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mercredi 8 juillet 2015

Causette et Causeur = puant bonnet et bonnet puant

Causeur récidive contre ses ennemies jurées, les féministes, avec un numéro spécial massacre à la tronçonneuse qui leur est consacré. Même si la tronçonneuse en question est collée dans les mains du modèle de couverture (un mélange d'Inna Shevchenko et de Sophie Gourion) censé représenter le monstre à abattre.
(Toujours pervertir le message !)
Dans son style constructif et subtil habituel, le magazine qui se veut super poilant se défoule avec des titres comme "Et le féminisme créa la pouffiasse". Mais ne désigne pas par là, comme on pourrait le croire, sa rédactrice en chef, un poil aspirante tenancière de bordel, Elisabeth Levy(-la-Saumure-touche-pas-à-ma-pute), ni l'ex-star du porno, Brigitte Lahaie, reconvertie en experte sexuelle radiophonique, et qui signe un article dans ce torchon. Pourtant cette dernière n'hésite pas à sommer les épouses de mettre fissa leurs orifices à la disposition de leurs maris sinon on va prostituer des filles, qui sait, mineures, venues à grands frais du Nigéria.
Le niveau Boko Haram est atteint.
Lévy-la-Saumure applaudit.

Je ne m'étendrais pas sur les autres subtilités de cette poubelle d'extrême-droite masculiniste qui n'a aucun intérêt à part de donner de graves envies de Carmagnole, je préfère parler de la réponse d'un autre magazine, qui se proclame pro-féministe celui-là : Causette Le Mag. Ce journal ne considère pas les féministes comme de dangereuses créatures convaincues d'éradiquer le (vrai) mâle, non, pas du tout, il les prend pour de braves idiotes à apprivoiser avec des colifichets.
Répondant soi-disant à la "charge anti-féministe" de ce coquin (?) de Causeur (moi je dis "facho" mais Causette dit "conservativo-polémico-provocateur" comme c'est mignon !), il y va de sa révérence envers l'impératrice Elisabeth Lévy dite Sissi-la-Saumure et note que cette dame, élégante (de son point de vue) met du vernis à ongles.  Il enjoint (donc ?) ses lectrices à envoyer des photos de leurs ongles vernis pour prouver  qu'elles sont... PAREILLES ! Formidouble. Les féministes sont capables de porter du vernis à ongles exactement comme la patronne d'un magazine fasciste, voilà ce qu'il y a à répondre à Causeur et c'est comme ça que Causette, le magazine "engagé" "dénonce" son collègue. Lévy et ses 343 salauds doivent être salement impressionné.e.s !  

Sinon (dixit hypocritement Causette) il paraît que l'on va ENFIN arrêter de confondre les deux magazines... euh, non, on ne peut pas les confondre : l'un est ouvertement immonde, l'autre dissimule avec une habileté très moyenne qu'il est complice du premier.

vendredi 26 juin 2015

l'affaire d'Outreau a été politiquement conduite pour discréditer à jamais la parole des enfants victimes

Extrait d'un article paru sur Agoravox à propos de l'affaire d'Outreau :

