Pages

dimanche 26 mai 2013

Cannes, festival de couilles qui non contents de faire du cinéma de glandus causent avec leur bite


Quand le Festival de Cannes part en couilles.

Par • 26 mai, 2013 • Catégorie: Connards ordinaires, en une, Tu sais pas quoi

J’aime et je respecte profondément le cinéma mais si le Festival de Cannes devait durer plus longtemps, je crois que je me mettrais sérieusement et activement au téléchargement illégal de films sur les internets.
C’est quoi ce foutage de gueule ? Un Festival de la Connerie ? Depuis quand le tapis rouge s’est transformé en divan psy pour gens déglingués ? On est là pour le cinéma bordel pas pour écouter leurs plaintes geignardes, leurs petits états d’âmes et autres considérations existentielles foireuses et on s’en fout royalement de savoir si Polanski chie mou ou dur.
Trop de bling bling tue t-il le film ? Plus le temps passe, plus j’ai du mal avec ce Festival au luxe tapageur. Les premiers jours, on s’enthousiasme, les yeux plein d’étoiles  devant Canal+ : tout ce people magnifique, ces robes chatoyantes et ces bijoux qui claquent ! Puis les jours passant, l’opulence se fait insolence et ce déferlement de paillettes finit par éclipser notre sujet premier, à savoir le cinéma. On était là pour ça à la base, non ?
J’ai bien conscience que tout ce faste permettra à deux ou trois obscures petits cinéastes birmans de se faire enfin connaitre du grand public mais ce au détriment de combien d’autres tout aussi, voire plus, méritants ? Ces petits cinéastes méconnus ne sont-ils pas juste la « bonne conscience » d’un 7ème Art qui a salement tendance ces derniers temps, à verser dans le fric, le copinage et l’influence au mépris du réel talent ? Je m’interroge.
Et c’est dans ce contexte des plus mitigés que surviennent les trop nombreuses gouttes qui font déborder la coupette. Commençons par l’anecdote putassière de François Ozon :
La prostitution est un fantasme pour beaucoup de femmes.
déclare t-il sans sourciller. D’où sort ce type pour proférer des inepties aussi grossières ? Entend t-il par « prostitution », beuverie sur la croisette, tape dans l’dos et léchage frénétique de pompes pour l’éventuelle obtention d’une aide financière à la réalisation de son prochain film ? Ou bien parle t-il réellement de cette misère sociale qui poussent certaines femmes (et hommes) à vendre leur propre corps pour survivre ? Sait-il seulement que la prostitution ne se limite pas exclusivement à la « belle » histoire de Zahia et son happy end rose et en dentelle sous le regard bienveillant de Lagerfeld ? Ignore t-il que les putes, escort girls pardon, ne font pas que fouler les moquettes moelleuses du Martinez au bras de gentlemen courtois et excitants mais exercent aussi leur triste profession en des endroits bien moins scintillants pour ne pas dire carrément glauques au risque de leur vie, entre foutre malade et clients agressifs ? A quoi dois-je m’attendre d’un réalisateur à ce point déconnecté des réalités ? Ses films sauront-ils encore me « parler » avec un melon pareil ? L’avenir professionnel d’Ozon se jouera t-il dans la (sa propre) SF ?
2ème acte : QUI A DÉTACHÉ ROMAN ? Qui a ôté la laisse électronique de Polanski lui permettant par là même de s’échapper de son chalet suisse en direction de la Croisette pour y déverser des idioties plus grosses que le cul de sa belle-soeur ?
Je pense que cette tendance à vouloir mettre les hommes et les femmes à égalité est purement idiote. Je pense que c’est le résultat des progrès de la médecine. La pilule a beaucoup changé les femmes de notre temps, en les masculinisant.
Et si t’arrêtais un peu de penser, bichon ? Roman, je t’ai longtemps aimé d’un amour singulier mais tes frasques à répétition, tes dérapages et les accusations qui pèsent sur toi ont fini par user ma miséricordieuse patience. Et tu sais de quoi j’rêve là ? Qu’une armada de meufs sortent de l’ombre, mais des meufs surtout pas « masculinisées » hein, des meufs qui ignorent tout de la pilule et qu’elles viennent sonner à ta porte en brandissant des tests de reconnaissance en paternité tout en exigeant les pensions alimentaires qui vont avec. Juste ça, pour t’apprendre que les « progrès de la médecine » ben t’en bénéficies aussi un peu, gros tartufe que tu es va.
Et un peu plus loin, on refoule gentiment mais prestement des braves bécasses comme Nabila ou Afida pour ensuite dérouler le tapis rouge avec fanfare et majorettes pour DSK C’est donc devenu ça, le Festival de Cannes ? Une tribune libre et ultra-médiatisée dédiée à la bêtise beauf ? Une Hymne à la stupidité machiste ? Je sais bien qu’il y a encore, malgré tout, de la passion pure, du vrai et du sincère sur Cannes, je trouve juste dommage qu’on laisse une poignée de malotrus puissants et braillards gâcher la fête. Qu’ils fassent des films et qu’ils se taisent, c’est finalement tout c’qu’on leur demande, on saura juger des mérites du travail de chacun par nous même, qu’ils ne s’en fassent pas pour ça.


Sur le blog de Megaconnard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire