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vendredi 31 mai 2013

Heidi Horror Picture Show


Nackter Protest beim Finale von

Intervention des Femen pendant l'atroce émission télévisée des esclaves femelles (et contentes de l'être) : "Germany's next Topmodel" animée par Heidi Klum.

Les Femen ont été très vite sorties et la caméra s'est dirigée ailleurs mais elles étaient là et cela a un sens.

Réaction de Heidi Klum (la tête-de-mort blonde) : J'ai rêvé ou j'ai vu des seins nus ? Non, je crois que j'ai rêvé.

Quand on compare les tenues archi ridicules de ces porte-manteaux ambulants (manches et colliers métalliques (symbolisant les chaînes de l'esclavage ?) et maillot-string), on voit à quel point l'action seins nus des Femen est subversive.

Ici, l'une de ces émissions où Heidi Klum joue le rôle de la mère maquerelle (ou de la rabatteuse) qui sélectionne les filles les plus douées pour sourire et se contorsionner en état de sous-alimentation permanent. Cette émission est un crime contre les jeunes filles allemandes. Merci Les Femen d'être intervenues !

Voici la gagnante du dernier show (répondant au nom très spirituel de Lovelyn (16 ans))  :

Lovelyn Enebichi lebt ohne Terminkalender - gntm-lovelyn-enebechi-q
Foto: Thomas Lohnes / Getty Images
Quelle est bêêêêlle (surtout sa "robe") ! Les services de psychiatrie allemands qui se remplissent de plus en plus de filles souffrant de graves symptomes de dépréciation de soi comme l'anorexie, interdit à ses patientes de regarder ce show. Il représente un facteur de  stress énorme pour les adolescentes, expliquent t-ils.  

jeudi 30 mai 2013

Bordel Allemagne

Bordel Allemagne 
Comment l'État encourage la traite des femmes et la prostitution.

Titre intérieur : PIÈGE À FEMMES - on les leurre depuis l'Europe de l'Est vers l'Allemagne où elles sont obligées de se vendre pour quelques euros. De nombreuses femmes travaillent dans des conditions indignes - mais l'État soutient les trafiquants et les proxénètes (p.56).

(Dossier prostitution accablant pour l'Allemagne à l'intérieur du dernier numéro du magazine Spiegel. Pendant que la Propaganda Staffel cannoise de la misogynie la plus crasse nous vend la prostitution comme un fantasme naturel à la femme (dixit un homo mâle), les médias allemands se font de plus en plus critiques envers la politique allemande autour de la prostitution).

mardi 28 mai 2013

Les lesbiennes hétéros

Attention collision de poissons rouges ! Même un.e hétéro peut voir que ces deux femmes n'ont aucune idée du désir lesbien. L'amour lesbien joué par des hétéros c'est comme des Noir.e.s joué.e.s par des Blanc.he.s, commes des femmes jouées par des hommes : une supercherie. De plus, pourquoi l'autrice de la BD à la base du film primé a t-elle été caché.e au public ?

"Lesbophobie" (doublée de sexisme) ?

 (Détail de l'affiche (2012) de "Ich bin nicht Rappaport" au Schlossparktheater de Berlin (le Blanc barbouillé de fond de teint noir à la place d'un acteur noir a fait scandale (ici). Alibi du directeur du théâtre : on n'a pas trouvé d'acteur noir. Comme Gilles Jacob et Thierry Frémeaux qui ne trouvent pas de femmes qui réalisent des films. Comme Kéchiche quui ne trouve pas d'actrices lesbiennes (quant aux réalisatrices lesbiennes noires, c'est tout simplement un non-sujet)).

lundi 27 mai 2013

Thierry Frémeaux nous promet un festival 2014 FÉMINISTE (les films en compétition l'année prochaine) !

En exclusivité : les films en compétition à Cannes en 2014

Thierry Frémeaux n'a pas trouvé de réalisateur femme* cette année non plus (peut-être en 2015 ?) mais Najat Vallaut-Belkacem et Aurélie Filippetti ne se plaindront pas cette fois car il a visionné des films d'une beauté, d'une sensualité à couper le souffle ainsi que d'un propos totalement révolutionnaire dont seuls des hommes  sont capables. Néanmoins il a eu à coeur de retenir dans sa sélection des auteurs ayant fait le choix de thèmes féministes comme le viol, la contraception et la virginité.
Les femmes ne se sentiront pas lésées !

Dans son film intitulé sobrement "Le Viol", Francois Ozon nous raconte cette fois l'histoire d'un bel acteur de treize ans qui sera violé par sa costumière, une quadragénaire sulfureuse et subtilement perverse incarnée par Kate Winslett. Arrêtée par la police, elle réussit à s'enfuir après avoir séduit l'un de ses gardiens. Introuvable, elle se cache dans quelque pays étranger. Le jeune adolescent (incarné par Raphael Personnaz) a grandi et, après s'être entraîné aux sports de combat, part à sa recherche...quand il la retrouve, il  s'apercoit que les années ont laissé leur empreinte et que cette femme n'est plus la même.... de plus, elle es devenue une célèbre couturière que les plus grandes stars s'arrachent !

Déclaration de Ozon : le viol est dans la nature de la femme. Il fait parti de sa sexualité. Tout le monde sait cela !

Raphael Personnaz qui,grâce à la délicatesse du cinéaste, n'a pas trop souffert durant la scène cruciale, pourrait obtenir le premier prix d'interprétation masculine pour ce rôle difficile.

Avec "Nativité", Roman Polanski a réalisé, une fois n'est pas coutume, un film sombre et inquiétant d'une grande finesse psychologique : un couple qui s'aime à la folie vit isolé dans un paysage grandiose loin de toute civilisation. Cependant, une fois par semaine, Pénélope, la femme (incarnée par Emmanuelle Seigner, nommée au César de meilleur actrice dans un second rôle en 1998), se rend à un cours de tapisserie. Les autres participants la voient tour à tour grossir puis maigrir et s'étonnent, jusqu'à ce que le seul homme du cours, un homosexuel courageux (interprété par Pierre Niney), décide d'enquêter. Pénélope qui dit de ne pas avoir d'enfant, n'aurait-elle pas été plusieurs fois enceinte ? La fin de l'histoire fait froid dans le dos....mais quel film !

Déclaration de Polanski : l'IVG est une absurdité. Espérons que le pape le fasse comprendre aux femmes sans quoi je ne sais pas où on va.


