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vendredi 7 octobre 2011

Il ne vaudrait pas mieux se taire que d’essayer de nous vendre des table tricks pathétiques ?

On ressent quand même un peu de pitié (pour ne pas être méchant…) pour Y. Levaï qui ressemble à un vieux magicien, spécialiste de « table tricks », qui aurait du Parkinson, et donc qui tremblerait, ce qui fait qu’on verrait ses tours, ses embrouilles.

J’en ai noté quelques unes de gratinées et bien évidemment le viol qui ne se fait qu’avec un couteau ou un révolver.

A la question « Mais que s’est-il passé dans cette suite ? » c’était assez comique de voir son numéro d’équilibrisme comme était comique de le voir raconter son audience chez Sarko 3 jours après que SK ne se soit fait gauler… alors que les supporters de DSK hurlaient au complot sarkozien (et que lui aussi n’a pas négligé le leurre du complot…).

Il faut savoir : soit Sarko (et / ou ses séides) était le machiavélique instigateur de ce complot, soit c’était le Président « humaniste » capable d’intercéder pour adoucir les souffrances américaines de DSK. Les inculpés d’Outreau, en leur temps, auraient bien aimé avoir accès en 48 h au président de la république : si ce pauvre Levaï ne voit pas ce que cette connivence médias – politiques a de choquant, il faut lui ouvrir les yeux.

On notera qu’il est quand même un peu plus prudent qu’il ya quelques semaine et qu’il n’a pas mis en avant le « martyre » de D. Baudis. En effet, dès le 4 Juin dernier, il était plus précis dans sa chronique il se jetait à l’eau avec « l’air de la calomnie » et l’intense sudation du patron du CSA:

http://www.franceinter.fr/chro/lekiosque/105694

En Septembre il remettait ça :

http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/ivan-levai-journaliste-et-ami-du-couple-dsk-sinclair-dsk-est-mort-politiquem

On ne peut que s’interroger sur cette propension qu’a Levaï à mettre en avant le « martyre » de Baudis (avec de faux arguments comme cette accusation d’assassinat, Baudis n’a jamais été accusé d’assassinat) comme d’ailleurs une grande partie du clan DSK. En effet, après le Guen, Valls, c’est Jean Veil, avocat de DSK, qui appelait au secours début juillet l’instruction « modèle » du juge Perriquet et la mise en prison de la prostituée Patricia dans un fort curieux parallèle. Souhaitait-il que N. Diallo à New York soit mise en prison pour faire émerger la vérité ?

Bizarre, bizarre donc que cet appel aux mânes de Baudis de la part d’un journaliste expérimenté alors que d’autres ricanent il ya a peu sur la sudation en faisant un parallèle grinçant :
http://www.rue89.com/2011/09/18/nos-conseils-a-dsk-pour-reussir-son-jt-de-20h-post-scandale-222068
Je cite : « …/…Dans une étude réalisée sur l'impact de ce démenti, il apparaît que l'intervention de Dominique Baudis avait alors multiplié par neuf la connaissance de ces rumeurs et allégations. Autrement dit, en pensant que la meilleure défense était l'attaque, l'ex président du CSA s'est lourdement trompé.
Sa seconde erreur a été son anxiété. Tout le monde se souvient de son abondante transpiration et de la conclusion qui a suivi : s'il sue autant, c'est qu'il est coupable.
Version DSK, ça pourrait donner. Se détendre. Au maquillage, ne pas lésiner sur la poudre. »

J’avoue que cette dernière phase et l’allusion à la poudre m’a beaucoup fait marrer et en a fait marrer d’autres.

Rappelons que Baudis mis en cause par des prostituées comme d’autres notables qui n’ont pas bougé et à qui il n’est rien arrivé (Labarrère, Douste-Blazy), au lieu d’aller chez un juge , avait squatté le très hospitalier plateau de Claire Chazal, (tiens la préposée au nobles causes ?) qui lui a passé les plats et lui a permis de multiplier les accusations sans preuve sur des complots divers et variés supposés le viser et a proféré de gros mensonges sur sa vie privée, mensonge vite démentis par un article de VSD quelques jours après (VSD relaxé en appel suite à une plainte de Baudis…).