« .....
- Juillet 1997 : quelques personnes d'Outreau (des travailleurs sociaux ?) viennent en Belgique à l'occasion d'une marche blanche organisée dans la ville côtière de La Panne pour témoigner d'une attitude inadmissible de la Justice du Pas-de-Calais qui, selon eux, ferme les yeux sur un réseau pédocriminel comprenant des " personnalités locales ". Ils s'adressent à moi et je leur conseille de prendre langue avec Carine et Gino Russo, parents de l'une des victimes de Marc Dutroux, ainsi qu'avec le journaliste Michel Bouffioux, tous trois présent à cette manifestation. Je n'ai pas eu connaissance des suites.
- 1999/2000 : une cellule des Renseignements généraux français est venue en Belgique enquêter sur l'affaire Dutroux et son traitement par la société belge, société civile comprise. Cette cellule s'est également adressée à moi et m'a avoué, lors de notre deuxième rencontre, à Lille, avoir été mise sur pied pour éviter que la France ne soit déstabilisée par une affaire de même nature que l'affaire Dutroux.
- Juillet 2001 : Thierry Billard, directeur littéraire aux éditions Flammarion, m'a révélé que l'éditeur subissait une pression politique et diplomatique qu'il n'avait jamais éprouvée à un tel point, pour renoncer à la publication du livre Dossier pédophilie, le scandale de l'affaire Dutroux, co-écrit par un journaliste d'investigation luxembourgeois, Jean Nicolas, et moi. Devançant la capitulation imminente de l'éditeur, Jean Nicolas, homme vénal, je le découvrirai plus tard, mais remarquable "fouille-merde", était parvenu à se procurer les fichiers informatiques de l'ouvrage chez l'imprimeur et a menacé Flammarion de publier ailleurs notre livre, ce qui a décidé Flammarion à éditer notre travail pour le saboter dès la sortie. Je pourrai vous détailler tout cela. Il y a eu deux suites judiciaires à cette affaire, l'une à Paris en 2001, l'autre à Bruxelles, nouée également en 2001 elle vient de trouver un épilogue en cour de Cassation de Belgique.
- Juillet 2001 toujours : les autorités belges sabotent la commission rogatoire internationale du juge Fabrice Burgaud, visant notamment à documenter le volet de l'enquête concernant l'huissier Alain Marécaux. Lorsqu'enfin l'autorisation d'enquêter en Belgique fut accordée au juge français, le ménage avait été fait.
- 1er mars 2004 : ouverture du procès Dutroux, Nihoul et consorts à Arlon.
- 4 mai 2004 : ouverture du procès d'Outreau à Saint-Omer.

Les faits que je résume par cette chronologie sommaire ouvrent nécessairement l'hypothèse que l'affaire d'Outreau a été politiquement conduite pour discréditer à jamais la parole des enfants victimes. Pour vérifier la pertinence de cette hypothèse, il faudra examiner les basculements de la presse tant en Belgique qu'en France, comparer les dynamiques des deux commissions parlementaires, reprendre le fil de l'instruction belge et le comparer avec celui de l'instruction française, y compris les instructions d'audience en cours de procès. Et faire ressortir par des faits les blocages internes des deux côtés. C'est un gros travail mais tous les documents existent, les témoins aussi. La condition faite à tous les enfants, victimes passées, présentes et à venir, nous l'impose. Nous l'impose à tous, qui que nous soyons. 

Je suis bien entendu, Maître, à votre entière disposition,

Frédéric Lavachery

Président du Centre Haroun Tazieff pour les Sciences de la Terre.

mercredi 24 juin 2015

"Je ne sais pas si la justice a été rendue (...)"

Titre de l'article = citation de maître Forster à l'issue du procès Outreau 3 : "Je ne sais pas si la justice a été rendue mais elle a été énoncée".

(Je reproduis ici un article sur celui qui vient d'être RÉ-acquitté dans l'affaire d'Outreau. Mais des témoin(e)s possiblement à charge ont été gentiment invité(e)s à rester chez eux si l'on croit cet article. Les témoin(e)s que l'on a convoqué(e)s, on se le rappelle, ont été les ancien(ne)s acquitté(e)s d'Outreau 1 qui ont tous assuré ne pas connaître l'accusé et dans la foulée qu'il est innocent. Il est donc désormais possible de venir proclamer l'innocence d'inconnus (sans "e" parce que cela ne doit valoir que pour les hommes) si un avocat vous le demande gentiment. Mais, pourquoi faire, s'il est inconnu, me demanderez-vous ? Réponse : parce que !).

Article tiré de Le blog de Caprouille publié sur Médiapart

samedi 20 juin 2015

SILENCIÉE !

Je l'apprends à mes dépends : il est interdit de dire qu'Outreau n'est pas synonyme d'erreur judiciaire, d'accusation à tort et de tort qui tue.