Abdellatif Kechiche a tourné cette fois un film ("Heidegger au Congo") sur une adolescente noire à la recherche de sa première aventure sexuelle. Agrippine (incarnée par l'actrice noire Quvenzhane Wallis) a un petit ami mais hésite....sa meilleure amie, Bergère, incarnée par la top model Cara Delevingne) la prend de vitesse et fait sa première expérience sexuelle sans le lui dire alors qu'elle s'étaient promises l'une à l'autre de tout se raconter ! Agrippine se vengera.....
L'histoire serait adaptée d'une BD féminine, mais laquelle ? Kechiche garde le secret (après tout, on s'en fout puisque ce n'est qu'une femme).
Un film révolutionnaire, en tout cas, car l'héroine est noire ! Kechiche dédie d'ailleurs son oeuvre aux égyptiennes violées sur la place Tahrir.

Nous pouvons d'ores et déjà dire que la scène de la "première fois" de Quvenzhane Wallis va soulever l'enthousiasme du jury et peut-être donné lieu à une ovation debout ! Quel homme de talent, ce Kechiche !

Voilà pour les informations que nous pouvons déjà donner en avant-première !

Slurp, miam ! Vive le festival de la canne à grand-père ! 

  (Pour 2015, DSK qui a décidé, faute de mieux, de se convertir au cinéma cosignera un film avec Abel Ferrera : "Les femmes aux fourneaux, les hommes au front". Gageons que le propos en sera sublime.) 

*Valérie Bruni-Tedeschi à Thierry Frémeaux qui l'a encore une fois sélectionnée pour la compétition :
- Écoute, Thierry, je ne vais pas faire la réalisatrice alibi chaque année, non plus, hein ! Demande à Agnès Varda.
- Le réalisateur femme, s'il te plaît ! Ce n'est pas parce que tu es italienne qu'il faut écorcher la langue francaise ! Quant à Agnès Varda, elle ne fait que des docus, tu le sais bien !
- Tant pis. Tu n'as qu'à assumer, mon vieux. Choisis Claire Denis !
- Ah non, elle va nous exhiber des ventres plats de jeunes bodybuildeurs à nous qui n'arrivons plus à l'avoir plat, le ventre. Merci bien !

dimanche 26 mai 2013

"Les six trouducs de la Croisette" au festival du film ethnographique

Un film ethnographique devrait avoir pour héros les six plus grands trouducs de l'histoire du cinéma. Je conseille aux ethnographes de s'emparer tout de suite du sujet car il vaut son pesant de cacahuètes.

Trouducs n°1 et n°2 :

 Gilles Jacob le grand patriarquiste qui ressemble de plus en plus à un vieux proxo (la patriarquie ressemblant de plus en plus à une proxénétie), et grand complice de


De sa fonction éminemment prestigieuse, Gilles Jacob a tiré et recyclé mille rencontres et périples prestigieux qui, entre souvenirs et fiction, lui permettent de revisiter un carnet mondain bien rempli, dont il est difficile et vain de démêler le vrai du faux.
Thierry Frémeaux qui ne sélectionnerait :
« jamais un film qui ne le mérite pas simplement parce qu’il est réalisé par une femme »...


Thierry Fremeaux, chevalier de la Légion d'honneur, le 11 mars 2008, entouré de Monica Bellucci et Clotilde Courau.

surtout s'il n'y a rien d'éjaculatoire dedans  comme de pseudo-lesbiennes de 19 ans (qui n'ont même pas eu peur), de pute mineure (qui ne se reconnaît pas dans le personnage mais qui l'a quand même incarné) et de Vénus à fourrer (femme de) dedans, accompagnée de trois bites sur pattes qui causent avec leur entre-cuisse et photographiés uniquement avec leurs escorts girls de luxe (euh...actrices).

Car c'est cela le talent ! Thierry Frémeaux et Gilles Jacob savent où il est !

Trouduc n°3

Abdellatif Kechiche: qui a putassé deux actrices à la fois et qui vend son film de cul pour une oeuvre révolutionnaire dédiée à la Tunisie ! (Comparable à "Persépolis", ai-je entendu dire (on admirera la référence révélatrice à une autrice) !).



Trouduc n°4

François Ozon: pour qui la prostitution est naturelle à la femme «Je pense que les femmes peuvent vraiment être connectées à cette fille (Isabelle, "l'héroïne" de son film peep show), parce que beaucoup de femmes fantasment de se prostituer. Ce qui ne veut pas dire qu'elles le font, mais être payé pour une relation sexuelle est quelque chose de patent dans la sexualité féminine.»



Trouduc n°5

notre violeur national Polanski qui ose encore ouvrir le machin qui lui sert de bouche pour vomir sur les femmes «Je pense que cette tendance à vouloir mettre les hommes et les femmes à égalité est purement idiote. Je pense que c'est le résultat (...) des progrès de la médecine. La pilule a beaucoup changé les femmes de notre temps, en les masculinisant»

Heureusement, il a une trouduchesse bien dressée, qui ne prend pas la pilule (?) et n'hésite pas à se montrer au monde entier en peignoir de bain mal fermé. Quelle femme non-masculine (la preuve : elle a deux seins) !

1x1.trans Lépoustouflant décolleté dEmmanuelle Seigner à Cannes 2013

Trouduc n°6

Ex-aequo DSK et Depardieu les deux acteurs (interchangeables) les plus médiocres de tous les temps et à la fois les plus appréciés par la bande de couillosaures qui règnent sur le monde de "l'art". En effet, ils incarnent si bien le machisme décomplexé sans laquelle la proxénétie ne serait rien !



Cannes 2013 : de quoi faire un édifiant film ethnographique !


Et la preuve que le festival de Cannes est juste un bordel à queue c'est qu'il y avait DSK

Le DSK est servi dans ce verre en forme de sexe d’homme.
Ah non, là, c'est un cocktail baptisé DSK servi au bar-brasserie Le Batignolle de
Poissy, j'ai confondu.

En tout cas, le cru du festival de Cannes 2013 ressemble assez à cet objet : laid, criard, bon marché, de mauvais goût, inutile, imbuvable + enflé de la bite.

 
Mais comme il n'y a pas de raison de s'arrêter sur une aussi bonne voie, on attend déjà Dodo-la-Saumure, Dutroux et Fritzl pour le festival 2014.

Cannes, festival de couilles qui non contents de faire du cinéma de glandus causent avec leur bite


Quand le Festival de Cannes part en couilles.

Par • 26 mai, 2013 • Catégorie: Connards ordinaires, en une, Tu sais pas quoi

J’aime et je respecte profondément le cinéma mais si le Festival de Cannes devait durer plus longtemps, je crois que je me mettrais sérieusement et activement au téléchargement illégal de films sur les internets.
C’est quoi ce foutage de gueule ? Un Festival de la Connerie ? Depuis quand le tapis rouge s’est transformé en divan psy pour gens déglingués ? On est là pour le cinéma bordel pas pour écouter leurs plaintes geignardes, leurs petits états d’âmes et autres considérations existentielles foireuses et on s’en fout royalement de savoir si Polanski chie mou ou dur.
Trop de bling bling tue t-il le film ? Plus le temps passe, plus j’ai du mal avec ce Festival au luxe tapageur. Les premiers jours, on s’enthousiasme, les yeux plein d’étoiles  devant Canal+ : tout ce people magnifique, ces robes chatoyantes et ces bijoux qui claquent ! Puis les jours passant, l’opulence se fait insolence et ce déferlement de paillettes finit par éclipser notre sujet premier, à savoir le cinéma. On était là pour ça à la base, non ?
J’ai bien conscience que tout ce faste permettra à deux ou trois obscures petits cinéastes birmans de se faire enfin connaitre du grand public mais ce au détriment de combien d’autres tout aussi, voire plus, méritants ? Ces petits cinéastes méconnus ne sont-ils pas juste la « bonne conscience » d’un 7ème Art qui a salement tendance ces derniers temps, à verser dans le fric, le copinage et l’influence au mépris du réel talent ? Je m’interroge.
Et c’est dans ce contexte des plus mitigés que surviennent les trop nombreuses gouttes qui font déborder la coupette. Commençons par l’anecdote putassière de François Ozon :
La prostitution est un fantasme pour beaucoup de femmes.
déclare t-il sans sourciller. D’où sort ce type pour proférer des inepties aussi grossières ? Entend t-il par « prostitution », beuverie sur la croisette, tape dans l’dos et léchage frénétique de pompes pour l’éventuelle obtention d’une aide financière à la réalisation de son prochain film ? Ou bien parle t-il réellement de cette misère sociale qui poussent certaines femmes (et hommes) à vendre leur propre corps pour survivre ? Sait-il seulement que la prostitution ne se limite pas exclusivement à la « belle » histoire de Zahia et son happy end rose et en dentelle sous le regard bienveillant de Lagerfeld ? Ignore t-il que les putes, escort girls pardon, ne font pas que fouler les moquettes moelleuses du Martinez au bras de gentlemen courtois et excitants mais exercent aussi leur triste profession en des endroits bien moins scintillants pour ne pas dire carrément glauques au risque de leur vie, entre foutre malade et clients agressifs ? A quoi dois-je m’attendre d’un réalisateur à ce point déconnecté des réalités ? Ses films sauront-ils encore me « parler » avec un melon pareil ? L’avenir professionnel d’Ozon se jouera t-il dans la (sa propre) SF ?
2ème acte : QUI A DÉTACHÉ ROMAN ? Qui a ôté la laisse électronique de Polanski lui permettant par là même de s’échapper de son chalet suisse en direction de la Croisette pour y déverser des idioties plus grosses que le cul de sa belle-soeur ?
Je pense que cette tendance à vouloir mettre les hommes et les femmes à égalité est purement idiote. Je pense que c’est le résultat des progrès de la médecine. La pilule a beaucoup changé les femmes de notre temps, en les masculinisant.
Et si t’arrêtais un peu de penser, bichon ? Roman, je t’ai longtemps aimé d’un amour singulier mais tes frasques à répétition, tes dérapages et les accusations qui pèsent sur toi ont fini par user ma miséricordieuse patience. Et tu sais de quoi j’rêve là ? Qu’une armada de meufs sortent de l’ombre, mais des meufs surtout pas « masculinisées » hein, des meufs qui ignorent tout de la pilule et qu’elles viennent sonner à ta porte en brandissant des tests de reconnaissance en paternité tout en exigeant les pensions alimentaires qui vont avec. Juste ça, pour t’apprendre que les « progrès de la médecine » ben t’en bénéficies aussi un peu, gros tartufe que tu es va.
Et un peu plus loin, on refoule gentiment mais prestement des braves bécasses comme Nabila ou Afida pour ensuite dérouler le tapis rouge avec fanfare et majorettes pour DSK C’est donc devenu ça, le Festival de Cannes ? Une tribune libre et ultra-médiatisée dédiée à la bêtise beauf ? Une Hymne à la stupidité machiste ? Je sais bien qu’il y a encore, malgré tout, de la passion pure, du vrai et du sincère sur Cannes, je trouve juste dommage qu’on laisse une poignée de malotrus puissants et braillards gâcher la fête. Qu’ils fassent des films et qu’ils se taisent, c’est finalement tout c’qu’on leur demande, on saura juger des mérites du travail de chacun par nous même, qu’ils ne s’en fassent pas pour ça.


Sur le blog de Megaconnard

Après la pute mineure, CANNES, le club libertin pour messieurs, propose à ses clients le couple de lesbiennes (actualisé)

Cannes 2013, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos sulfureuses : 'C'était bestial'


