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mardi 22 octobre 2013

Proxénétisme et élu(e)s de la République en Allemagne

Apparemment, le plan de Femen Germany pour intervenir à l'ouverture du salon international de l'érotisme à Berlin, salon sponsorisé par les plus grands bordels d'Allemagne, a été éventé. Ce salon serait-il aussi sponsorisé par le gouvernement ?
L'espionnage étant l'affaire de la police, comment se fait-il qu'elle se mette au service d'un salon commercial ? L'état va t-il jusqu'à défendre lui-même le business prostitutionnel ? Il n'est pas interdit de le penser puisque la légalisation de la prostitution s'est faite main dans la main avec au moins une tenancière de bordel. Dans l'article de Spiegel "Bordel Allemagne", cette photo le laisse très fort penser :

  "Trois femmes d'humeur fêtarde parce que des hommes en Allemagne vont enfin pouvoir aller au bordel sans se poser de question"

La pharmacienne (marchande de préservatifs et de médicaments contre le SIDA ?) Christine Bergmann (SPD), à l'époque ministre de la famille (!), Felicitas Weigmann ancienne prostituée devenue tenancière d'un bordel pour la fermeture duquel un procès a eu lieu en 2000 et qu'elle a gagné après avoir pleurniché dans les médias sur la discrimination régnant envers la "profession de prostituée" (sic), (d'ailleurs la victoire dans ce procès a fait jurisprudence et abouti à la légalisation de la prostitution), Kerstin Müller (Les Verts), secrétaire d'état sous Schroeder, grande spécialiste du Moyen-Orient et du monde islamique où le respect des femmes est particulièrement à la pointe (c'est de l'ironie).

Il n'y a pas qu'en France avec DSK que le monde politique s'implique personnellement dans l'esclavage sexuel des femmes. Mais là, c'est comme si Dodo-la-Saumure trinquait avec Marisol Touraine et Cécile Duflot !

Scandaleux.

2 commentaires:

  1. Les femmes qui se prostituent appartiennent toujours aux castes inférieures de la société , de toutes les sociétés .....
    Et sans doute les femmes de l'élite pensent elles , en complicité avec le patriarcat , que cela est naturelle , que c'est inscrit dans leur condition d'êtres inférieures ..... Oppression sexuelle et oppression de classe sont liées à l'évidence ..... On retrouve les traditionnels petits arangements avec la morale si typique de la bourgeoisie , genre : Les hommes ont des besoins , c'est comme ça ..... Et les "femmes du monde" comprennent cela , ne s'en offusquent pas et preferrent finalement que la prostitution soit encadrée pour des raisons d'hygiéne bien sûr ..... La prostitution réglementée , les mères de familles bourgeoises pourront envoyer fiston se faire déniaiser par une pute bien asséptisée avec le caché du vétérinaire et du controle sanitaire sur la croupe ....... L'ordre famillial sera mieux protégé que si fiston couchait avec une bonniche , une soubrette plus ou moins propre ....... Et puis le père de famille pourra même accompagner fiston au bordel et ils pourront même s'envoyer la même pute ensemble et même ils pourront lui coller un masque à l'éfigie de Maman ..... Comme ça , ça réstera un peu en famille en tout bien tout honneur bien sûr ......

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  2. Ouais, peut-être. Je ne sais pas trop. Je me demande à quel point l'idée de vendre de la femme en Allemagne n'a pas sciemment été élaborée par le SPD.
    Et pourtant le gouvernement Schroeder était le moins bourgeois possible. Donc, ce n'est pas trop une histoire de bourgeoisie.
    La ministre de la famille était une ex allemande de l'est. Schroeder un plouc de milieu ouvrier et qui se comportait comme tel (comme un plouc).
    Tout ce gouvernement a été totalement impopulaire.
    Je crois qu'ils avaient juste dans l'idée de booster n'importe quel business sans se poser la moindre question.
    Mais c'est vrai qu'il y a plein de femmes que cela ne dérange pas du tout qu'il y ait d'autres femmes obligées de pomper de la bite à la chaîne,
    Du moment que ce ne sont pas elles.
    En fait, elles peuvent envoyer leur bonhomme quand elles veulent se soustraire au fameux devoir conjugal qui reste très actuel. Il faut fournir une disponibilité sexuelle régulière et pas trop espacée dans le temps pour avoir encore le droit au nom d'épouse, en fait.

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