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mercredi 20 mars 2013

Gloria in excelsis Dea 1/2

 Qui ne connaît pas la militante féministe Crêpe Georgette, doit être avertie qu'il s'agit d'une opposante farouche à l'abolition de la prostitution qui se bat férocement contre ce projet au besoin aux côtés du STRASS, ce qui fait malheureusement d'elle une ennemie jurée des abolitionnistes.
C'est bien dommage et même franchement très fâcheux, car elle est par ailleurs capable de réflexions non dénuées d'intérêt à propos de l'oppression machiste. On ne fait donc que s'étonner en permanence de ce grand écart entre la défense des femmes et celle des machos que pratiquent certaines d'entre nou(e)s, deux défenses incompatibles bien évidemment.

J'explique cela par le complexe de l'Übermutter (supermère), le typus féminin qui se voit comme une entité planant au-dessus et des machistes et des féministes.

Tout en adhérant au féminisme, nous autres femmes nous manquons totalement de recul sur notre propre structure psychologique machiste. Le complexe de l'Übermutter est, par exemple, un moyen d'échapper à l'identification avec les victimes. Personne n'aime être associée à une dominée, une victime. Mais les femmes n'ayant pas de modèle valorisant de femmes auxquelles s'identifier puisque les hommes écartent de la culture (leur culture) toutes les grandes femmes (à dessein) qui pourrait nous servir de repères, il est difficile de se structurer en dehors des schémas patriarcaux : bimbo, femme-enfant qui a besoin de protection, pasionaria, muse, femme-mère, femme fatale et tout ce fratras de représentations qui associent uniquement la femme à son vagin comme si elle n'était qu'un vagin sur pattes, contribuent à miner notre propre représentation de nous-mêmes. Nous sommes des vagins pubères ou des vagins impubères. Voilà à peu près la distinction que l'on fait de nous. Distinction pratiquée en premier par les proxénètes. Ce pourquoi, l'éradication de la prostitution est primordiale et le b.a. -ba de la lutte antipatriarcale.

Néanmoins, donc,  la militante féministe pro-prostitution en question (+ à l'instar de Mona Chollet grande pourfendeuse d'islamophobesses) a écrit un billet sur les Femen qui contient quelques éléments informatifs et de réflexions personnelles non dénuées d'un certain intérêt et y dénonce même les attaques anti-Femen + explique par l'histoire de l'Ukraine leur vision biaisée du monde musulman, discours bien surprenant de sa part, surtout quand on sait que les Femen sont radicalement abolitionnistes.
Mieux encore, elle déplore que des féministes approuvent les misogynes qui tiennent des propos anti-Femen.
Gloria in excelsis Dea !!!!  
Son grand écart habituel pour concilier machisme et féminisme lui aurait-il donné des crampes ? Va t-elle virer abolitionniste ? On peut toujours espérer et approuver ce début de solidarité féministe s'il est sincère.
  Stickers Ange à la trompette - duo


Lisons donc :


Je n’avais pas d’intérêt réel pour FEMEN. Jusqu’il y a peu, j’aurais souscrit à 200% au texte de Mona Chollet FEMEN partout féminisme nulle part. Mais cela c’était avant.
Avant de lire l’article rédigé par Ovidie et qui a été retwité par beaucoup de féministes ; à croire que ni les unes ni les autres n’ont relu ou lu les propos profondément misogynes qui parsèment cet article.
Avant de découvrir les milliers de messages appelant au meurtre ou au viol des FEMEN depuis la manifestation homophobe du 16 novembre.