(Purepeople)
Véritable coup de coeur de la critique [au féminin, alors qu'il y a surtout des bites] à sa présentation en compétition officielle du Festival de Cannes hier, La Vie d'Adèle a suscité de vives et enthousiastes réactions [vive le cul hétéronormé pour mâles !] sur la Croisette. En ligne de mire, les scènes de sexe crues qu'Abdellatif Kechiche a sublimées [ouarf] pour offrir un film sur l'émancipation des corps, l'apprentissage [vite une larme devant tant d'abnégation]. Sans détour, les deux héroïnes du film, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, se sont confiées sur cet aspect du film, aussi complexe à jouer [rien à voir avec le fait d'avoir juste besoin d'un beau cul] qu'à expliquer, lors d'un entretien à Première.
Complices au photocall comme sur le tapis rouge, les deux comédiennes et copines n'ont pas la langue dans leur poche [héhéhé, rire graveleux souhaité svp]. Fraîches et vives, elles n'ont pas eu froid aux yeux [même pas peur] lorsqu'il s'agit d'évoquer les scènes de sexe lesbiennes du film, très explicites. "J'ai été mal à l'aise, gênée, mais je n'ai pas eu peur", avoue Adèle Exarchopoulos [on est rassuré.e.s. Aucun jeune fille n'a été traumatisée pour ce film, c'es bon alors]. Du vocabulaire, la jolie brunette de tout juste 19 ans n'en manque pas : "Je ne savais pas que la scène de cul allait durer 7 minutes, qu'il n'y aurait pas de musique [traduire = je ne savais pas que j'étais tombée dans un peep show de prestige]. Là, il n'y a que nos respirations et le claquement de nos mains sur nos fesses", lâche-t-elle après avoir découvert le film à l'écran à l'occasion de cette présentation à Cannes 2013. Elle poursuit [traduire : elle se rattrape] en louant la mise en scène d'Abdellatif Kechiche : "On se rendait bien compte que c'était intense, que ça allait loin, très loin même. Mais alors, là, dans ce que j'ai vu, c'est immense." [pour ne pas dire "gros comme une maison"] L'actrice héroïne pose même les questions avant d'y répondre : "Ben je sais ce que tu te demandes : 'est-ce qu'on a vraiment couché ensemble ?' [...] Eh bien non !" Un tel cran se doit d'être salué [ouais quel courage !].
Pour Léa Seydoux, qui incarne la jeune femme aux cheveux bleus qui emporte Adèle dans un tourbillon des sens et des sentiments amoureux [non c'est pas du cul pour voyeurs], le challenge est tout aussi complexe [de l'oeuvre d'art on vous dit] malgré une expérience plus conséquente : "Quand on a découvert les scènes de sexe sur grand écran, on a été... choquées. On les a pourtant tournées. Mais, j'avoue, c'était gênant." [traduire : spectatEURS/voyEURS vous allez vous régaler!].
Si l'on croit l'actrice, le sexe au cinéma, c'est plus facile avec "une femme sans hésitation" [c'est surtout qu'on ne risque pas de se faire sodomiser par surprise par Marlon Brando comme Maria Schneider dans "Le dernier tango à Paris" !]. "Et Adèle a rendu les choses encore plus simples. Elle a un rapport très libre avec son corps [traduire : elle n'a eu assez honte pour aller se cacher. Il faut dire que le cachet a du un peu la motiver, non ?]. On avait les mêmes peurs [ah bon ? On croyait qu'elles avaient pas peur (voir plus haut)], les mêmes appréhensions et c'était plus facile d'échanger nos impressions, nos appréhensions" [partager l'esclavagisme sexuel c'est excellent pour nouer des liens], souligne Léa Seydoux. Sa partenaire à l'écran est même la première à s'en amuser, arguant un côté "très bestial" [être à quatre pattes en poussant des cris d'animaux, ben ouais...on comprend] : "Il y a un truc électrique, un abandon... c'est chaud, franchement !" [pas aussi chaud que la vraie prostitution mais on n'en est pas loin. Encore un effort, les filles !] Un abandon qui pourrait bien lui valoir un prix d'interprétation féminine dimanche soir. [La putasserie doit être bien rémunérée pour encourager les vocations ! Mais il faut dire qu'aux jeunes actrices, les bites du cinéma n'offrent rien d'autre]

Ici

C'est pas un film de cul c'est de "l'émancipation des corps", "de l'apprentissage", hein, pas confondre.

Les filles ont un rapport très libre avec leur corps.

Elles vont être bien récompensé pour leur prestation putassière.

Le cinéma = une prostitution de prestige sous couvert de liberté (celle de l'homme qui paie pour des scènes de soft porno vendues à grande  échelle) mais il faut pas critiquer sinon ca veut dire qu'on est coincé.e.s du cul, qu'on est "puritain.e.s" (comme les Américaines), et qu'on veut  détruire les "libertés" (élémentaires (?) masculines).

Dans ce sketch de "La lesbienne invisible" il est question (à partir de la 8.00 mn mais tout le sketch est drôle) des lesbiennes selon le cinéma porno (ou bien celui de Cannes, car, à mon avis, la différence doit se située au niveau esthétique, sans plus). Je vous invite à rire de la couillerie patriarcale avec Oceanerosemarie et, à moins de vouloir soutenir cette industrie de proxos soft, de ne pas aller voir ce film sexiste.

jeudi 23 mai 2013

À bas le cinéma de pacha (et de pédophile) !

Filles pubescentes aux airs de chiot triste (l'innocence c'est slurp), allongées, en bikini, dans la paille, jambes écartées, avec des dessous sexy, robe mouillée collée au corps,... putisée au sortir de l'enfance...le cinéma c'est pour qui ? Pas pour elles qui sont dénaturées, érotisées, empaquetées sans vergogne comme des marchandises pour vieux vicelards et jeunes libidineux,  

 

..Lolita (1997)

sMarine Vacth joue le rôle principal, celui d'une jeune fille qui s'éveille à la sexualité.


Galeries de pubescentes et d'adolescentes étalées comme de la viande, vendues symboliquement comme
des corps à baiser dans les films Lolita 1962, Bilitis 1977, Pretty Baby 1978, Lolita 97, au passage rappelons-nous du cul de Samantha Geimer (13 ans) photographiée (entre autres choses qui lui a été faites) par Polanski et enfin Jeune et Jolie 2013 (j'en ai laissé un paquet de côté), 17 ans et à poil cette fois.

Mais on veut nous faire croire qu'il s'agit d'une sorte de remake de "Belle de Jour" 1967 c'est tout. Et qui ne l'a pas compris ne comprend rien au cinéma, ce grand ââârt (réservé à la mâââlitude) ! Oui, il y est aussi question d'une femme fantasmée à donf', oui elle est bien couchée le cul en l'air certes, mais c'est une femme adulte (et puis elle a un soutif) ! Donc monsieur Ozon a voulu aller un cran plus loin (transgresser les tabous étant synonyme de putiser les fillettes, on attend le prochain cran franchi où c'est le nourrisson fille qui hurle qu'on le baise). Le cinéma n'est que la vitrine du bordel (de la cage aux fauves) que la patriarquie aménage à la femelle de tout âge pour la faire tenir tranquille et la baiser à loisir. Le pacha rebâtit juste son harem autrement. 


Ils m'ont inspiré : Luis Buñuel ( Belle de jour )

À CANNES cela fait 60 ans qu'il y a des trous dans la couche d'Ozon (et prédécesseurs)

CANNES Le Festival international des prostituées de luxe

Chaque année, entre 100 et 200 escort girls débarquent au festival de Cannes pour agrémenter les soirées de richissimes "festivaliers", révèle The Hollywood Reporter. Elie Nahas, un Libanais soupçonné d'avoir dirigé un réseau de prostitution de luxe sur la Côte d'Azur, témoigne.
Sur les 20 films en compétition pour la Palme d'or cette année, un seul a été réalisé par une femme (Un château en Espagne de Valeria Bruni Tedeschi). (...). Chaque année ou presque la question de la place des femmes au festival de Cannes est posée...puis oubliée.

Pourtant, en marge du plus prestigieux festival international de cinéma du monde, une place est bien réservée aux femmes : celle de prostituée. Tous les ans, environ 200 professionnelles du sexe débarquent sur la Côte d'Azur au moment du festival de Cannes — et du Grand Prix de Monaco, concommitant. C'est The Hollywood Reporter qui le révèle : "Chaque année, des femmes de tout genre, de ce que les Français appellent putes de luxes* (des call girls payées très cher) rémunérées en moyenne 4000 dollars [3 100 euros] la nuit jusqu'aux prostituées locales payées généralement entre 40 et 60 euros l'heure pour faire le trottoir à Nice, convergent à Cannes pour ce que les prostituées parisiennes appellent 'le meilleur jour de paie de l'année'".

