Critique de la psychanalyse partie 1: L'hystérie, un mythe patriarcal
L'hystérie est un mythe patriarcal inventé de toutes pièces par les hommes.
Historiquement, cette théorie a toujours été un outil institutionnalisé de contrôle des femmes et surtout un moyen ad-hoc de couvrir les viols des hommes, d'effacer les preuves et traces durables de leurs violences sur les victimes (PTSD - syndromes de stress-post-traumatique), verrouiller le secret et inverser la responsabilité.
Historiquement, cette théorie a toujours été un outil institutionnalisé de contrôle des femmes et surtout un moyen ad-hoc de couvrir les viols des hommes, d'effacer les preuves et traces durables de leurs violences sur les victimes (PTSD - syndromes de stress-post-traumatique), verrouiller le secret et inverser la responsabilité.
Il y a plusieurs théories de l'hystérie, mais en gros, ça se résume à ça: les hommes voient les femmes avoir des crises qu'ils pensent "inexplicables", ils le nomment "hystérie", et l'attribuent à un manque de coït ou à des désirs sexuels refoulés (pour le soigner il faut donc plus de coït!!). Apparemment, Hippocrate, un homme grec qui vivait il y a envirion 2500 ans, était le premier à dénicher cette théorie. Il disait qu'un manque de coït faisait que l'utérus se baladait dans le corps des femmes, qui causait les convulsions, suffocations et autres troubles. D'où le mot "hystérie", parce que ça vient du grec hustera, qui veut dire la matrice (donc l'utérus). Et il se disait médecin! Lol.
Une version plus tardive est celle du moyen-âge, dont s'est servie l'Eglise dans sa quête de purification de la société des femmes indépendantes, miresses, guérisseuses et non mariées / non-possédées par les hommes: la "chasse aux sorcières", véritable génocide organisé par l'église chrétienne durant 4 siècles (pour + d'infos, voir l'excellent documentaire "the burning times", le livre de B. Ehrenreich et D. English, "Witches, Midwives, and Nurses A History of Women Healers" et le chapitre sur les "witchcraze" dans Gyn/Ecology de Mary Daly). Les ecclésiastes mâles expliquaient l'hystérie par le fait que les femmes étaient possédées par le diable ou auraient établi un pacte de nature sexuelle avec lui, genre pour copuler ou avoir des orgies sexuelles le jour du Sabbat. Mais en fait ils utilisaient aussi ce prétexte pour chaque jugement, peu importe si elle était réellement "hystérique" ou non. Cette idéologie a fondé la propagande génocidaire qui servit de leitmotiv pour toutes les exécutions - accusations systématiquement lancées contre les femmes "jugées", torturées puis brûlées, dont le mode d'emploi était écrit mot pour mot dans le "mein kampf" de l'époque, le malleus maleficarum de Kramer et Sprenger.
(Par ailleurs, le fait dans la pornographique de torturer et punir les femmes pour leurs "crimes sexuels" ainsi que la notion moderne de "salope" est un résidu culturel de cette "chasse aux sorcières": voir par ex. le livre "a passion for friends" de Janice Raymond)
Ensuite vint Freud au 19e siècle avec une version remodelée de l'hystérie, sur laquelle il base par ailleurs l'ensemble de sa théorie psychanalytique. Il laisse tomber le côté fantaisiste sur l'utérus qui se balade dans le corps ou de la possession par le diable, mais garde l'idée de manque de coït et de frustration sexuelle en y ajoutant sa propre sauce: pour lui, les troubles "hystériques" viendraient de fantasmes infantiles et de désirs sexuels refoulés dans l'enfance pour le pénis/père (le complexe d'Œdipe!!). Enfouis dans l'inconscient, ils "resurgiraient" à l'âge adulte à travers les troubles "hystériques". Devinez ce qu'il préconise pour les soigner... Plus de coït! Et pour couronner le tout, il invente dans la foulée la théorie des "pulsions sexuelles"* selon laquelle les hommes ne pourraient pas s'empêcher de violer euh, baiser.. La boucle est bouclée. Maintenant je me focalise que sur Freud car c'est sa psychanalyse que je m'attache à épingler.
