Fox News affirme mardi connaître la teneur de la conversation entre
Dominique Strauss-Kahn et la plaignante, la femme de chambre Nafissatou
Diallo. DSK aurait dit pendant l'agression sexuelle présumée commise
dans la chambre du Sofitel de New York "Baby, tu sais qui je suis? Tu
sais qui je suis?". Le média américain indique tenir ces informations de
sources proches de l'enquête.
La femme de ménage guinéenne aurait supplié à plusieurs reprises son
agresseur présumé de mettre fin à ses gestes déplacés par des ""Please,
please stop. No!". Toujours selon ces mêmes sources, la femme de chambre
ignorait bel et bien qui occupait la chambre, facturée à 3000 dollars
la nuit.Le jour des faits, Diallo serait tombée nez à nez avec un Dominique Strauss-Kahn nu, sortant de la salle de bain. Celui-ci aurait ensuite touché les seins de la plaignante, tentant de la coucher sur le lit, avant qu'elle ne le prie de s'arrêter.
Selon les sources de Fox News, la femme de chambre de 32 ans étant très croyante, elle aurait immédiatement posé ses mains sur ses yeux afin de ne pas voir DSK dans son plus simple appareil. Il aurait alors couru vers elle dans l'entrée de la suite, touché ses seins et amené celle-ci jusqu'à la chambre proprement dite. Des draps blanc tachés de sang auraient même été emporté par la police, selon Fox News.
La mère celibataire aurait essayé plusieurs stratagèmes pour se dépêtrer des griffes de son agresseur présumé. "Mon chef est dans le couloir", aurait-elle prétexté, sans que cela n'émeuve DSK. "Arrêtez s'il-vous-plaît. Je ne peux pas perdre mon travail, ne faites pas ça. Je vais perdre mon travail!", se serait-elle écriée.
Strauss-Kahn aurait ensuite répondu: "Non baby (en anglais dans le texte), tu ne vas pas perdre ton job. S'il-te plaît, baby, ne t'inquiète pas". "Tu ne sais pas qui je suis?", aurait-il répété, en continuant de la harceler, allant même à jusqu'à la traîner sur le sol à l'entrée de la suite.
Puis, alors qu'elle repoussait son agresseur présumé et courait vers la porte, la jeune femme aurait glissé sur un journal. C'est à ce moment que DSK l'aurait forcé à lui faire une fellation.
La jeune femme aurait finalement pu fuir en poussant Strauss-Kahn sur le coin d'une armoire. Il porterait d'ailleurs une marque dans le dos à cause du choc. Elle aurait ensuite couru jusqu'à l'escalier de service où des collègues l'auraient retrouvée en état de choc. Tremblante, elle ne pouvait tenir un verre d'eau, selon ces mêmes sources.
Ni les autorités, ni un avocat de DSK contacté par la chaîne américaine n'ont souhaité commenter ces informations.
Des avances à deux autres employées
Toujours selon Fox News, DSK aurait fait des avances à deux autres femmes pendant son séjour de 24 heures au Sofitel de New York. Alors qu'il s'enregistrait, il aurait pris et massé la main d'une première employée et l'aurait invité dans sa chambre mais elle aurait décliné l'invitation.
Plus tard, DSK aurait appelé la réception et invité une autre employée à venir le rejoindre dans sa chambre. "Montez, j'ai une superbe suite et un excellent vin", mais elle aussi a refusé l'invitation, selon ces sources.
Selon des proches de la femme de chambre, Nafissatou Diallo serait une employée modèle. Elle ne boit pas, ne fume pas et rentre directement de son travail pour s'occuper de ses enfants.
Le 14 mai, plusieurs sources affirment que la femme de chambre a respecté le protocole de l'hôtel, frappant à trois reprises à la porte de la chambre, puis en s'annonçant. N'obtenant pas de réponse, elle a finalement sonné à la porte mais sans succès. Selon Fox, DSK n'a pas requis un check-out plus tardif, les faits se passant après le check-out de midi.
Un employé du room-service serait passé dans la chambre quelques instants avant les faits, trouvant les lieux vides. Selon les sources de la Fox, DSK aurait pu avoir eu l'idée de se cacher au moment où l'employé est entré, sachant que la femme de chambre passerait quelques minutes plus tard.
Une enveloppe pour la famille de Nafissatou Diallo
Selon le New York Post, l'entourage de Dominique Strauss-Kahn aurait proposé à la famille de la plaignante une somme d'argent pour mettre fin aux ennuis judiciaires de l'ex-directeur du FMI.
La somme d'argent serait un nombre à sept chiffres selon une femme d'affaires américaines proche de DSK. «Il va s'en sortir. Il retournera en France et n'ira pas en prison. La femme de chambre va avoir beaucoup d'argent», a-t-elle ainsi précisé au New York Post. (mdv)
quel porc !
RépondreSupprimerJe comprendrai aisément que ND reparte avec l'argent, mais vraiment, j'espère que ça ne le rendra pas "innocent".
De l'autre côté, on attend toujours la version qui expliquerait comme ce mec a pu s'assurer du consentement/désir d'une personne venue faire son travail.
Pff, je me retiens de dire des gros mots
A Elfvy : d'un autre côté se faire violer et après se faire PAYER c'est encore plus deshumanisant. Après cela comment veux-tu te relever d'un viol ? La seule manière est de passer par la justice. Mais DSK est tellement puissant (s'il peut payer des dédommagement à 7 chiffres, déjà...) c'est ce qui rend le bras de fer extrêmement violent !
RépondreSupprimerND a contre elle sa communauté qui, bien que pauvre et opprimée, est tout aussi sexiste et pro-riche que le cercle DSKien. Du coup les DSkiens en profitent.
C'est une vraie guerre qui se joue là. Mais il faut que la justice triomphe. Non seulement pour la victime mais pour...la justice en général.
Le truc qui donne envie de vomir c'est, en effet, que PERSONNE ne l'oblige à donner sa version. Ca c'est insupportable.