FEMEN n’a a priori rien pour me plaire.
Elles sont islamophobes ; d’une islamophobie qu’on pourrait penser, si on ne creusait pas un peu, associée à leur profonde haine du catholicisme s’il n’y avait eu des déclarations claires désignant les musulmans et les arabe comme particulièrement machistes c’est à dire d’un machisme particulier à leur état, à ce qu’ils sont. La fondatrice de FEMEN ira jusqu’à dire « As a society we haven’t been able to eradicate our Arab mentality towards women » (la société ukrainienne a été incapable d’éradiquer notre mentalité arabe à l’égard des femmes) comme si « arabe » devenait un synonyme de machiste, comme si la société ukrainienne n’était pas machiste par nature mais avait été phagocytée – quand, ou, comment – par « le machisme arabe ». Ce texte de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (merci à Emmanuel ) permet de mieux comprendre d’où vient cette islamophobie et pourquoi elle s’exprime ainsi :   »Dans la sphère religieuse, les musulmans d’Ukraine font savoir que la population dans son ensemble connaît ou comprend très mal le fait musulman et aurait tendance à assimiler les musulmans aux terroristes, en particulier lorsque des attaques terroristes survenues dans d’autres pays sont signalées. Les manuels scolaires présenteraient les musulmans sous un jour défavorable, ce qui perpétue les idées fausses et les préjugés. » Leur islamophobie s’explique, elle ne s’excuse pas, surtout lorsqu’elle commence à être instrumentalisée en France où tout est bon pour taper sur les minorités.
Elles sont essentialistes ; vous pouvez lire leur manifeste qui témoigne d’un éternel féminin. Sur ce point là j’aimerais qu’on revienne quelques dizaines d’années en arrière – encore que je peux trouver des exemples contemporains – et qu’on relise les monuments de sottise essentialistes produits par Fouque, Irigaray et consoeurs. Fouque auteure, rappelons le de l’inénarrable  »personnalité xénophile » des femmes car elles accueillent en leur utérus un étranger. Je ne saurais que rappeler que certains courants féministes courent après un matriarcat originel – merci Bachofen et Engels – où tout aurait été luxe et calme. Tout mouvement naissant passe une phase essentialiste et de remise en état de l’estime de soi. « Women is beautiful » « Black is beautiful » « Fat is beautiful » etc. Les premiers ouvrages véritablement féministes publiés en Ukraine datent de 1999. Certains, fondés sur l’approche de genre nous montrent d’ailleurs une particularité de la société ukrainienne qui pourrait expliquer ce culte féminin présent dans l’imagerie FEMEN : « Apparue grâce à la création des écrivains passionnés par la culture populaire, cette image soi-disant historique de la femme du matriarcat devint vite populaire, aussi bien dans le milieu des hommes politiques que parmi les ethnologues. »
Mona Chollet écrit que » Le cliché des féministes hystériques et « coupeuses de couilles », couplé à l’esthétique publicitaire : une bonne synthèse du produit Femen. » On peut parfaitement jouer, me semble-t-il, avec les clichés et c’est ce qu’ont fait d’autres militants en leur temps. Sans jamais prétendre les comparer à Ensler, je rappellerais qu’Ensler elle même disait ne pas arriver à se débarrasser de tous les conditionnements sexistes liés à l’image des femmes. Pourquoi demander davantage à des femmes dont le féminisme est, selon leurs propres termes, naissant ?
Visiblement ce qui les guide est la rage, la colère et on est nombreuses à être passées par de telles phases. Beaucoup d’entre nous deviennent féministes à force d’agressions sexistes  au moment où plus rien n’est supportable.
L’accusation d’hystérie revient dans le texte d’Ovidie qui en profite pour les appeler « mesdemoiselles » et parle de « Demandez à des garçons de vous raconter à quoi ressemble une baston de collégiennes, ils vous décriront quelque chose d’assez proche des actions Femen. Ca braille, ça se débat, ça perd contrôle.baston de collégiennes »  car il est bien connu que des garçons qui se battent gardent, eux, le contrôle et ne braillent pas.
Gardez moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge.
Catholicisme et féminisme
Ovidie déclare alors et on arrive à l’accusation massue qui a fait passer les réactionnaires qui soutenaient FEMEN  à des gens bavant leur haine « cette jeune femme a déclaré la guerre aux chrétiens, sans même réellement en avoir conscience. »  Il fallait auparavant être une bonne armée et s’emparer de Jérusalem pour être considérés comme ennemis de la chrétienté, il suffit à présent de tronçonner une croix.  On accusera bientôt FEMEN d’être disciples de Calvin à ce compte là.