*Lien coupé: h88p:**//reflexions-psycho.over-blog.com/article-le-concept-de-pulsion-60086723.html
De quels symptômes parlaient-ils au juste? Aaah oui, une rapide inspection des textes de Freud suffit pour constater qu'absolument TOUS les symptômes observés sur ses patientes correspondent point par point à des symptômes de PTSD (Symptômes de stress post-traumatique), et que toutes étaient des victimes de viol et d'inceste par leur père, oncle, frère, cousin, ou autres mecs de la famille. Il est simplissime de déduire que ces symptômes (reviviscences, dissociation, mémoire traumatique ou amnésie, troubles somatiques, troubles du comportement, conduites d'évitement et conduites à risque, etc) étaient tous des conséquences psychotraumatiques directes des viols et violences sexuelles. Pour plus d'info sur le PTSD voir l'excellent site de Muriel Salmona, Mémoire Traumatique et Victimologie.
(Idem pour le moyen-âge: les cas documentés s'avèrent être celles de femmes qui fuyaient la persécution et des tortures et se réfugiaient dans les couvents. Mais les ecclésiastes patriarcaux les ont assiégés ensuite, et au moment où les femmes étaient capturées, elles présentaient des symptômes "d'hystérie" qui vraisemblablement étaient des symptômes de PTSD. Après cela, ils les brûlaient. Un cas connu est celui de Loudun.)
(Idem pour le moyen-âge: les cas documentés s'avèrent être celles de femmes qui fuyaient la persécution et des tortures et se réfugiaient dans les couvents. Mais les ecclésiastes patriarcaux les ont assiégés ensuite, et au moment où les femmes étaient capturées, elles présentaient des symptômes "d'hystérie" qui vraisemblablement étaient des symptômes de PTSD. Après cela, ils les brûlaient. Un cas connu est celui de Loudun.)
Mais revenons à Freud: en fait, il savait parfaitement qu'il s'agissait de traumatismes.
Dans un premier temps, Freud défend l'hypothèse que les symptômes hystériques sont la conséquence d'un traumatisme oublié. Souvent, il s'agit d'un traumatisme de l'enfance avec un caractère sexuel. Freud utilisera l'hypnose pour permettre au malade une reviviscence de la scène traumatique afin d'y retrouver les émotions et les affects liés à ce souvenir oublié. Cette méthode, dite méthode cathartique, permettait d'obtenir la guérison du patient.
C'est l'abandon de la méthode cathartique qui inaugure le début de la psychanalyse. Une des raisons de l'abandon de cette méthode est la constatation faite par Freud, que la plupart des scènes infantiles retrouvées sont des scènes de séduction sexuelle par un adulte, le plus souvent par le père, et son observation critique l'amènera à la conclusion que ces scènes sont des fantasmes produits pas les patients eux-même. (Source ici)
Vous voyez? Il il avait compris que c'était des traumatismes, il avait même compris comment les soigner, mais il s'est ravisé après. Sans doute en voyant l'épidémie de femmes victimes de viol déferler dans son cabinet, il a dû flipper et a finalement trouvé que c'était plus profitable de se ranger du côté des dominants et des violeurs que de défendre les victimes. Apparemment, ce serait l'institut de Vienne qui l'aurait exigé, m'enfin il y a quand-même vu un intérêt carriériste (et probablement masculiniste). Qu'a-t-il donc fait de ces découvertes sur les conséquences psychotraumatiques du viol sur les victimes? Il l'a retourné contre les femmes victimes et s'en est servi comme arme pour mettre en place un parfait bouclier des agresseurs. Et il a appelé cette méthode "psychanalyse".
Devant les preuves accablantes de violences sexuelles et de viols infligés par les hommes sur les femmes et filles, pour protéger les violeurs il a fait croire que ces symptômes n'étaient qu'une preuve de fantasme infantile (facile, si c'est la petite enfance, on s'en souvient pas! Impossible pour la victime de réfuter) et donc d'inexistence de violence. Avec sa théorie de l'hystérie, il supprime donc la possibilité de reconnaître les traces de PTSD sur les femmes comme étant une preuve irréfutable de violences subies, et tout viol sur une femme devient impossible à prouver. Les traces de violences sont effacées, la culpabilité est inversée, le silence de la victime est garantie et l'impunité du violeur est assurée!