La presse est unanime même la presse dite indépendante comme, entre autres, le Canard enchaînée (cf. son article "Outreau tous les jours" n° du 10.6) : il faut se méfier des enfants menteurs qui accusent à tort de pauvres adultes innocents d'avoir porté atteinte à leur intégrité car ils font cela uniquement dans le but de leur nuire.
Et cette nuisance, à partir du procès d'Outreau qui a reconnu 12 victimes de viols et de proxénétisme mais n'a trouvé aucun client, a un nom : Outreau.

Oui, car les enfants sont par essence anti-adultes et conspirent volontiers entre eux jouant de leur faiblesse (qui n'est qu'apparente, bien sûr) pour crier "au viol" dès qu'on leur refuse une faveur, un bonbon, un jouet, la télé, que sais-je. Des tyrans en herbe, des dictateurs en jupette et culotte courte, des sournois(es) en couche jetable, des monstres en barboteuse, de la malfaisance imberbe et miniature perfidement à l'oeuvre.

Sur twitter il existe un hashtag "Outreau" où tous les tenants de la thèse des mensonges et des "faux souvenirs" d'enfants se réunissent pour communiquer des liens attestant la très grande valeur valable de leur théorie de la conspiration enfantine + se tiennent chaud à coup de "révisionnistes" (l'anathème suprême contre leurs opposant.e.s) leur petit mot fétiche.
Sur le même hashtag d'autres intervenant.e.s dont moi, martèlent, à l'inverse de ces négationnismes du pédosadisme, que la théorie des enfants menteurs ou atteint d'Alzheimer est extrêmement dommageable pour les enfants victimes car, en étant considérés À PRIORI comme menteurs/euses, ils sont tout simplement contraint.e.s de se taire.

Dans le premier jugement d'Outreau, on a vu l'avocat de la défense traiter directement les enfants de menteurs après qu'ils aient été placés dans le banc des accusés. Cet acte est une infraction totale à toutes les conventions des droits de l'enfant signées par la France mais pas un.e journaliste pour le dire !

Nier que l'intégrité des enfants peut être violée quand un adulte enfreint ses limites physiques sans son consentement c'est laisser la voie libre aux violeurs d'enfants, cela tombe sous le sens!

Mais voilà : pour les théoriciens du mensonge enfantin et de sa mémoire défaillante, il n'y a tout simplement pas de violeurs d'enfants. Et s'il y en a, ce n'est ni en écoutant les enfants, ni en écoutant les parent(e)s/tuteurs/trices protecteurs/trices, ni non plus les pédopsychiatres, ces "faux-sachant.e.s" (sic) qu'on peut le savoir. C'est seulement si le violeur d'enfant en parle lui-même tout seul comme un grand. Et encore. Il aura confondu.

Alors toutes les personnes qui cherchent à remettre le discours à l'endroit, car l'enfant n'est évidemment pas dans une position de force par rapport à l'adulte, sont dénigrées, diffamées, moquées, harcelées, discréditées, clouées au pilori tout particulièrement dans les médias, propagandistes actifs de la doxa du mensonge enfantin.
En dernier on remet en cause le CV de ces défenseurs/euses. Il faut les réduire à néant, les faire taire également. Ca va donc très loin.

Faisant partie de la catégorie des indigné.e.s de ce mouvement particulièrement agressif de silencieurs d'enfants et de leurs défenseurs/euses qui sévit sur twitter sous le hashtag "Outreau" (mais pas seulement malheureusement), et m'efforcant de combattre les auteurs avec certaines de leurs armes (CV, par exemple), j'ai découvert que l'un d'entre eux a des ennuis avec la justice et a même fait de la prison. Ce qui de mon point de vue annule sa crédibilité mais l'administration de twitter semble voir cela différemment.

j'ai été signalée par cet ancien interné en psychiatrie* à qui l'on a même retiré les enfants. Chose qu'il publie sur son blog et dont il ne fait aucun mystère, bien au contraire. Il répand allègrement ces infos sans le moindre égard pour ses deux filles et cela dans tous les coins du net, afin d'hurler à l'injustice (sans quoi je ne l'aurais logiquement pas su). Il m'accuse d'avoir mentionné cet élément de sa vie dont il fait pourtant étalage et bien que l'ayant signalé à mon tour pour harcèlement, je n'ai pas obtenu son éviction. C'est moi aujourd'hui qui suis interdite d'accès sur twitter !
  

