de responsables de l'ancien régime, appelée au Sénégal la "traque des biens mal acquis".

Sur lemonde.fr


(Et, naturellement, on l'appelle "dame de fer"......)

2 commentaires:

  1. Quand je pense qu'un certain Nicolas Sarkozy dans son discours de Dakar regrettait que "l'homme africain n'était pas assez rentré dans l'histoire"! Un comble quand nous avons eu seulement une femme premier ministre Edith Cresson qui a eu à subir les pires humiliations y compris dans son camp!
    Personnellement j'aurais aussi mille fois préféré avoir une femme présidente de la république en 2007 à la place de ce pantin imbu de sa petite personne et si toxique pour la cohésion sociale, l'égalité hommes-femmes et les finances publiques.

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    1. Oui, les néo-colonialistes comme Sarko ne sont pas du tout au pouvoir, en effet, hein ! Ils sont ailleurs. Chez les opposant.e. et les sprotestataires, par exemple.
      Là encore : accuser l'adversaire de ce que l'on est soi-même c'est la gymnastique à laquelle se livre les gouvernants et leurs affidés aujourd'hui.

      La France reste le pays de la prétendue loi salique. Le pays de la mâlitude triomphante fier de confisquer le pouvoir à son profit unique et satisfait d'avoir écarter et de continuer à écarter les femmes des décisions vraiment importantes.

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