Sofitel : Guaino mis en examen pour des propos sur DSK
L'ancien conseiller spécial de l'Elysée, Henri Guaino, a été mis en examen pour des propos au sujet de Dominique Strauss-Kahn tenus il y a plus d’un an, où il évoquait les affaires du Carlton et du Sofitel.
Dominique Strauss-Kahn ne laissera
rien passer. Et surtout pas les commentaires de ses ex-adversaires
politiques sur ses mises en examen. Dans sa ligne de mire : l'ancien
conseiller spécial de l'Elysée, Henri Guaino. Ce dernier a été mis en
examen le 10 octobre dernier pour complicité de diffamation, a-t-on
appris ce mardi des deux parties. En cause ? Ses propos tenus sur la
chaîne Paris Première, le 18 novembre 2011, concernant les affaires du
Carlton et du Sofitel.
“On ne peut pas dire n'importe quoi sur n’importe qui”
A l’époque, le député des Yvelines,
alors conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, avait en effet estimé que
l’affaire dite du Carlton de Lille, dans laquelle Dominique Strauss-Kahn
a été par la suite mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande
organisée, n'était pas "un problème de vie privée", mais "à la charnière
entre vie privée et délinquance". Il avait aussi ajouté que "ce qui
s'est passé aux Etats-Unis relevait d'un acte judiciairement
répréhensible", faisant allusion à l'abandon des poursuites pénales à
l'encontre de l'ancien directeur du FMI dans l'affaire du Sofitel de New
York. De plus, Henri Guaino a évoqué un vrai parallèle entre ces deux
affaires, y voyant "exactement la même chose".
Cette mise en examen est automatique
dans le cadre de la procédure en diffamation choisie par la défense de
Dominique Strauss-Kahn, une plainte avec constitution de partie civile.
Pour ses avocats, la stratégie de défense est simple: "On ne peut pas dire n'importe quoi sur n'importe qui". C’est notamment ce qu’a expliqué Me Richard Malka, conseil de DSK, à l’AFP. Quant à Henri Guaino, il "s'expliquera sur ce qu'il a voulu dire et comment ça a été interprété", si ce dossier "va jusqu'au bout", a déclaré de son côté son avocat, Me Philippe Blanchetier.
Pour ses avocats, la stratégie de défense est simple: "On ne peut pas dire n'importe quoi sur n'importe qui". C’est notamment ce qu’a expliqué Me Richard Malka, conseil de DSK, à l’AFP. Quant à Henri Guaino, il "s'expliquera sur ce qu'il a voulu dire et comment ça a été interprété", si ce dossier "va jusqu'au bout", a déclaré de son côté son avocat, Me Philippe Blanchetier.
Sur metrofrance.com
Sur tempsreel.lenouvelobs.com
Je n'ai jamais eu Guaino en estime , à cause notamment de ses discours sur l'"homme africain" ,sur les chômeurs les Roms ou les immigrés mais dans le cas présent je suis d'accord avec son analyse. Il ne s'agit pas de droit privé quand un directeur du FMI ( d'ailleurs soutenu par Sarkozy lui-même) s'adonne à ce genre "d'activités" plus que douteuses et compromis jusqu'à la moelle dans des affaires sordides.
RépondreSupprimerPareil pour moi. Ces gens de l'UMP, je les mets à priori tous dans le même sac mais pour le coup, concernant les affaires DSK, Guaino a eu parfaitement raison. D'ailleurs maintenir les affaires d'agressions sexuels et de viols dans la sphère dite privée c'est les nier, tout bonnement. Mais avoir ce genre de position, cela équivaut à défendre les femmes. Et ça, ça ne pardonne pas.
RépondreSupprimer