Silenciée à mon tour.

Outreau n'est donc pas synonyme d'erreur judiciaire mais bien d'Omerta.

*je me suis trompée précédemment sur son type d'enfermement

dimanche 29 mars 2015

Quand "Causeur" volent nos causes et nos martyres

Il paraît que nous devons nous estimer heureuses, nous, les femmes, car nous n'avons pas Daesh en Europe et, de ce fait, la chance insigne de n'être ni tuées, ni violées, ni vendues, ni mutilées, ni lapidées ni décapitées.
Il paraît queue.
Et en attendant, faisons en sorte qu'avec nos éternelles revendications, nous ne provoquions pas le destin.


Le magazine néoconservateur et masculiniste Causeur, créé pour rétablir l'équilibre de l'inégalité H/F dangereusement compromise (si, si) un jour, par l'apparition surprise d'un magazine teinté par endroit de ce qui aurait plus ou moins l'allure de féminisme (Causette Le Mag), nous le gueule à la face avec postillons ajoutés. C'est un certain Brighelli qui jette l'anathème en ces termes plein de respect et de sens du dialogue : "Bande de punaises qui n'a rien d'autre à foutre que d'emmerder avec vos conneries le gentil mâle blanc féministe occidental, allez donc vous faire décapiter en Irak, crétines bornées !" (je condense un peu les termes de ses deux articles).

Que ce magazine ait été créé pour veiller au maintien de l'oppression des femmes, et que ce distingué auteur y pique ses crises d'hystérie, est déjà en soi assez pitoyable, mais l'affront réel fait aux féministes et, en même temps, la preuve que nous avons bien affaire à des individus sans don, sans talent, sans imagination, sans goût et, de plus, jaloux, mesquins et malhonnêtes, c'est qu'ils pillent sans vergogne nos causes et slogans qui ont servis à nos combats afin d'en faire leur bannière, c'est qu'ils déterrent nos mortes pour s'en faire un paravent.

Minable !
Lamentable !
Ignoble !

Tout le monde se souvient du très ridicule manifeste des 343 salauds qui consistaient à revendiquer le droit de violer des femmes pauvres contre un peu de l'argent hérité de papa, et dont le nom avait été volé au dur combat féministe pour le droit à l'avortement. Et bien Causeur récidive, mais en se servant, cette fois, d'une combattante à qui ils ont coupé eux-mêmes la tête, pour nous blâmer de demander de changer les termes de la déclaration des droits du zob.

"Au secours, Olympe de Gouges, reviens, elles sont devenues folles" titre Brighelli pour venir au secours d'un autre soldat du patriarcat, un dénommé Laurent Bouvet. Ce dernier s'est fendu d'une analyse aussi insultante que pétrie d'ignorance envers le manifeste mis au point par Zeromacho en vu de modifier les termes excluant les femmes de la déclaration des droits qui se voudraient pourtant pan-humains.
Cet obsédé des mouvements identitaires, voit donc dans la démarche de faire apparaître les femmes dans le texte de 1789, une sorte de revendication identitaire. Malgré ses efforts surhumains pour ne pas apparaître sexiste, il trahit involontairement sa vision machiste de la femme comme sous-espèce, créature atypique affublé d'un particularisme génétique rare (ou pas) à l'instar de la trisomie, l'homme étant le prototype de base de toute espèce. Sa perfection.
Le FN pense à peu près la même chose des immigréEs.

