DSK VS le Carlton : la cour d'appel a reporté sa décision au 19 décembre
« Selon une citation de Robert Burns : Le suspense est pire que la déception. »
Le suspense continu dans l'affaire dite du Carlton.
En
effet, nous venons d'apprendre que la Cour d'appel a renvoyé sa
décision au 19 décembre prochain sur les requêtes en nullité déposées
par les avocats de l'ancien chef du FMI, Dominique Strauss-Kahn.
Nous ne savons pas pour quelle raison la Cour d'appel à retarder sa décision.
Dominique Strauss-Kahn
et d'autres mis en examen, comme le commissaire Jean-Christophe
Lagarde, avaient demandé, en outre, l'annulation de leurs mises en
examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée" dans l'affaire
dite du Carlton.
Ses avocats, dont Me Henri Leclerc, on accusait les juges lillois "d'avoir monté de toutes pièces" ce dossier tout en remettant en cause "leurs impartialités" et d'avoir pris à l'encontre de DSK "des décisions arbitraires".
Ces
requêtes visent des pièces de l'instruction des juges, auxquels les
avocats de DSK leur reprochent aussi de ne pas avoir fourni certains
éléments du dossier et d'avoir pris leur temps à livrer des PV
d'audition, alors que ces PV se sont retrouvés affichés dans la presse.
"Je
dis et je répète que les juges nous ont caché des pièces dans cette
affaire", avait martelé à l'issue de l'audience de septembre dernier
Eric Dupont-Moretti, avocat de David Roquet, responsable d'Eiffage, mis
en examen lui aussi pour avoir organisé et financé des déplacements avec
des prostituées aux Etats-Unis et à Paris.
Fin
septembre, c'est sans surprise que le parquet général de Douai avait
demandé le rejet de ces requêtes, soulignant que les mises en examen
étaient "justifiées" par des "indices graves ou concordants".
Contacter par l'AFP, Me Henri Leclerc
a réagi à la nouvelle : "Manifestement, les questions que nous leur
avons posées ne sont pas si simples à écarter". Sans toutefois, se
garder d'en tirer toutes les conclusions sur l'issue de la procédure en
soulignant qu'il ne connaissait pas les raisons de ce report, mais il a
constaté simplement que "la cour n'a pas écarté d'un revers de main" ces
requêtes en nullité.
Me
Olivier Bluche, l'avocat de Jean-Christophe Lagarde, s'est lui aussi
gardé de tirer des conclusions de ce report : "Manifestement, cela prend
du temps, nous avions déposé la première requête en annulation le 19
avril 2012. Sept mois plus tard, il n'y a toujours pas de décision.
(...) La justice prend son temps, si elle le prend à bon escient, tant
mieux", a-t-il déclaré.
Donc le suspense continue…
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