Rappelons qu’on parle d’Inna Schevchenko qui a du quitter précipitamment son pays après cette histoire , qui appartient à un mouvement comportant à tout casser 50 femmes. Cela serait elle qui mettrait en péril la chrétienté ? Dans une guerre, il faut, je crois, et des armées et des morts. Pour le moment les blessées se comptent surtout du côté de FEMEN, très peu du côté des croisés.
Le plus beau est à venir en lisant « Dire que « La religion c’est l’esclavage » relève du niveau zéro de la réflexion philosophique. Ce n’est pas la religion qui est un problème, c’est son détournement à des fins politiques.  »
La religion est de la politique. La religion organise une société et c’est la définition même de la politique. Quant à dire que la religion n’est pas un problème, qu’on me permette de conseiller la lecture des textes des trois grandes religions monothéistes et qu’on en discute.
Lorsque je vois l’impact négatif – y compris chez les athées – d’un happening à Notre Dame, je ne cesse d’être surprise. Cela fait 5 mois que le lobbying catholique nous emmerde avec leur manifestations homophobes à propos du mariage homosexuel (on oubliera par charité athée, les déclarations lors du PACS), 30 ans qu’on les voit brandir leurs foetus en plastique et autres saloperies. Il faut encore supporter des explications emberlificotées sur la raison pour laquelle les femmes n’ont pas le droit d’être enfants de chœur ou prêtres et supporter leur hypocrisie monstrueuse sur l’homosexualité « on condamne le péché mais pas le pêcheur » (et pêcheur, patate, cela n’est pas un jugement ?). Je passe sur les déclarations du pape, qui entre capotes et avortement, semble avoir pour but d’enfoncer un peu plus chaque jour les droits des femmes.
Donc OUI les catholicisme est un problème. OUI le catholicisme est sexiste et homophobe et le dire est la moindre des choses. Si les croyants catholiques se sentent offensés qu’il se demandent si les femmes et les homosexuel-les n’ont pas quelques raisons eux aussi de l’être. Les églises ne sont pas des lieux sacrés et venir dire que le pape est homophobe et sexiste en son sein n’a rien, me semble-t-il d’un scoop. Benoit 16 a ainsi écrit : « Le problème qui se pose consiste donc à harmoniser la législation et l’organisation du travail avec les exigences de la mission de la femme au sein de la famille. » (…)De cette manière, les femmes qui le désirent librement pourront consacrer la totalité de leur temps au soin du ménage, sans être socialement dévalorisées, ni économiquement pénalisées; tandis que celles qui désirent avoir aussi d’autres activités pourront le faire avec des horaires adaptés, sans être mises devant le choix de sacrifier leur vie de famille ou d’être soumises quotidiennement au stress, ce qui ne favorise ni l’équilibre personnel, ni l’harmonie familiale.«  François a qualifié le mariage homosexuel de « dessein du Démon«  et est contre l’avortement y compris en cas de viol.
Nudité et féminisme
Quant à ce qui concerne la nudité de FEMEN, j’ai longtemps cru que se mettre nue n’avait aucun intérêt en France. Quand la nudité féminine est partout, qu’elle se vend pour trois pots de yaourts, aux devantures des kiosquiers et à destination des femmes qui veulent plaire aux hommes, alors la nudité militante n’avait pas son intérêt pensais-je.
Je la comprenais d’autant moins que dans un premier temps, tous les réactionnaires étaient fanatiques des FEMEN, les yeux dardés sur leurs seins. Pensez donc de jolies filles qui se mettent à poil et gueulent contre DSK et la charia, cela ne pouvait que plaire.
J’avais oublié quelles pouvaient subir ce que Pheterson appelle le stigmate de la pute : « La menace du stigmate de putain agit comme un fouet qui maintient l’humanité femelle dans un étai de pure subordination. Tant que durera la brûlure de ce fouet, la libération des femmes sera en échec. »
A partir de la manifestation du 18 novembre, qui a marqué, du moins sur Internet, une profonde évolution du ressenti des réactionnaires face à FEMEN, elles sont devenues des putes, des salopes, des traînées. Les féministes sont habituées à recevoir toutes sortes de menaces de viol, de coups de bite pour leur apprendre à penser droit ; mais cela c’est parce qu’elles sont mal baisées. FEMEN se prenait en pleine tête le whore stigma. C’est pour cela qu’il est aussi grave qu’Ovidie ait mis en avant les rumeurs autour d’elles parce qu’il n’y a pas à révéler qu’une femme est prostituée, ni actrice X, y compris si on n’est pas d’accord avec ses positions sur l’industrie du sexe.
Gail Pheterson dit à propos de la prostitution « il faut souligner que le passage d’une appropriation, par les hommes, des femmes comme objets, à des transactions explicites entre deux sujets, où les hommes payent et les femmes effectuent un service, représente certes une rupture radicale par rapport à l’habituelle mystification du mariage, mais que nous sommes encore loin d’une réciprocité humaine symétrique entre deux sujets qui auraient une égale liberté et une égale autonomie »