Là où ça coince grave pour Levaï et les autres supporters de DSK qui en appellent au martyre de Baudis, ils font un très grave contresens :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Al%C3%A8gre

Le « martyre » de Baudis n’est donc qu’une infime scorie d’une affaire criminelle énorme fort opportunément et sèchement rappelée sur Rue 89 par le directeur d’enquête suite à une interview d’Yves Boisset :

http://www.rue89.com/2009/12/27/yves-boisset-il-est-exclu-de-faire-un-film-sur-sarkozy-131360?page=3#comment-1208546

Les martys sont ailleurs que chez Baudis dans l’affaire Alègre . Visiblement Levai a poussé sous le tapis ces victimes horriblement torturées avant d’être mises à mort les Line Galbardi, Valérie Tariotte, Martine Mattias, Hajda Benyoussef, Elizabeth Schleichardt, etc…

Levai et les autres ont oublié toutes ces filles martyrisées et poussé sous le tapis les 17 suicides « à la toulousaine » requalifiées en meurtres, les 191 disparitions et assassinats inexpliqués dans la période où Allègre sévissait répertoriés par la magistrate Vignau – Rabastens et la gendarmerie (Evidemment Alègre n’est pas responsable de tout, mais alors, qui ?)

Revenons-en aux déclarations de Levaï chez P. Clarke : là où je me suis gondolé c’est quand, au sujet de la supposée « fidélité » d’Anne Sinclair à DSK, il a mis en avant deux mythes, Simone Signoret et Yves Montand, et, bien évidemment, l’histoire avec Marylin Monroe.

A la fin de son interview quand des auditeurs excédés ont appelé pour s’insurger (il avait dit : « un viol cela se fait avec un couteau ou un révolver ») ce à quoi P. Clarke avait fait une mise au point « cela se fait aussi avec la contrainte », et là comme DSK chez Chazal, après un lourd silence, il a dit :

« Si Dominique forçait les femmes, alors Anne se serait plus avec lui ».

Sans nul doute on ne peut que parler d’acte manqué de la part de Levaï quand il met en avant le couple mythique Signoret – Montand : la Grande, la courageuse, la tolérante, l’aimante « Simone » a poussé quand même la tolérance un peu loin avec son grand pendard (à moins qu’elle n’ait rien vu pendant des années ?), et, sans être un père la pudeur, je ne puis que m’étonner de l’exemple choisi par Levaï quand on sait ça, sous réserve que C. Allègret n’ait pas menti :

http://www.psychologies.com/Moi/Epreuves/Deuil/Articles-et-Dossiers/Catherine-Allegret-Cette-verite-c-est-a-moi-de-la-dire

http://www.leparisien.fr/une/catherine-allegret-le-livre-30-09-2004-2005334860.php

Si A. Sinclair s’inspire de l’exemple de Signoret on ne peut que ricaner devant cette réponse…

Un vrai acté manqué, non ? De Baudis à Signoret – Montand, Levaï devrait choisir un peu mieux ses exemples, non ?

Dans l’Express interviewé par Renaud Revel, il comparait DSK à Bérégovoy : cela lui a valu une sévère volée de bois vert et il n’a pas réitéré cette comparaison fort malvenue.

C’est dur, non de défendre certaines causes ? Il ne vaudrait pas mieux se taire que d’essayer de nous vendre des table tricks pathétiques ?

Allez Y. Levaï, taisez-vous définitivement sur ce sujet , vous avez assez pataugé et nous nous sommes fatigués d'être pris par des journalistes comme vous pour des imbéciles

écrit par : Observateur | 07.10.2011

Commentaire riche en enseignements, pêché sur le blog de Kali


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