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jeudi 20 octobre 2011

Un bébé ça compte pour le CSA ? autant que des agressions sexuelles ?

Le CSA fait des reproches aux chaines nationales, il a été laissé trop de place à l’opposition ces temps-ci, du fait des primaires dont la majorité est très jalouse, jalousie avouée ou rentrée comme pour Copé.

Carton jaune du CSA aux chaînes de télévision envahies par le PS‎ Le Point
Primaire PS : carton jaune pour cinq grands médias‎ Le Figaro
Temps de parole du PS : le CSA adresse un carton jaune à cinq médias‎ France Info

C’est une première dans l’histoire du CSA : le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a mis en demeure trois chaînes et deux radios pour non respect du temps de parole politique. BFM TV, LCI, I-Télé, Europe 1 et France Inter ont trop donné de temps d’antenne au parti socialiste au cours des trois derniers mois.

Faut dire qu’il n’est pas donné à chaque parti d’avoir un sexuel pulsionnel dans tout lieu où il passe et voit une femme, ou alors les autres se montrent plus discrets.

Le CSA n’a qu’à attendre quelques jours voire heures et tout va s’inverser, Carla a accouché et nous allons en être informé à l’envi je parie. Mais une femme qui accouche et des femmes agressées n’ont sans doute pas la même valeur.

Carla Bruni-Sarkozy a accouché d’une fille

Je vous propose de lire ou relire attentivement un commentaire de Jacinto qui a pu passer inaperçu et qui justement analyse les professionnels :

Où l’on voit hélas que toute femme, quelle que soit sa condition, est potentiellement en situation d’être violée. Voire tuée. Dans un cas comme dans l’autre, ses droits moraux ne seront reconnus avec moins de difficulté que si son existence a été parfaitement « clean ». Dans tous les compartiments de sa vie antérieure. Et pouvoir le prouver. Ca rappelle ce qui s’est passé chambre 2806… L’agresseur, lui, n’a rien à prouver.
Ce qui caractérise la chronique des viols – et aussi des meurtres – c’est un simple mot : banalisation. C’est qu’on finit par s’y habituer, puis à relativiser, et enfin à renverser les charges. Ca rappelle toujours quelque chose, non ?
Illustration :
http://www.leparisien.fr/dsk-la-chute/dominique-wolton-dsk-a-choisi-les-mots-justes-19-09-2011-1614821.php

« Strauss-Kahn avait un destin présidentiel programmé, mais il a buté sur lui-même, sur sa folie, sur sa légèreté, comme il dit. J’ai trouvé émouvant de l’entendre affirmer qu’il n’a jamais joué de son pouvoir, de sa posture hiérarchique dans ses relations avec les femmes. Là encore, je le crois sincère. Simplement, les femmes qu’il approchait ne pouvaient pas faire abstraction, elles, de sa toute-puissance. » Sacré Wolton, il arrive à marquer des points contre le cours du jeu !

A force qu’on me le répète, je vais donc finir par en convenir, après Badinter, BHL, Séguéla, Finkielkraut, Levaï : on trousse une chambrière (JF. Kahn), mais il n’y a pas mort d’homme (J. Lang), pour violer il faut un couteau (Ivan Levaï), et « elles ne savent pas résister à son attraction » (D. Wolton). Donc c’est bien leur faute, hein. CQFD.
Merci, Monsieur Wolton, expert es communication (salarié du CNRS via nos impôts), de nous démontrer comment on pratique la banalisation. Ciblée, bien sûr.

Décidément que ce soit le CSA ou les spécialistes du décryptage ils se plantent, les citoyen/ne/s décryptent bien mieux les choses.

Sur le blog Pensée Libre

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