Compétition non-officielle

Interviewée dans les colonnes du quotidien de Los Angeles, une prostituée cannoise, surnommée Daisy, raconte comment la période du festival est synonyme de compétition pour elle. Mais "les prostituées locales ont un avantage parce qu'elles connaissent les gardiens des hôtels" : elles donnent du cash aux concierges des grands hôtels de luxe pour qu'ils rabattent des clients pour elles.

Quant aux prostituées de luxe, elles feraient partie d'un réseau bien organisé. Venues en groupe, via des agences d'escorts-girls, depuis Paris, Londres, le Vénézuela, le Maroc, le Brésil ou encore la Russie, explique The Hollywood Reporter, elles sont "logées" dans les grands hotels et les yachts de luxe (dans ce cas on les appelle les 'yacht girls') au large de la ville ou louent des chambres à Beausoleil, près de Monaco, à 40 minutes de Cannes.

Les soirées commencent à partir de 22 h. Les filles attendent dans les vestibules des hôtels où les clients viennent discrètement faire leur marché. Et quelques minutes plus tard, un homme leur indique de la main le numéro de la chambre où elles sont attendues. Toujours dans un souci de discrétion, le salaire est délivré sous une enveloppe barrée du mot "cadeau".

Elie Nahas, proxénète de luxe

Tous ces détails, The Hollywood Reporter, les a obtenus par les témoignages de "vétérantes" de la prostitution à Paris et à Cannes, mais aussi et surtout par celui du Libanais Elie Nahas. C'est par lui que l'un des plus gros scandales de proxénitisme a éclaté à Cannes. C'était en 2007. Cette année-là, les enquêteurs de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains démantèlent un vaste réseau de prostitution de luxe sur la côte d'Azur. Elie Nahas, homme d'affaires et "homme à tout faire" de Moatassem Khadafi — décédé en 2011 — est alors soupçonné d'en être le principal organisateur. Le Libanais, âgé de 48 ans, réfugié au Liban, a depuis été condamné (en octobre 2012) par le tribunal correctionnel de Marseille à huit ans de prison pour proxénétisme.

"Tout le monde le sait, chaque année, pour le festival, entre 30 et 40 yachts de luxe arrivent dans la baie de Cannes. Ils appartiennent à des gens richissimes. Chaque bateau a à bord une dizaine de filles ; ce sont des top model qui sont nues ou à moitié nues toute la journée, on leur sert de la drogue et de l'alcool à volonté.

Le matin, elles attendent leur fameuse enveloppe, raconte Elie Nahas. Cela fait 60 ans que ça dure [...] Certaines d'entre elles, perçoivent jusquà 40 000 dollars [31 000 euros] pour la soirée. Ce sont les Arabes qui sont les plus généreux. Si une fille leur plait, ils peuvent débourser beaucoup d'argent."

Pour reconnaître ces prostituées de luxe, un bon coup d'oeil suffit, note enfin le quotidien américain. Comme l'avait écrit le célébrissime critique cinéma Roger Ebert (décédé le 4 avril dernier) dans un tweet : "Les prostituées à Cannes sont partout. Elles sont faciles à reconnaître : ce sont celles qui sont très bien habillées et qui ne fument pas".
Note :* en français dans le texte

mercredi 22 mai 2013

François Ozon, Palme d'or du connard 2013 (il ne partira donc pas les mains vides de Cannes cette année)

François Ozon nous livre cette année une interprétation plus que personnelle de la sexualité féminine. « Je pense que les femmes peuvent ressentir une connexion avec l'héroïne du film, car la prostitution est un fantasme commun à de nombreuses femmes », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à The Hollywood Reporter. Des déclarations qui ont suscité l'indignation des Femen, lesquelles lui ont remis, via Twitter, « la Palme d'or du connard 2013 ». Laurence Rossignol, porte-parole du PS, a quant à elle sommé François Ozon d'assumer ses fantasmes ». Un conseil que le réalisateur de "Jeune et Jolie» n'a pas suivi, puisque, penaud, il s'est rétracté en tweetant : « Propos maladroits et mal compris. Évidemment je ne voulais pas parler des femmes en général, juste des personnages de mon film »."

Sur CinéObs

En plus d'être "beaucoup" à se rêver putes, ce sont des hommes qui le disent, et les hommes ca connaît mieux ce qui se passe dans la tête des femmes que les femmes (surtout les prostitueurs), elles ne bitent rien de ce que raconte le grand cinéaste "féministe" (puisqu'il a fait un film qui s'appelle "8 femmes" avec que des femmes et qu'il paraît que ca ca veut dire qu'il est féministe), ces cruches! Faut tout leur expliquer (cf. "propos mal compris"). Mais nan il parlait pas des femmes en général, juste des mineures qu'on viole et qu'on dédommage financièrement ensuite comme a fait Polanski avec Samantha Geimer, voyons !

Ozon le masculinisme : "le fait d’être payé pour coucher est quelque chose qui fait partie de la sexualité féminine" (Ozon)

Que celles qui n'ont jamais rêvé de se prostituer ne lèvent pas le doigt sans quoi la planète ne serait plus qu'une forêt d'index levés (et de quelques majeurs) qui risqueraient de cacher la face si suffisante des masculinistes en folie ratiocinant au festival de Cannes, comme d'hab', avec, en tête, l'inénarrable Ozon qui porterait bien son nom si les hommes s'embarrassaient encore d'oser quelque chose dans le vaste espace CUL - TUE - RRR ! - ELLE que s'est octroyé la phallocratie.

On aura compris que non seulement la prostitution est naturelle à la femme comme la couillerie à l'homme mais que plus une fille est jeune et jolie plus elle tentée comme personne d'offrir son cul et autre orifice intime de sa personne au premier quidam venu pour quelques biftons jouissifs car ce qui la fait jouir au final c'est le fric, bien sûr.
Lafâme (jeune et jolie s'entend) ressent un amour sans borne pour les objets morts au point que son corps s'offre de lui-même aux billets de banque sur pattes qu'est TOUT NATURELLEMENT le mâle de son espèce.

La sexualité des femmes est abstraite, leur cul insensible. Tout chez ces créatures étranges venu d'homme ne sait où, est dans le désir de palper des billets imprimés par la banque centrale européenne, entre autres.
Elles ne tendent pas la main, elles tendent le cul.

Car le billet de banque est orgasmique pour la femme.

Si tu vas chez la femme n'oublie pas le billet de banque.

Un billet de banque et elle enlève son slip.

Toi, homme, avoir toujours billet de banque sur toi si toi veux femme jeune et jolie
Si toi vouloir vieille et moche pas besoin de billet de banque. Vieilles et moches avoir compris que c'est la bite le meilleur.