En clair elle pense que ce qui gêne dans la prostitution des femmes, n’est pas tant qu’elles vendent du sexe – elles l’ont toujours fait – mais qu’elles deviennent sujets de cette transaction.
J’ai le sentiment ici qu’on assiste a quelque chose d’assez semblable. Se mettre nue dans une société sexiste n’aurait rien de très révolutionnaire si on excluait que
- l’on va souffrir davantage du stigmate de la pute
- se mettre nue doit avoir un sens : le faire au bénéfice des hommes.
La nudité de FEMEN, froide, agressive, dans des lieux qui ne se prêtent pas à cela incarne, selon moi cela et d’ailleurs les réactions le montrent. Si au départ ces femmes seins nus plaisaient, elles finissent par exaspérer et par provoquer des réactions disproportionnées. Il est écrit dans ce monument de sexisme « couronnes de fleurs et seins nus, à force de jouer avec les poncifs de l’éternel féminin, avec les mythologies croisées de la vierge slave de village et de la gogo girl [les Femen] servent-elles vraiment la cause des femmes ou plutôt celle de la société du spectacle ?« . Les poncifs de l’éternel féminin n’ont jamais gêné qui que ce soit à part les féministes, et curieusement cela devient un argument des réactionnaires ? En clair, selon les sexistes, une féministe doit désormais obéir à des règles schizophréniques ; elle ne doit être ni une mal baisée comme elle l’est habituellement, ni une pute comme le serait FEMEN.
Des critiques touchant le féminisme tout entier
Au départ, FEMEN avait le soutien goguenard et paternalistes des réactionnaires. Aujourd’hui elles ont leur haine totale, (Civitas parle tout de même d’elles comme d’une « milice antichretienne« ), elles ont été battues (en France, en Italie), emprisonnées à Bruxelles alors qu’elles manifestaient contre Poutine, voient des pages facebook souhaitant leur viol. Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu une telle haine à l’égard d’un groupe féministe, avec des gens (aka le ministère des droits des femmes) les accuser d’exagérer (Delphy m’entends tu ?), d’être bêtes, de ne pas avoir lu tout Beauvoir dans le texte, d’être manipulées par les hommes, d’être des prostituées et des actrices X.
Mais que de haine pour un groupe censé être insignifiant ? Je pense clairement que les mouvements féministes devraient se demander ce qui gêne tant les réactionnaires chez FEMEN. Critiquer certaines de leurs positions est évidemment nécessaire mais ces critiques me sembles dangereuses dans la mesure où les réactionnaires en profitent, evidemment, pour adopter un féminisme neo colonialiste et taper sur le féminisme tout entier.
Ainsi dans l’article de Marianne on peut lire :  »Bruno Roger-Petit l’explique dans ce texte. Pour lui, les Femen n’ont « rien à faire en France ». On est tenté d’approuver et de ne pas insister davantage puisque tout le monde en convient : la situation des femmes n’est pas la même à Paris, à Kiev, au Caire ou à Kaboul.  »
Un journal de gauche décide donc qui doit rester ou non en France et la valeur féministes des civilisations. Balayés DSK, le pape est ramené « à un vieil homme », tout va bien.
L’article va evidemment plus loin – vous en doutiez ? – taper sur FEMEN permet de taper sur l’ensemble des mouvements féministes (qualifiés de « nunuches ») et de discréditer le féminisme dans son entier.
Bruno Roger-Petit l’affirme avec la candeur d’un tartuffe qui s’ignore : « Sommes-nous à ce point si en retard démocratiquement qu’il faille avoir recours à des méthodes d’expression politique outrancière destinées à provoquer, à l’origine, des régimes autoritaires ? »
On aurait bien envie de lui balancer les chiffres habituels sur le viol, l’inégalité salariale et les violences conjugales  mais on aura compris que, pour lui, tout ceci n’est au final pas grand chose face aux REGIMES AUTORITAIRES.
Je prétends donc que la critique féministe  systématique de FEMEN ne fera qu’encourager les sexistes en tout genre, qui trop contents de trouver des dissensions au sein des mouvements féministes, en profiteront pour déconsidérer le féminisme tout entier. Je ne peux imputer cela à FEMEN qui, je le rappelle, sont et restent des femmes immigrées en France c’est à dire des citoyens de sous catégorie. Lire par exemple que « Les Femen, c’est comme le PS : ce n’est pas parce que tu te revendiques d’une politique que tu n’es pas en train de la trahir à la hache! » c’est oublier un peu vite que le PS est un parti d’hommes blancs hétérosexuels avec une puissance financière et politique (il me semble qu’ils sont au pouvoir en France mais je peux me  tromper) que n’a pas et n’aura jamais FEMEN.