Pour résumer l'hystérie, on se retrouve donc avec des hommes qui, face à des femmes se plaignant des conséquences sur leur santé des violences sexuelles des hommes envers elles, ils leur répondent que les symptômes de viol ne sont pas réelles, c'est tout dans ta tête, c'est juste un fantasme quand t'étais petite et au fond c'est ce que tu voulais, t'en as juste besoin davantage, et d'ailleurs c'est dans ta nature féminine d'aimer ça et de le désirer toute ta vie, et en fait c'est aussi la nature des hommes d'avoir des pulsions sexuelles incontrôlables (lire: ils ne peuvent pas s'empêcher de foutre leur bite dans ton vagin). Ha! Tout ça c'est de la vraie science, parce que les hommes le disent, donc il faut les croire. Et bien-sûr, le viol/coït n'est pas du tout de la violence mais du sexe, t'es juste trop frigide et tu ne sais pas prendre ton pied, arrête de geindre. T'es vraiment hystérique!
Kate Millett dans son bouquin "La politique du mâle" (Sexual Politics) parle du fait que la théorie psychanalytique de Freud sur l'hystérie était venue à un moment où la révolte des femmes prenait de l'ampleur (c'est le début de la première vague féministe qui a commencé dans les années 1840/50 et a duré presque un siècle) où les femmes commençaient à s'organiser pour dénoncer les violences des hommes, en particulier les violences sexuelles. Les hommes de l'élite cherchaient donc des moyens de contenir et réprimer cette révolte, il fallait à tout prix trouver une façon de les empêcher de prendre conscience et qu'elles s'organisent entre elles, ou pire, se séparent des hommes. Donc cette théorie tombait à pic, ils ont mis en place ce système d'hommes "professionnels des troubles féminins et de l'hystérie" (appelés psychologues) pour leurrer les femmes victimes à se confier à ces hommes qui ensuite faisaient tout pour individualiser le problème, verrouiller le secret et leur faire croire que c'était un fantasme, tout en leur donnant l'impression qu'elles étaient soignées (et en les faisant payer pour ça bien-sûr).
Le corollaire de la psychanalyse dans le backlash antiféministe est la création peu après de la "sexologie" - la professionnalisation dans les stratégies agressives de promotion du coït auprès des femmes, car en plus de tenter de les taire il fallait les remettre au devoir conjugal. Les sexologues sont ceux qui ont inventé ou recyclé les termes "d'orgasme vaginal", de "frigidité" de "libération sexuelle", de "point G", etc. du genre, vous n'aimez pas le coït? Frottez-vous le clito et faites au moins semblant de prendre votre pied en simulant des cris de joie (ou prenez du lubrifiant - version pornifiée plus tardive). Voir Sheila Jeffreys The Spinster and Her Enemies: Feminism and Sexuality 1880-1930
Pour conclure, la psychanalyse et la théorie de l'hystérie sont une pure invention patriarcale, et même Freud l'a avoué lui-même. Dès son origine, la psychanalyse avait été créée et promue par les institutions médicales patriarcales dans le but d'effacer la mémoire des victimes et d'étouffer leur parole afin que les crimes ne sortent jamais de la confession au psy. Étant donné la prolifération de la psychanalyse et des thérapies post-Freudiennes et leur popularité encore aujourd'hui (de la psy populaire à deux balles aux thérapeutes qui agrandissent leurs terrasses sur le dos des patientes), on peut parler système organisé et massif de négationnisme des atrocités commis par les hommes à l'encontre des femmes.
Merci Emelire, je le publie tout de suite !
RépondreSupprimerPour revenir à l'hystérie, "propre à la nature de femme", vous avez tout à fait raison Euterpe.
RépondreSupprimerIl y a des hommes, en grand nombre d'ailleurs, dont les caractéristiques psychologiques à certains moment, répondent à la description que l'on fait de l'hystérique, ce qui fait que dans le langage commun, on les appelle ainsi en oubliant l'origine très dix neuvième siècle du mot(on en a un beau cas d'ailleurs actuellement chez Kali, un certain Didier).
Et puis je pense que toute la pensée masculine autour de la femme esclave de son corps (comme si les hommes non), vient que celui ci outre un enjeu social pour le masculin (il suffit de voir Sarkosy se pavaner avec son modèle de compagne), reste un mystère par sa richesse, et ses possibilités.
Je ne suis pas loin de penser que le masculin est globalement jaloux du féminin.
Et ce que l'on ne peut posséder quand on est jaloux, on le détruit.
A christophe aubert : l'article n'est pas de moi mais je souscris à 100%.
RépondreSupprimerLes théories psychanalytiques de base sont affligeante de sexisme.
Pour Didier tout à fait de votre avis !
Il faut que je revienne chez Kali lire sa prose (mais je croyais que Kali ne publiait plus ?).
En admettant que le mâle humain soit jaloux de la femelle humaine : la jalousie ça se soigne !
