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lundi 26 septembre 2011

Alerte générale à Marrakech. Le loup est dans la bergerie

(...) le come-back de DSK à Marrakech est moins ostentatoire. Les allées et venues dans son riad sont plus rares et les paparazzi embusqués dans les ruelles de la médina n’ont franchement pas beaucoup de scoops à se mettre sous la dent. Les enjeux politiques sont à l’évidence moins importants et l’épilogue médiatique de DSK réglé comme du papier à musique sur le plateau de TF1, face à la très conciliante Claire Chazal, préfigurait de sa retraite cachée, loin des sunlights.

Que reste-t-il donc de la trajectoire de DSK, qui de Manhattan est venu s’échouer à Marrakech?

Dans son «pays d’accueil», la presse indépendante ne le ménage pas, comme le site Demain Online qui sonne l’alerte généralisée:

«De grâce, si le Maroc est un pays foncièrement hospitalier, que DSK ne reste pas trop longtemps ici. Sinon, il va prendre goût aux soubrettes musulmanes et à la servilité de la justice marocaine qui a la fâcheuse manie de se coucher devant le pouvoir politique».

D’autres, plus retors, rappellent à l’envi ses positions politiques passées dans les conflits qui agitent le Proche-Orient, laissant dire qu’il n’est pas en phase avec l’opinion de la rue arabe. Les journaux et sites Internet arabophones soulignent qu’il s’était maintes fois prononcé en faveur d’une attaque contre l’Iran et regretté que les Américains se soient trompés de cible préférant s’en prendre à Saddam Hussein, proie facile, au lieu du régime des Mollahs; qu’il considère que le Liban était l’«agresseur» d’Israël en 2006; et que la «fameuse politique arabe de la France» est une «supercherie du Quai d’Orsay».


Extrait de cet article de SlateAfrique
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Ci-dessous sur Demain online


H'chouma ! Dessin paru dans Charlie hebdo

Marrakech.- Les Marrakchis craignent pour leurs filles et leurs épouses. Comme l’avait annoncé Demain, l’ancien patron du FMI, le Français Dominique Strauss-Kahn est arrivé hier à Marrakech. Selon un photographe de l’AFP, cité par le quotidien français Le Parisien, « un cordon de sécurité a été placé autour de l’aéroport Menara de Marrakech pour empêcher les paparazzi de s’approcher de DSK ».

Il n’y a qu’au Maroc pour qu’un prédateur sexuel ait les honneurs de la police et de la sécurité…

Mais c’est vrai que l’épouse du « socialiste », la millionnaire Anne Sinclair, possède un immense riad dans la médina. Et les autorités nationales marocaines sont très copines autant avec DSK, détenteur d’un wissam alaouite, qu’avec son épouse, qui a interviewé dans le passé le roi Mohamed VI pour le magazine people Paris-Match. Du grand journalisme de complaisance.

Mais de grâce, si le Maroc est un pays foncièrement hospitalier, que DSK ne reste pas trop longtemps ici. Sinon, il va prendre goût aux soubrettes musulmanes et à la servilité de la justice marocaine qui a la fâcheuse manie de se coucher devant le pouvoir politique.

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L’affaire de la suite 2806 du Sofitel de New York n’aurait sans doute jamais été révélée si elle s’était passée à la Mamounia de Marrakech. Elle aurait été très vite étouffée au nom des intérêts bien compris qu’ont le Maroc et son chaperon français.

Le 31 décembre 2006, Philippe Douste-Blazy avait, selon Le Canard Enchaîné, occasionné des dégâts dans la suite 312 de la Mamounia pour des raisons qui sont demeurées obscures. Le ministre français des Affaires étrangères de l’époque, en vacances dans le célèbre palace –une propriété de l'Etat marocain très courue du Tout-Paris des affaires, du show-biz et de la politique– avait reconnu du bout des lèvres s'être violemment disputé ce soir-là avec sa compagne, la productrice de télévision Dominique Cantien.

Un différend peu discret, puisque des voisins du couple, au troisième étage de l'hôtel, ont pu suivre l’esclandre et voir le ministre légèrement vêtu et sa compagne s'invectiver dans le couloir. Le ministre, rompant finalement la querelle, avait dû rejoindre la chambre de l'un de ses gardes du corps, avant de quitter précipitamment l'hôtel, à 5 heures du matin. Escorté par une voiture de la sécurité, Douste-Blazy avait alors pris la route de Casablanca, d'où il s'était envolé sans encombres pour Paris.

L'histoire avait aussitôt fait l'objet d'un rapport des services de sécurité au ministère de l'Intérieur, mais aussi à l'ambassade de France à Rabat, qui en avait rendu compte à Matignon et à l'Elysée.

Le Canard enchaîné y avait ajouté un élément plus délicat: la dispute aurait occasionné pour 30.000 euros de dégâts. «Une facture que le Palais royal a aussitôt réglée à la Mamounia», avait assuré l'hebdomadaire satirique. Une information très vite démentie par le cabinet du roi Mohammed VI et personne ne saura les dessous de cette étrange affaire impliquant un haut dignitaire français en terre chérifienne. L’hypocrisie franco-marocaine, le culte du secret et la sanctuarisation de la vie privée des VIP étant tout simplement différents de ce qui se pratique outre-Atlantique.

Extrait de cet article de SlateAfrique

2 commentaires:

  1. waou...
    comment font-ils ces gens là pour faire 30000 euros de dégâts lors d'une dispute ?

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  2. Il me semble que c'est l'un des hôtels les plus chers du pays...
    Il y a eu des rumeurs. D'après JF Kahn, Luc Ferry ne parlait pas de Lang (conversation en coulisses après l'émission, où Kahn était présent).
    Certains ont dit que la querelle était liée à une histoire pas claire de DB, supposé (attention rumeurs) aimer les jeunes éphèbes, et...surpris en fâcheuse posture.
    Mais...attention rumeurs...

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