Jeunes et jolies trop jeunes. Elles croire billet de banque et bite être même chose.


 Je suggère à môssieur Ozon d'oser quelque chose dans sa vie : l'honnêteté intellectuel. Je lui prête cette vidéo pour l'y aider.  

Mais je ne crois pas que soit possible à môssieur Ozon d'être honnête un jour dans ce qu'il croit être sa vie car, mon avis, ce qui fait jouir môssieur Ozon c'est d'être en mesurer de profiter d'une pauvre fille sans le sou en se présentant comme un porte-monnaie sur pattes avec une bite à la main.

Si le sexe et le fric se mêlent étroitement dans l'esprit de quelqu'un dont le cerveau est d'ailleurs au fond de la culotte, c'est bien dans celui de môssieur Ozon en personne car pour réaliser un film tel que son vomitif "Jeune et jolie", il faut vraiment être très vieux, très moche et très vénal sous sa calotte crânienne.


(Dessin d'Emelire à voir ici).

vendredi 17 mai 2013

lundi 13 mai 2013

Femen contre extrême droite

Les Femen s'affichent contre l'extrême droite à Paris

(Mis à jour: )
Manifestation des Femen dimanche alors que des groupes d'extrême droite se réunissent autour de la statue de Jeanne d'Arc sur la place des Pyramides à Paris.
Manifestation des Femen dimanche alors que des groupes d'extrême droite se réunissent autour de la statue de Jeanne d'Arc sur la place des Pyramides à Paris. (PHOTO MIGUEL MEDINA. AFP)

Quatre militantes du groupe féministe des Femen ont fait une apparition torse nu sur un balcon surplombant une manifestation de groupes d’extrême droite en hommage à Jeanne d’Arc dimanche à la mi-journée, selon plusieurs journalistes de l’AFP sur place.
Plusieurs cortèges distincts s’étaient succédé en fin de matinée place des Pyramides, où se trouve la statue équestre de la Pucelle en bronze doré: Celui des Jeunesses nationalistes, environ une centaine de personnes, a précédé une centaine de royalistes de l’Action française et une cinquantaine de militants du Renouveau français.
C’est alors que ce dernier cortège s’apprêtait à se disperser dans les rues adjacentes, et que la police contenait un 4ème cortège prêt à déboucher sur la place, celui de l’Union sacrée des patriotes, que les Femen sont apparues au 4ème étage d’un immeuble haussmannien au-dessus de la place.
Des Femen le 12 mai sur un balcon surplombant la statue de Jeanne d'Arc.
Photo Miguel Medina / AFP
Le néologisme «sextermination» inscrit au feutre sur leurs bustes nus, elles ont déployé une grande banderole rouge sur laquelle était écrit «sextermination for nazis» et «neofeminism is watching you» (le néoféminisme vous regarde), avec un dessin représentant des femmes torse nu brandissant le poing.
Elles ont brandi quelques fumigènes allumés, sous les huées et les insultes de plusieurs centaines de militants d’extrême droite regroupés sur la place: «Femen au bûcher» ou «Femen salopes» puis «Police complice» lorsqu’un cordon de CRS s’est rapidement mis en place au pied de l’immeuble pour en barrer les accès aux militants.
Après avoir passé près d’une demi-heure au balcon, elles ont été évacuées une par une via la grande échelle d’un camion de pompiers arrivé sur place.
Sur Libération.fr

mercredi 8 mai 2013

Les trois jeunes femmes de Cleveland séquestrées, torturées et violées pendant 10 ans par trois hommes : un fait divers ?

Les trois jeunes femmes de Cleveland séquestrées, torturées et violées pendant 10 ans par trois hommes : un fait divers ?

Dre Muriel Salmona,
Présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie
le 8 mai 2013,
Nous sommes sous le choc de cette information qui est tombée le 7 mai 2013 concernant trois jeunes femmes de Cleveland aux USA disparues depuis 10 ans qui venaient d’être retrouvées, l’une d’entre elle ayant en l’absence de leurs bourreaux (les trois frères Castro) réussi à alerter un voisin en cherchant à s’évader.

Mais nous avons aussitôt assisté à tout un discours de minimisation et de négation de la réalité particulièrement intolérable avec l’habituelle incapacité de nombreux journalistes et spécialistes de nommer précisément les violences, de parler de leurs conséquences psychotraumatiques, et de les replacer dans un cadre plus politique de violences et de crimes sexistes commis par des hommes envers des femmes. Les mots crimes, viols, sévices, tortures, actes de barbarie ne sont que trop rarement entendus, les journalistes ne parlant surtout que d’enlèvement, de séquestrations, de calvaire, et même de syndrome de stockholm… 

On a également entendu qu’elles « allaient assez bien» «qu’elles parlaient normalement » !… « Qu’il fallait maintenant qu’elles se réadaptent à la vie normale ». Qui peut humainement croire que l’on peut aller « assez bien » après 10 ans de séquestration et les pires violences qu’il soit, après 10 ans  de terreur et de peur de mourir permanente ? Que la souffrance psychique ne soit pas forcément visible, que les victimes soient complètement déconnectées et anesthésiée émotionellement (dissociés) pour survivre et que ce soit un indice de gravité de leurs traumas qui pourront être des bombes à retardement, et de l’intensité de leurs souffrances ne vient à l’idée de personne et de presque aucun spécialiste.

Pour la seule raison qu’elles étaient des femmes : des adolescentes de 14 et 16 ans  (Gina DeJesus et Amanda Berry) et une toute jeune femme de 21ans (Michelle Knight) ont été kidnappées dans la rue, en sortant de l’école, en quittant leur travail et séquestrées pendant 9, 10 et 11 ans pour être privées de toute liberté et de tous leurs droits, terrorisées, violées tout au long de ces années avec la naissance d’un enfant,de ces viols, une petite fille de 6 ans, et d’autres grossesses qui auraient été interrompues par des coups (5 d’après la chaîne américaine NBC ), subissant une torture continue, les pires sévices, les pires atteintes à leur dignité et à leurs intégrité physique et psychique, esclavagisées, transformées en objet sexuel, soumises aux scénarios pervers et à la loi délirante de trois hommes dans une maison qui n’était pas isolée, avec de nombreux voisins autour, dans un quartier populaire, sans que qui que ce soit ne se rende compte de rien… On apprend que des voisins auraient entendu des bruits de choc contre des portes, vu des jeunes femmes à quatre pattes tenues en laisse dans le jardin ?!!!…

Est-ce seulement un fait divers criminel, un crime contre l’humanité de ces jeunes femmes ou bien un crime contre l’humanité, un féminicide qui nous concerne toutes et tous ?