Mais ces deux machistes à tendance fascistes ne veulent surtout pas passer pour ce qu'ils sont.
Ils ont honte ! Ils ne supportent pas d'être traités de réacs, de beaufs, de gros ringards passéistes repliés sur leurs privilèges.
Ils veulent être féministes.
Oui vous avez bien lu. Non ce n'est pas contradictoire.
Les masculinistes qui ne s'assument pas sont ainsi.
Ils ne supportent pas d'être percus comme des privilégiés, ils veulent être des non-privilégiés eux aussi. Ils ne supportent pas du tout que les féministes aient ce qu'ils considèrent comme un PRIVILÈGE (à leurs yeux) celui d'être des non-privilégiéEs.
Donc les féministes, c'est eux.
Car il leur faut TOUT.
Rien ne doit leur échapper, tout doit leur appartenir.
Ils sont là pour tout posséder et distribuer les miettes de leurs possessions quand bon leur semble et à qui ils veulent.
Que personne ne prenne d'initiative sans les consulter !
C'est leur pensée qui compte et aucune autre !
Ils savent tout, ils ont tout vécu, ils ont été partout et même le militantisme qui ne les concerne pas est à eux.
Pour défendre Laurent Bouvet, Brighelli met dans les mots-clés de son article "Gouines rouges" pour que, surtout, on ne se méprenne pas. IL EST FÉMINISTE et DE GAUCHE ! Il a milité avec les Gouines rouges ! Qu'il mentionne son prétendu militantisme dans un journal ultra libéral de droite , n'est pas un problème pour lui. Son supposé passé justifie son présent.
Et puis, d'après lui, c'est le mouvement Osez le Féminisme qui est anti-féministe.
En tapant sur Osez le Féminisme il fait même oeuvre de féminisme.
Matraquer c'est protéger. Insulter c'est respecter. Être un mascu c'est défendre les droits des femmes.
Et s'accaparer leurs symboles puis s'enfuir avec, en courant, tout en aboyant des insultes, suffit à faire d'eux des féministes, pensent-ils.

Donc, le féminisme, les Gouines rouges, le MLAC, les 343 salopes, Olympe de Gouges ce n'est pas à nous, compris ? C'EST À EUX !

Du moins aussi longtemps que nous les revendiquerons, hein, parce que sans cela ils s'en fichent complètement. Quand nous arrêterons, ils jetteront tout ceci discrètement à la poubelle. L'essentiel étant que nous n'ayons rien, et eux, tout.


Heureusement, certains hommes aussi en ont marre de ces vampires qui vident tout de leur contenu et qui n'ont plus aucune vie propre quand ils ne peuvent plus nous priver de la nôtre.

Mais avec son manifeste pour un changement de la déclaration des droits de tout-e-s, Zéromacho a réveillé les morts-vivants ce qui fait qu'ils sortent maintenant un à un de leur léthargie pour mordre.

Ces minables sont malheureusement capables de tout. Non contents d'avoir décapité Olympe de Gouges, ils veulent maintenant en faire un symbole du masculinisme.
Ce n'est pas nouveau.
Le FN s'est bien emparé de Jeanne d'Arc qui n'a jamais fait la guerre par racisme ni soif de sang mais pour permettre le retour de la paix après cent ans de chaos dû à l'incompétence masculine.
Incompétents qui ont permis qu'elle soit ensuite martyrisée.

Plus un parti est sale et masculin, plus il a besoin d'une image "pure" et féminine. Plus il est moisi, plus il lui faut se dissimuler derrière l'une de ses martyres comme si celle-ci l'avait été pour leur cause.

La père version.

Toujours.

(Actualisation du 31.3.15 : depuis la parution de cet article, l'agité Brighelli a, honteux et confus d'avoir ouvert un peu trop largement le bec, retiré "gouines rouges" de ses mots-clés. Amusant.... #oupas)

lundi 16 mars 2015

La Sorbonne : call me Sorbunny ! (actualisé)

L'insulte ne peut pas être plus grande, la gifle plus cinglante, le mépris aller plus loin.
À l'occasion de la journée des droits des femmes qui devrait avoir lieu toute l'année mais se limite encore et toujours au 8 mars, un PROXÉNÈTE était invité à la Sorbonne pour "débattre" de quoi ? De la légalisation de la prostitution ! Rien que cela. Bien que la France soit abolitionniste. Bien que la proposition de loi d'abolition votée l'année dernière à l'Assemblée ait enfin trouvé le chemin du Sénat où elle sera présentée le 31 mars. Il paraît que la Sorbonne, LA SORBONNE !, n'est pas du tout au courant !!!!

