tag:blogger.com,1999:blog-8063793331741734454.post325040117470661578..comments2023-09-28T22:19:45.199-07:00Comments on nous sommes toutes des femmes de chambre: Pourquoi ils et elles ont signé la pétition d'Antoine IIIHéloïsehttp://www.blogger.com/profile/16388997160956696140noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-8063793331741734454.post-72266911403684833452013-11-21T22:30:47.268-08:002013-11-21T22:30:47.268-08:00Oui, exact : "d'éternels enfants maltrait...Oui, exact : "d'éternels enfants maltraités", c'est très juste. Ces filles au passé d'enfants maltraités sont repérées dans la foule par les prosti-tueurs. Filles jeunes, mignonnes et larguées, perdues qui cherchent de l'aide, une protection, un appui dans la foule d'inconnu.e.s parce qu'ellles n'en ont trouvées nulle part dans leur famille. Alors elles tombent pile poil sur ces types qui les jettent dans la prostitution. Si la société ne laissait pas pour compte les victimes de maltraitance comme le dit Muriel Salmona, les reprécipitant dans un rôle de victime, cela n'arrivera pas si souvent.<br />Le baratin sur le libre choix est directement issu de la propagande pro-prostitutionnelle cinématographique qui présente des types de personnages se prostituant "par ennui" (Belle de Jour), ou "pour découvrir sa sexualité" (Jeune et Jolie) et que sais-je, bref par "choix". Curieux que le film "Glück" de Dorris Dorie qui présente la prostitution pour ce qu'elle est : une exploitation des gens fragilisés ne parvienne pas jusqu'au festival de Cannes ! Et pourtant Dorris Dörrie n'est pas une dilettante. Les gens croient que ce sont des documentaires ces films pro-prostitutionnels. Que ce genre de femmes, il y en a plein.<br />En réalité, celles qui font cela ont de très très graves problèmes pas soignés.<br />J'ai vu une vidéo ou Marisol Touraine opposait aux arguments puants de la mère Badinter, le problème de santé publique. Même si elle le réduisait aux MST et au SIDA, il s'agit tout de même bien de cela : de santé publique.<br />Les hommes exploiteurs se sentent tellement bien dans leur rôle et trouvent tellement naturel de se servir des femmes, des enfants, des animaux, de la nature, de l'eau qu'on boit, de l'air qu'on respire, etc,, qu'ils se persuadent que les femmes et les enfants n'ont rien de plus pressé que de leur vendre leur cul, leur bouche et leur anus, la nature de se laisser découper en morceaux pour faire des monuments à la gloire du phallus et les animaux de se faire bouffer et emprisonner par ses "grands" hommes.<br />On a là les deux pôles d'un même état des lieux : l'extrême arrogance masculine, sa croyance à sa divinité, à son essence de supercréature que rien ni personne n'égalerait et la destruction de tout ce qui vit et qui n'est pas LUI.<br />Pas étonnant que le re-fondateur d'un journal qui s'appelle LUI fasse sa croisade contre l'égalité hommes/femmes.<br />La lutte contre la prostitution est la 1ère lutte POUR l'égalité. Euterpehttps://www.blogger.com/profile/04744795270450712208noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8063793331741734454.post-229882316255791092013-11-21T12:45:09.203-08:002013-11-21T12:45:09.203-08:00C'est marrant, les anti-abolitionnistes passen...C'est marrant, les anti-abolitionnistes passent leur temps à dire que les féministes infantilisent les personnes prostituées en leur déniant le "libre choix" de se prostituer alors que les prostituées sont d'une part majoritairement des jeunes femmes et des enfants et d'autres part infantilisées à l'extrême par ceux qui défendent leur si noble activité. En refusant d'entendre la colère des survivantes, rejetée comme un caprice d'enfant ingrat due à leur faible caractère, et en couvrant de cadeaux et de notoriété celles qui fayottent. De bonnes fifilles fidèles à leurs maîtres, d'ailleurs "putain" vient d'un mot italien signifiant "petite fille". Les prostituées sont dans l'état des enfants n'ayant que leur vie toute neuve pour seul bien, parfois saccagée pour le plaisir des adultes qui jugent cela comme un paiement pour le semblant de vie qu'ils leur offrent. Les prostituées sont d'éternelles enfants maltraitées, on leur refuse le droit d'être des adultes pouvant gagner leur pain à la sueur de leur front ou de leurs mains.Ismènehttps://www.blogger.com/profile/14958175432862941816noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8063793331741734454.post-67683814727443047672013-11-21T09:32:49.960-08:002013-11-21T09:32:49.960-08:00Absolument. On pourrait même dire qu'elles se ...Absolument. On pourrait même dire qu'elles se sont toutes livrées à une sorte de prostitution très soft de leur personne dans la mesure où elles ont échangé une grosse portion de leur intégrité morale contre un maximum d'avantages matériels.<br />Quand j'étais jeune moi aussi j'ai été courtisée par des hommes riches et influents qui m'auraient assuré un avenir confortable avec une place décorative de premier choix. Mais il fallait par exemple passé outre le fait qu'ils avaient vingt ans de plus et qu'ils n'étaient pas automatiquement des beautés c-à-d faire abstraction d'une certaine répugnance.<br />Certaines de ces femmes ont passé outre ce "détail" parce qu'il y avait beaucoup d'intérêt à la clé et que sans argent on n'est pas grand chose dans cette société.<br />Oui, ce sont les femmes de droite décrites par Andrea Dworkin. Elles ont accepté le collier et la niche en échange de la sécurité. Elles ont sacrifié une partie d'elle-même. Maintenant elles doivent encore ratifier à travers cette pétition que tout cela était bien "consenti" à 1000 %.Euterpehttps://www.blogger.com/profile/04744795270450712208noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8063793331741734454.post-24539164531765353322013-11-21T08:26:17.442-08:002013-11-21T08:26:17.442-08:00On voit bien que les femmes qui ont signé cette pé...On voit bien que les femmes qui ont signé cette pétition ne sont pas à la même place que les hommes qui ont signé. On sait que très peu de femmes achètent du sexe, même pas 1 % des femmes. Ce n’est donc pas la raison de leur signature contre la pénalisation des clients prostitueurs. <br />Elles se rangent aux côtés des dominants qui sont leurs copains, leur mari. Elles ont une solidarité de classe et sont « les femmes de droite » dont parle Andrea Dworkin qui trouvent plus utile et plus pragmatique pour leur confort personnel de collaborer avec les oppresseurs, écrasant les autres femmes si nécessaire.<br />C’est vraiment très difficile de ne pas le leur reprocher, et pourtant, ce n’est qu’une stratégie de survie également. Elles aussi (comme au Strass) sont mises en avant par ces hommes pour que l’attention se détourne d’eux, et comme caution à leurs odieuses revendications et aussi en espérant que les femmes se déchirent entre elles, ce qui est une arme coutumière du patriarcat. Diviser pour régner.<br />Lorahttp://enquelquesorte.blogspot.be/noreply@blogger.com