Il ne s’agit pas d’un fait divers, mais d’un fait de société, un fait politique qui illustre la condition des femmes, la domination masculine et la haine sexiste qui peuvent à tout moment se déverser sur elles. Et est tout à fait symptomatique de cette société qui ne veut absolument pas savoir ce qui peut se passer chez leur voisin, leurs amis, leurs proches, leur famille, dans le cadre de leur travail, des activités sportives, des institutions scolaires, des établissements de soin, etc., etc. Que les pires maltraitances, les pires crimes sexuels s’y passent en toute impunité, faut-il le rappeler les études de victimation font état d’au moins 190 000 viols par an en France (en comptant en plus des femmes adultes : 75 0000, les mineurs qui représentent au moins 60% des viols et les hommes, cf chiffres) commis dans 80% des cas par des personnes connues de la victime, seulement 8 % feront l’objet de plainte et 1,5 à 2 % de condamnation : le crime parfait qui assure une impunité quasi totale. Si l’on veut commettre des crimes, des atrocités, des tortures, les violences sexuelles sont ce qu’il y a de mieux pour le faire sans risque, à répétition, dans l’indifférence générale. Ces crimes ne seront pas connus et les victimes ni entendues, ni protégées, ni soignées, et même s’ils sont dénoncées, la grande majorité des victimes ne seront pas crues, traitées de menteuses, ou bien on considèrera qu’il s’agit en fait de sexualité et que la victime était consentante (dans une confusion atroce entre violences et sexualité, avec une vision pornographique de la femme qui aime - la s… - subir les pires violences et sévices sexuels), ou bien que la victime est coupable de s’être exposée, de ne s’être pas assez protégée, pas assez défendue, pas n’avoir parlé assez tôt. On considèrera que ce n’est que parole contre parole, « alors comment faire pour avoir des preuves ?», tout en ne les cherchant pas du côté de l’agresseur et en faisant une enquête à charge du côté de la victime, on déqualifiera plus de la moitié des viols en agression sexuelle dans un déni de réalité effrayant. Les victimes qui auront osé porter plainte seront maltraitées et non protégées tout au long de leurs parcours judiciaire, dans une indifférence et un manque d’empathie étonnants. Les agresseurs ne seront dans leur grande majorité ni inculpés, ni condamnés. Leur intentionnalité et leur logique de prédation et de préméditation ne seront pas recherchées, ni dénoncées, ni reconnues. Qui aura peur pour les prochaines victimes ?

Dans quel monde vit-on ? Comment vivre dans un monde qui tolère la perpétration de ces crimes sexistes sans y réagir ? 

Un monde où être née femme scelle votre destin et fait de vous une proie potentielle où que vous soyez, quelle que soit votre histoire, vos croyances, vos engagements, votre milieu d’origine, votre statut social, vos études, votre travail, votre personnalité, votre âge, votre aspect physique, etc… Destin effarant d’être un jour ou l’autre une proie, sous couvert de sexe, pour un homme ou un groupe d’hommes, et d’être injuriée, agressée, violée, torturée et tuée… d’être condamnée à vivre dans un monde de non-droits, un monde où le féminicide est omniprésent. 

Comment vivre dans un monde ou tout est banalisé, retourné. Les pires crimes ne sont pas nommés. La réalité des tortures qu’ont vécu les victimes n’est pas reconnue. L’impact et les conséquences psychotraumatiques de ces violences sont minimisés, méconnus voir même niés. Et ils ne font quasiment jamais l’objet de diagnostic, de prise en charge et de soin, alors que ces violences sont celles qui sont les plus psychoytraumatogènes et qu’elles entraînent de graves atteintes psychologiques et physiques, alors qu’il est reconnu que ces violences si elles ne sont pas prises en charge sont un des déterminant principal de la santé même des dizaines d’années après (en sachant que les traumatismes sont d'autant plus graves que la victime est plus jeune, les enfant même très petits seront gravement impactés par les violences qu'ils subissent ou dont elles sont témoins). Et - scandale de santé public sans nom - en France (et dans de très nombreux pays) les médecins (qu’ils soient généralistes ou spécialistes) ne sont toujours pas formés en psychotraumatologie et en victimologie, que ce soit en formation initiale ou continue !!!!!… Les médecins ne connaissent pas la réalité des violences subies par beaucoup de leurs patients et surtout patientes, ni les troubles psychotraumatiques, la sidération (la paralysie psychique et motrice au moment des violences) qui va être à l'origine d'un stress dépassé et d'un risque vital (cardio-vascuaire et neurologique avec des atteintes neuronales et des circuits neurologiques), ni les mécanismes de survie neuro-biologiques face au stress extrême (disjonction avec la production de drogues endogènes morphine et kétamine-like) qui entraînent une dissociation (avec une anesthésie émotionnelle et un sentiment d’étrangeté et de dépersonnalisation) et l’installation d’une mémoire traumatique (mémoire émotionnelle et sensorielle piégée qui n’a pas pu être traitée et intégrée par le cerveau et qui va revenir hanter la victime en lui faisant revivre à l’identique ce qu’elle a vécu, ressenti, entendu par des flash-backs, des réminiscences, des hallucinations sensorielles, des cauchemars, au moindre lien qui rappelle les violences), ils n’en  connaissent pas  les conséquences graves sur la santé qu’elle soit physique et mentale, et sur la vie quotidienne des victimes et le risque suicidaire, le risque de conduites à risque et addictives, le risque d’accidents, d’échecs scolaires, professionnels, dans sa vie affective, le risque de marginalisation et d’exclusion, le risque prostitutionnel. Ils sont donc dans leur immense majorité incapables de repérer les violences subies par leurs patientes et leurs conséquences, de les protéger, de proposer des soins adaptées, hors les troubles psychotraumatiques se traitent et on peut déminer la mémoire traumatique, décoloniser les victimes des violences et des mises en scène des agresseurs, et éviter ainsi de grandes souffrances et de très nombreuses conséquences.

Les victimes de viols, de violences sexuelles et de maltraitances sont donc laissées sans soin, sans information : il n’y a quasiment pas de centres de soins spécifiques pour elles, ni de médecins formés ! Il s’agit d’une grave atteinte à leurs droits et une perte de chance pour leur santé ainsi qu’une non-assistance à personne en danger !