La célèbre université parisienne donne donc une tribune à un proxénète "in honor of Women's Day".
L'honneur est hénôôôrme!
Il faut que la Sorbonne pense à inviter un néo-nazi à l'occasion des commémorations de la Shoah ! Ou Dieudonné  ! Ou un révisionniste !
Rien de tel qu'un criminel ou apologiste de crime pour défendre les droits des victimes, non ? Donc : rien de tel qu'un proxénète pour défendre les droits des femmes !   
Il est vrai que la légalisation de la prostitution vient TOUJOURS de l'impulsion d'un ou d'une proxénète. En Allemagne, ce fut le cas avec Felicitas Schirow dont depuis 2002 et la loi allemande faite sur mesure pour elle, les affaires prospèrent et qui, il y a peu, est parvenue grâce au cul/vagin/orifice buccal des Roumaines à se payer un nouveau cheptel de chevaux de course car son "dada" ce sont les courses de chevaux.

Le proxénète, qui n'a pas été invité aux frais de/de la contribuable, il n'en a pas besoin, le fric gagné à la sueur du cul des autres lui permet d'aller où il veut à la surface du globe, quant à lui, a ouvert sept "ranchs". Des ranchs de lapins apparemment. "Bunny Ranch" c'est leur nom.
Les deux personnages aiment bien mettre des corps réduits à l'état d'animaux sans parole à leur service.

L'affiche du "débat" signale la venue de la féministe Julie Bindel qui, selon celles qui la connaissent, n'aurait, paraît-il, pas la langue dans sa poche.


La Sorbonne ne semblait pas savoir que la contradictrice n'était pas une caricature de féministe facile à ridiculiser et l'a peut-être appris sur twitter la veille.
Angoissée, je présume, à l'idée d'humilier le boss de l'agriCULture ou plutôt l'agro-industrie des culs (le néo-libéralisme permet tout, du moment que ça rapporte, et la Sorbonne ne voit aucun mâle là-dedans) @DebattrealaSorbonne a donc décommandé habilement l'adversaire en lui apprenant au dernier moment que le déplacement serait à ses frais.
Un article publié sur lePlus-NouvelObs le raconte et, voyez-vous cela, l'article en
question a disparu tout de suite après avoir commencé à circuler sur FB et Twitter !

La personne qui l'a écrit était présente au non-débat et racontait comment le personnage sinistre ainsi que sa complice, une journaliste de la BBC (Liz Green), fervente partisane du marché du cul des autres, ont eu la voie complètement libre pour vanter les mérites extraordinaires de l'esclavage des filles dans une société où seuls les mâles ont du fric et dont la paire de couilles doit impérativement être vidanger dans un cadre que ne désavouerait pas l'EI. En effet, le pacha y est dans son harem*, les humains de sexe féminin n'y sont que des sexes ambulants en petites tenues.

Dans l'article, l'autrice rappelait que le proxénétisme est considéré en France par la loi comme une atteinte à la dignité de la personne et, à ce titre, est puni de sept ans d'emprisonnement.
En voilà une loi qui, pour la Sorbonne, est bien arbitraire, voyons, et doit pouvoir être à tout instant remise en question ! Il est vrai qu'UN état des États-Unis a légalisé la prostitution, donc... pourquoi pas toute la France ? Tiens, au fait, et la chaise électrique ? Cela ferait chic de ce côté de l'Atlantique, non ? Et la légalisation du port d'arme ? Tu ne veux pas en débattre Sorbunny ? Je suggère pour ce faire la journée des droits des enfants, sachant combien d'enfants sont morts victimes des armes à feu aux États-Unis !

Malheureusement nous ne pouvons plus lire l'article qui rendait compte de la charmante soirée promotionnelle dédiée aux maisons closes mais j'en ai restitué quelques bribes qui apparaissaient encore dans la recherche Google à l'insu des censeurs + trouvé le copié-collé d'un extrait.


