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mardi 28 février 2012

Affaire DSK : le journaliste Jean Quatremer s’explique dans un livre


28/02/2012

Dans un livre à paraître jeudi 1er mars, Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, revient sur le "scandale" suscité en France en 2007, suite à ses propos sur le comportement de DSK à l’égard des femmes.


Neuf mois après l’affaire du Sofitel de New-York qui a bouleversé la carrière politique de l’ancien directeur du FMI, Jean Quatremer publie Sexe, mensonges et médias à paraître le 1er mars aux éditions Plon et dont Libération publie les premiers extraits.


"Ma chance est de m’être trouvé loin de Paris"


Dans cet essai consacré au journalisme tel que l’a révélé l’affaire DSK, le correspondant permanent de Libération à Bruxelles revient notamment sur le scandale suscité en France en 2007, suite à ses déclarations : "Ce n’est qu’après le 14 mai 2011 que les médias français ont "découvert" mon article de 2007, écrit-il dans son livre. Au fond, n’était-il pas la preuve que le comportement de DSK n’était pas un mystère et que tous les journalistes français n’étaient pas des adeptes de la loi du silence comme l’affirmaient les journaux étrangers ? (…) Nous vivons dans un système et ma chance est simplement de m’être trouvé loin de Paris et de ses cercles d’intimité (et de pressions) où le pouvoir côtoie quotidiennement les médias."


Accusé, Joffrin exerce son droit de réponse


Dans son ouvrage, Jean Quatremer accuse également son directeur de l’époque, Laurent Joffrin de l’avoir empêché d’enquêter sur l’affaire Piroska Nagy. Des allégations auxquelles l’actuel directeur de la publication du Nouvel Observateur a tenu à répondre dans les colonnes de son ancien quotidien.


Jean Quatremer avait-il "franchi la ligne jaune" ?


Le 9 juillet 2007, le journaliste Jean Quatremer postait sur son blog, un billet révélant le comportement de DSK avec les femmes : "Le seul vrai problème de Strauss-Kahn, écrivait alors le journaliste, est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes, soulignait Jean Quatremer. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique." Cette analyse, qui s’est finalement révélée pertinente a posteriori, avait à l’époque, suscité une importante levée de bouclier dans la presse française, qui accusait Jean Quatremer d’avoir "franchi la ligne jaune".


Attendu en librairie le 1er mars, Sexe, mensonges et médias devrait, à n’en pas douter, susciter de nombreuses réactions.



O.S

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