(Attention une analyse partielle de ce texte suit).

2 commentaires:

  1. "Structure psychologique machiste", merci pour l'expression qui décrit bien l'intériorisation de la domination et de l'aliénation. "Personne n'aime être associée à une victime, à une dominée" ! Qu'est-ce que c'est vrai ! C'est forcément douloureux, et pourtant qu'est-ce que c'est libérateur aussi.

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  2. Oui, je trouve comme toi cela incroyablement libérateur mais insuffisant. Il faut encore réviser sa perception que l'on a des autres femmes et c'est n'est pas un mince boulot. Plus tôt on aura ressenti le machisme, plus tôt on aura également assimilé ses injonctions. Elles sont là et travaillent à notre insu contre les autres femmes si on n'y prend pas garde. On se retrouve à être indignée par le comportement machiste et le dénoncer tout en portant un regard complètement machiste sur les autres femmes et réclamer d'elle de la mesure, de la douceur, de la patience, de la chasteté, de la déférence envers le mâle. On doute de leurs compétences et on continue malgré soi à en trouver plus chez les hommes. On continue à attendre leur reconnaissance qui nous semble compter plus que tout. Bon, moi ca y est, j'ai dépassé ce stade, je crois. Et je fais gaffe.
    On remarque d'ailleurs que les femmes qui ont été moins blessées par le machisme sont plus tolérantes envers leur sexe, d'une tolérance naturelle, pas d'une tolérance qu'elles se forceraient à avoir par idéologie. Cette tolérance naturelle, il faut la retrouver, l'entretenir, la faire grandir.

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