Pages

samedi 16 novembre 2013

Soumettre le monde à son envie de baise #AntoinelaSaumure

A Berlin où la prostitution est un "métier comme un autre", voici la "vision" quotidienne à laquelle les enfants des écoles maternelles et primaires de certains quartiers comme celui de Tiergarten, sont confontrés lorsqu'ils rentrent de l'école.
Question des enfants qui ont exactement l'angle de vision de la photo :
- Pourquoi elle a pas de culotte, la dame ?
Réponse de maman/papa à sa petite fille :
- Euh...je sais pas. Regarde pas. Viens, dépêche-toi, on est en retard.  

Étonnant, non ?

Alors que la réponse correcte est :
- Tu vois, c'est un métier. Cela s'appelle "travailleuse du sexe". Tu sais, la "moumou" (en all. pour petits, "foufoune" se dit "moumou") ? Et ben, elles la vendent. C'est un métier.
- Mais pourquoi ?
- Parce que nous vivons dans un monde où quand les papas veulent du sexe, ils veulent du sexe. C'est obligé qu'ils en aient avec une jeune fille qui montre au préalable que son cul est beau. Car, il faut que des filles se sacrifient, c'est monsieur Tavoillot qui l'a dit à la télé. Et monsieur Tavoillot, c'est un philosophe !
- Euh... mais moi je veux pas me promener sans culotte quand je serais grande ! Et je veux pas vendre ma moumou !
- Ah mais ce n'est pas toi qui décide, hein ! Si tu es trop jolie et si on veut que tu te sacrifies, on peut te prendre devant ta maison, te violer et te mettre dans le coffre de sa voiture pour te vendre à une maison de passes. Cela se fait, tu sais ! Après tu diras à la police que tu es volontaire sinon ils pourraient venir faire du mal à ton papa et à ta maman. Tu ne veux pas que papa et maman aient du mal, si ?

Petite fille se met à pleurer.

- Oh ne soit donc pas si chochotte, puisque je te dis que c'est un beau métier. Monsieur Antoine, il appelle même cela l'"art du lit". 
C'est de l'ART !
(Je passe sur le dialogue que cela donnerait avec un petit garcon, soulagé que les filles vendent leur "moumou" et pas lui son "loulou" et qui apprend avec fierté qu'il est du côté de l'acheteur + les jeux que ces informations seraient susceptibles d'engendrer entre filles et garcons. Voilà pourquoi, avec toute la bonne volonté du monde, les parents n'arrivent pas à dire autre chose que - Euh...je sais pas. Regarde pas. Viens, dépêche-toi, on est en retard. Et surtout voilà à quoi sont confrontés des parents vivant dans un univers où les "travailleuses du sexe" ont les droits de n'importe quelle travailleuse. Je vous laisse méditer là-dessus).

bon les Femen, elles trouvent que c'est du fascisme de soumettre le monde à son envie de baise et d'en faire une industrie avec des femmes dans le rôle de viande à consommer. Ce sont des sextrémistes qui n'ont pas écouté Tavoillot, Antoine et autres grands spécialistes de la cause du client de la prostitution. Les vilaines, elles ont même osé comparer un Éros Center à un camp de concentration nazi ! Non mais allô, koâ ! 

En fait, voilà trois jours que les journeaux parlent du projet du sénateur Frank Henkel qui veut restreindre la prostitution de rue aux horaires non scolaires. Je suis sûr qu'Antoine trouve qu'il est enfermé dans des "dogmes" et qu'il faut absolument qu'il se libère.
Je lui suggère de venir en discuter à Berlin avec l'intéressé.

17 commentaires:

  1. Une lecture pour nos grandEs défenseurEs du viol tarifé

    "Prostitution et métaphore économique"

    http://www.feministes-radicales.org/2012/08/29/prostitution-et-metaphore-economique/

    RépondreSupprimer
  2. La prostitution est une des formes du colonialisme .....
    Les gens qui sont favorables à la prostitution sont des colonialistes .....
    Le corps féminin colonisé par L'HOMME TOUT PUISSANT .....
    C'est un colonialisme ....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sauf qu'ici c'est la prostitution qui colonise l'espace. C'est une contre-colonisation du coup.