C'est donc vrai : l'association étudiante "Débat en Sorbonne"organise un "débat" en anglais ayant pour sujet la légalisation des maisons closes, et donc du proxénétisme. ... se faire, les organisateurs ont invité Dennis Hof, un maquereau étatsunien
C'est dans le cadre des Journées des Femmes que Dennis Hof, le propriétaire multimilliardaire du Bunny Ranch, le plus connu de ses sept
C'est donc vrai : l'association étudiante "Débat en Sorbonne" organise un ... pour sujet la légalisation des maisons closes, et donc du proxénétisme. ... payer les 3€ d'entrée pour voir ce monument de misogynie capitaliste.
- Les étudiants se prêtent à un jeu rhétorique abstrait, déconnecté de la ... On ne nous laisse pas parler. Liz Green couvre la voix de ceux qui osent formuler des phrases affirmatives au lieu ...
Le proxénète fait sa pub sur les bancs de la Sorbonne. ... Liz Green couvre la voix de ceux qui osent formuler des phrases affirmatives au lieu ...
Le proxénète fait sa pub sur les bancs de la Sorbonne. ... parlé en Sorbonne, dans un costume Ralph Lauren comme pour ses ... d'un pays où le proxénétisme constitue un délit, passible de sept ans d'emprisonnement.
... prostituées dans ses divers bordels parfaitement légaux au Nevada. ....closes en Grande-Bretagne, selon le modèle made in Moonlite Bunny Ranch. ... d'un pays où le proxénétisme constitue un délit, passible de sept ans d'emprisonnement.

Compte rendu de la conférence icihttp://m.leplus.nouvelobs.com/contribution/1338582-.html#http://feminisme.fr-bb.com/t3322p15-un-proxenete-invite-demain-a-la-sorbonne-pour-debattre-
La seule contradictrice a cette éloge de l’exploitation « agricole » des femmes (agricole car le proxo invité est proprietaire d’un « Bunny Ranch ») Julie Bindel n’a pas pu venir. Les conférenciers et La Sorbonne ont prétendu que c’était pour « raison familiales ».
Voici ce qu’il en était ;
Alors je rentre chez moi, mais j’ai un doute qui persiste. Je trouve Julie Bindel sur Twitter, et lui demande pourquoi elle n’était pas là hier soir. A mon réveil ce matin, elle me répond et je discute plus longuement avec elle sur la manière dont la soirée s’est déroulée. Je lui apprends ce qu’on nous a dit : qu’elle était absente pour raisons familiales. Elle répond : « WHAT ? » Et elle m’apprend qu’elle n’est pas venue parce qu’au dernier moment l’organisateur lui a dit que tous les frais - transport, hôtellerie, restauration - seraient pour sa pomme sans indemnisation, et qu’elle ne serait pas payée un centime pour son intervention. Il lui arrive souvent d’intervenir gratuitement, me dit-elle, mais pas quand on lui annonce au dernier moment que ça lui coûtera 300£.
Pendant ce temps-là, sur Twitter, le propriétaire du Moonlite Bunny Ranch se vante d’avoir parlé en Sorbonne, dans un costume Ralph Lauren comme pour ses interventions à Oxford (Angleterre) et à Trinity College (Irlande).
                                Titre de l'article effacé : "Un proxénète à la Sorbonne (Paris IV)
(tout de suite après la publication de ce post, l'article a réapparu sur le site de Ressources P.)

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Au fait, la Sorbonne ne semble pas, en effet, savoir que dans un pays abolitionniste toute forme d'assistance à la prostitution est juridiquement condamnée et transforme son auteur en proxénète.
 N'oublions pas de commémorer la journée du scandale de Sorbunny tous les 11 mars avant que d'autres fuck, euh... facs, aient l'idée d'en faire autant !


*Il paraît que la Sorbonne s'est vendue à l'Arabie Saoudite. Ceci explique peut-être cela !