Il y a URGENCE alors que les connaissances internationales sur les troubles psychotraumatiques sont bien répertoriées depuis les années 1980 (définition de l’état de stress post-traumatique) ! Que l’on sait que ce sont des conséquences normales que toute victime peut présenter, dues non à la victime mais à la gravité de ce qu’elle a subi et à l’intentionnalité de la détruire de l’agresseur ou des agresseurs. Que les connaissances sur les conséquences sur la santé ont fait l’objet de grandes quantité de publications internationales et que l’on sait qu’avoir subi des violences particulièrement dans l’enfance est un des déterminants principal de la santé de nombreuses années après (cf Felitti et Anda, 2010 : avec des risques non seulement d’atteintes psychologiques, mais également neurologiques, des atteintes cardio-vasculaires, pulmonaires, endocriniennes, immunologiques, digestives, gynécologiques, dermatologiques, etc.). Que l’OMS a reconnu depuis 2010 qu’avoir subi des violences faites aux femmes est un des déterminant principal de leur santé. Que les mécanismes psychologiques et neuro-biologiques en cause et leurs traitements sont de mieux en mieux connus, que ce sont des conséquences logiques d’actes criminels perpétrés dans le but de générer le maximum de souffrance chez les victimes, et d’organiser délibérément chez elles un traumatisme qui sera utile à l’agresseur comme une drogue pour s’anesthésier et mettre en place sa domination.

Qui se préoccupe réellement de ce qu’ont vécu les victimes de violences sexuelles et de sévices physiques ? Qui se préoccupe de ce qu’elles vivent au quotidien, de l’enfer que sont les troubles psychotraumatiques avec une mémoire traumatique qui leur fait revivre continuellement les pires moment, les pires sentiments de terreur et de détresse, les pires douleurs, les pires atteintes à leur dignité ? On les abandonne, sans rien reconnaître de ce qu’elles ont subi, sans remettre le monde à l’endroit, sans les aider à se décoloniser de toute cette violence qui les hante et les torture encore et encore, de toutes les phrases assassines et les scénarios pervers des agresseurs qui organisent chez elles un sentiment de culpabilité et de honte, et une estime de soi catastrophique, sentiments crées de toute pièce et relayés par un entourage contaminé par tous les stéréotypes les plus aberrants. Elles se retrouvent seules, sommées de prendre sur elles, de faire comme si, «de tourner la page», de ne pas se victimiser, à devoir survivre à des souffrances que personne ne pourrait supporter, à des attaques incessantes sur elles, leur incapacité à avancer, à ne pas se plaindre. Dans un retournement pervers particulièrement cruel on les accuse d’être les propres responsables de leurs tourments, de leurs propres destructions, ou bien on les considère comme folles (les troubles psychotraumatiques étant pris pour des symptômes psychotiques par méconnaissance). Quoi de plus horrible à vivre ?… Elles se retrouvent à devoir mettre en place des stratégies de survie pour quand même tenir coûte que coûte faites de conduites d’évitement, de contrôle et de conduites anesthésiantes . Mais ces stratégies hyper coûteuses et invalidantes pour elles, leur seront aussi continuellement reprochées et seront utilisées souvent pour disqualifier leurs paroles. Et le peu de traitement qu’on leur propose est uniquement symptomatique, non rapporté et centré sur les violences subies, et le plus souvent dissociant et anesthésiant, voire violent (camisole chimique, enfermement, contention, électrochocs,…).

Qui se préoccupe de tout ces enfants, de toutes ces adolescentes, de toutes ces femmes qui actuellement qui sont à l’heure actuelle séquestrées par des criminels qui peuvent être leurs proches pour subir des tortures et des leurs parents, leurs conjoints viols à répétitions, qui se préoccupe vraiment de toutes ces femmes qui disparaissent, de toutes ces prostituées qui disparaissent. Combien sont-elles ces victimes qui sont rendues invisibles, qui sont baillonnées, menacées ? Combien sont-ils ces bourreaux qui peuvent commettre les pires crimes en toute impunité ? Elles peuvent être nos voisines. Ils peuvent être nos voisins si serviables, si sympathiques… Ils peuvent être ces personnes importantes, élus, médecins, universitaires, hauts fonctionnaires, personnes du monde du cinéma, des médias que tout le monde ou presque admire…

Il est temps d’ouvrir les yeux, de ne plus tolérer cette violence faite aux femmes et l’impunité dont bénéficie les agresseurs. Il est temps que les victimes soient enfin réellement secourues, protégées, soutenues. Il est temps d’être solidaire des victimes, de s’indigner de ce qu’elles ont subi et de dénoncer les coupables. Il est temps de leur redonner la dignité et la valeur que leur a déniées l’agresseur et ses complices. Il est de temps de leur rendre enfin justice, de leur donner des réparations à hauteur de ce qu’elles ont subi et de les soigner.

Pour cela, il faut agir, dénoncer, demander des compte, exiger, se révolter… 

MOBILISONS-NOUS ! Signez massivement le manifeste Violences et soins.

Exigeons une vraie information sur la réalité de ces violences, la mise en place d’une formation des professionnels de la santé et de tous les professionnels qui prennent en charge et accompagnent les victimes, l’ouverture de centre de crise et de soins pour les victimes de violences, et une justice digne de ce nom.


Dre Muriel Salmona
psychiatre
présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie
 

mardi 7 mai 2013

Encore une ministresse victime d'insultes racistes (ultraracistes même) !

« Oui, il y a inégalité des races, comme il y a inégalité des civilisations, je persiste et signe [...]. Sans inégalité, la France ne serait pas la France. »
Jean-Marie Le Pen, 12 octobre 1996
Le Lab d’Europe 1 a annoncé que des militants contre le mariage pour tous ont fait circuler une image présentant Christiane Taubira, Garde des Sceaux, en singe géant.
On ne sera pas étonné d’apprendre que ces militants récusent bien entendu tout racisme mais plaident au contraire l’humour potache et le second degré…
Comment pourrait-on en douter ?
Il serait évidemment inconcevable d’associer les noirs aux singes. Pensez-donc ! Vite une manif monstre contre le monstre ! Marianne la blonde épilée contre King Kong la noire poilue… Selon ces énergumènes qui décidément repoussent les limites du foutage de gueule, il serait même raciste de le leur faire remarquer !… Tiens donc…

Piqué sur le blog de Gabale

dimanche 5 mai 2013

Ministresse et victime d'insultes racistes...

Ministre noire et déjà victime d'insultes racistes...

C'était prévisible, mais.... Scènes de racisme (pas) ordinaire pour la première sortie publique de Cécile Kyenge de la 1ère noire Ministre dans un gouvernement italien.

On croit rêver à entendre des propos aussi surréalistes «venant de parlementaires supposés incarner les valeurs que le pays prétend défendre», écrit La Repubblica. En effet, Les parlementaires italiens (certains) ont sorti l'artillerie lourde: Singe congolais, Négresse, Ministre bonga-bonga ...
Elle tiendra le coup. Un arbre foudroyé n'a plus peur du ciel qui s’assombritC'est du Nzété ébétela Nkaké, un truc congolais que les italiens vont vite découvrir.

Cécile Kyenge, avanti!
Image1: Slate.Afrique