      Supprimer
  3. Magnifique Euterpe! La prostitution, c'est du concret, pas des discours de salons. La prostitution cristallise et entretient les inégalités femmes-hommes, elle est le verrou qu'il faut faire sauter pour pouvoir avancer dans cette direction. Tu mets bien en évidence que c'est sans doute l'outil essentiel du patriarcat. Merci, je diffuse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Lora ! C'est du vécu, hein, d'ailleurs ! On ne peut pas dire aux enfant.e.s ce que ces femmes font et, en même temps, ne rien leur dire est perturbant aussi parce qu'illes restent seul.e.s avec leurs questions auxquels aucun.e adulte ne veut répondre.
      Cela ne se passe pas à côté d'écoles de gens défavorisés bien au contraire. Ce n'est pas là que les prost. opèrent. A partir du moment où la prostitution est "un métier comme un autre", il n'est plus question de parler de "racolage", ou de les limiter de quelque facon que ce soit. Tout est permis pour leur "pub" !
      C'est pourquoi l'annonce de Henkel suscite des protestations. S'il veut restreindre les sorties des prosti-tuées cela veut dire que, ben non, alors finalement la prostitution n'est pas un métier comme un autre et, donc, que tout est à revoir de fond en comble !
      Le problème, c'est que même les bourges voient maintenant des putes se promener en tenue choquante sous leur balcon, Il y a explosion de la prostitution et cela finit par les déranger aussi. Ils ont des gosses et tous bourges qu'ils sont leurs gosses posent les mêmes questions que ceux des non-bourges.

      Supprimer
    2. Peut-être que cette logique de "métier comme un autre" appliquée à la lettre va faire exploser le système.
      Parce qu'il faut alors dire clairement que garçons et filles n'ont pas la même place dans la société, dire que le désir et le plaisir sexuel, c'est pour les garçons, et que les filles doivent s'y plier, dire que les femmes sont au service des hommes, dans tous les domaines : éviter toute frustrations aux hommes, telle est la mission des femmes.
      Je ne sais pas si les petits allemands ont des cours d'éducation sexuelle, je ne vois pas comment ce serait donné. En Belgique, c'est un cours ou deux sur la reproduction, qui fait partie des tâches féminines...

      Supprimer
    3. De mon point de vue, il ne faut jamais se dire qu'après le pire, le meilleur va s'installer DE LUI-MÊME.
      On a vu qu'après Tchernobyl, on a eu Fukushima. Est-ce qu'on démonte les centrales nucléaires pour autant ? On voit qu'en Inde, il n'y a bientôt plus de fille mais est-ce qu'on arrête de tuer des petites filles ?
      SI ON NE FAIT RIEN, on n'obtient rien d'autre qu'une aggravation de la situation.
      Pour ce qui est de l'éducation sexuelle, en Allemagne comme ailleurs, elle est surtout clinique. Mais le clitoris reste toujours tu. Anne-Cécile Mailfert en a parlé à l'émission de "Ce soir où jamais" à propos de la prostitution mais personne n'a vu le rapport. Elle n'a de toute façon pas eu l'occasion de dire où il se trouve, monsieur Taddei ayant eu pour mission (?) de ridiculiser la position antiprostitutionnel.

      Supprimer
    4. Dans le même registre, et puisque monsieur Antoine nous parle de la Nouvelle-Zélande, voici un article qui fait un peu écho au mien :
      http://www.masculin.com/culture/6398-en-nouvelle-zelande-prostituees-sont-des-vandales/

      Supprimer
  4. "Euh... mais moi je veux pas me promener sans culotte quand je serais grande ! Et je veux pas vendre ma moumou !
    - Ah mais ce n'est pas toi qui décide, hein !"

    Il est bien connu que les petites filles allemandes sont forcées à devenir des prostituées.

    "on peut te prendre devant ta maison, te violer "
    Je ne crois pas que les lois sur la prostitutions influent sur les viols...


    Un article partisan mal rédigé

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est bien de commenter la forme quand on n'a rien compris au propos. Ce n'est partisan comme procédé, ça, pas du tout. De plus :
      "Je ne crois pas que les lois sur la prostitutions (sic) influent sur les viols..." ... what ?
      Pour les ignares : les futures prosti-tuées, on commence par les violer pour qu'elles sachent "wo es lang geht" comme on dit en patois local !

      Supprimer
    2. Je trouve que le commentaire d'ano minus sent son jégoun avarié .... Ou alors un copain du tout à l'égoût peut être .....

      Supprimer
    3. Complètement. Et l'autre là-dessus son Élie également avarié + particulièrement bouché (ou boucher).

      Supprimer
  5. et les trans?et les travestie?il n'ya que des jeunes femmes mineures selon vous qui font ce "metier"(pour que vous compreniez mon opinion,je reve d'un monde sans prostitutions aussi).et il n'ya que des hommes en clients aussi?c'est chier allegrement sur cette mode bourgeoise et feministe que sont les excort boy,et qui se developpe!a tout generaliser,on perd en credibilité

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Anonyme : l'article a trait aux prosti-tuées QUE LES ENFANTS CROISENT EN SORTANT DE L'ÉCOLE À TIERGARTEN (BERLIN) (entre autres quartiers). IL NE S'Y TROUVE PAS DE TRANS NI D'HOMMES ENCORE MOINS LE CUL À L'AIR.

      Apprends à lire.

      Supprimer
    2. wow capslock,so much anger,wow

      Supprimer
    3. capslock was necessary here

      Supprimer