Dominique Strauss-Kahn n’en a pas fini avec la justice. Deux juges d’instruction s’intéressent à plusieurs procès verbaux de femmes évoquant des rapports sexuels brutaux et pas forcément consentis avec lui.
Elles sont dix et se prénomment Jade, Florence, Marie-Anne, Aurélie, Mounia… Leur point commun ? Toutes ces femmes, prostituées, escort ou libertines, ont eu des rapports sexuels tarifés avec Dominique Strauss-Kahn.
Les témoignages de certaines d’entre elles intéressent plus particulièrement les deux juges d’instruction chargés de l’enquête pour « proxénétisme et recel d’abus de bien sociaux » menée contre Fabrice Paszkowski, l’entrepreneur béthunois qui fournissait DSK en filles.
Certaines évoquent en effet la violence de leurs rapports avec l’ancien patron du FMI. L’une d’entre elles, Anne-Marie S, a ainsi révélé aux policiers belges et français avoir eu une « relation sexuelle brutale » avec DSK lors d’une partie fine organisée dans un hôtel à Washington en 2010. Rapport pendant lequel un autre homme, David Roquet, le co-organisateur de cette soirée, lui aurait « tenu les poignets ». « J’ai été payée pour venir, mais pas pour subir ça, a-t-elle confié aux enquêteurs, cités par le Point. L’escorting pour moi, ce n’est pas ça. J’ai toujours eu affaire à des gentlemen ». Circonstances aggravantes : elle n’était, selon elle, pas consentante pour la prestation et les faits se seraient déroulés sous les yeux du commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, ancien patron de la sûreté urbaine de Lille, également mis en examen.
Ce n’est pas la première jeune femme à évoquer des relations sexuelles violentes avec l’ex-patron du FMI. Ainsi, Mounia, une prostituée française, avait indiqué avoir eu des « rapports brutaux » avec Dominique Strauss-Kahn à l’hôtel Murano (Paris) au printemps 2010 nuançant toutefois : « Il ne m’a pas violentée, mais on sentait qu’il aimait les rapports de force. »
Une troisième femme, Béatrice, s’était plainte à son compagnon, le fameux Dodo la Saumure, d’un « rapport brutal » avec DSK dans les toilettes d’un restaurant branché du 16ème arrondissement. Dodo la Saumure s’en est ouvert aux policiers lors de son audition en décembre dernier : « Elle m’a juste confié après l’avoir rencontré que ça s’était mal passé », leur a-t-il confirmé.
Selon les informations du Point, l’audition de DSK maintes fois reportée devrait se transformer en garde à vue si les juges estiment que les charges qui pèsent contre lui sont suffisantes.
Sur Voici.fr
Vous semblez gober tout ce sur quoi vous tombez dans la presse... En ce qui nous concerne, on préfère avoir l'esprit critique, de peur de tomber dans la pensée unique.
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