Mais on a plus l'impression en lisant cet article qu'en fait le mâle est totalement dominé par son obsession du coït, non ?
Sinon, à propos de DSK, une blogoniste compare les comportements mâles et femelles humains avec ceux d'autres espèces de primates.
Elle trouve que DSK s'est comporté comme un macaque (espèce de primate inférieure) alors que Nafissatou Diallo a réagi comme une chimpanzée (primate plus évoluée que les macaques).
Je ne sais pas ce que ça vaut mais c'est très intéressant :)
http://ethologie-communication.typepad.com/grooming_analyse_des_comp/2011/05/dsk-une-le%C3%A7on-de-primate.html
Oui, certainement le coït Euterpe, et là quand même il se rend compte que le jeu est mal partagé, pas cinquante/cinquante, alors il laisserait bien un moment son avantage à la course à pied. D'où jalousie.
RépondreSupprimerA christophe aubert : je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Qu'est-ce qui n'est pas partagé ?
RépondreSupprimerEn fait, les femmes aussi ont un peu besoin de sentiment de "puissance" dans leur vie ou du moins de se sentir prisée pour toutes leurs qualités pas exclusivement pour celles qui consistent à être décorative et un faire-valoir masculin si ces messieurs veulent qu'elles développent une libido digne de ce nom.
En clair : les femmes opprimées n'ont pas envie de baiser. Si opprimer rend priapique, être opprimé rend indifférent au sexe. Et cela autant chez les femmes que chez les hommes. Car les femmes sont des hommes comme les autres. La psychanalyse ne se préoccupe surtout pas de ce paramètre, bien sûr.
C'est d'ailleurs comme cela que nous avons la prostitution : les épouses opprimées se désintéressant du sexe, les maris, au lieu de leur permettre l'égalité préfère opprimer d'autres femmes mais cette fois bien plus brutalement en les asservissant uniquement au sexe. Comme cela ils ont leur contingent d'orifices à disposition comme des sortes de toilettes publiques pour soulager un "besoin hygiénique" dénué de tout affect ou plein d'affects très négatifs et bobonne peut continuer à pleurer devant sa planche à repasser. L'oppression entraîne plus d'oppression. Il n'y a pas d'état stationnaire de l'oppression.
Oui, pardonnez moi Euterpe, ma réponse était elliptique. Une forme de pudeur.
RépondreSupprimerJe voulais dire qu'il doit y avoir chez nombre de mes congénères, si je ne me trompe pas, une forme d'envie devant le corps des femmes, pas que celui de le posséder, ou donc du coït que vous citiez, mais aussi celui d'avoir une telle capacité à l'amour, aux caresses.
Je me souvenais d'une petite conversation qu'on avait eu ici, vous, moi, et un olibrius sur la soi-disant supériorité physique du corps masculin, entre autre dans les sports, et je me disais qu'en fait cette supériorité s'inversait véritablement dans les domaines de l'amour (entre autres).
Bref cette supériorité qui s'exprime là, pouvait parfois nous rendre jaloux, peut-être ? Et ce qui rend jaloux, on essaie soit de le contrôler, de le posséder, soit de le détruire.
J'espère être plus clair. Bonne nuit madame Euterpe.
A christophe aubert : oui mais vous savez la jalousie à bon dos et je ne vois pas trop où est la supériorité. Les femmes ne veulent pas détruire les hommes parce que ceux-ci sont dispensés des pénibles règles mensuelles (douleurs abdominables, salissures des vêtements, des draps, stress des débordements, malaises dues aux changements incessants d'hormones, des accouchements dont ils ne peuvent imaginer cinq secondes les souffrances (la péridurale ne s'appliquent pas systématiquement et en Allemagne encore moins), les déchirements du vagin, les inflammations des glandes mammaires pendant l'allaitement et autres problèmes du genre. Nous pourrions aussi être jalouses du fait que les hommes ne sont pas obligés de se faire enfoncer des trucs et des machins dans les parties intimes pour vérifier que leur appareil génital fonctionne bien. Et je vous passe toutes les misères que nous subissons avec notre corps.
RépondreSupprimerAlors si on a un plaisir que les hommes n'ont pas c'est une compensation bien méritée, non ?
(Je vous rappelle que des milliards de femmes sont mortes en couche dans l'histoire de l'humanité et que les autres ont eu peur de mourir. Je vous rappelle celles qui sont mortes pour avoir avorté soit parce qu'elles se sont blessées soit parce qu'elles ont été exécutées et il ne manque pas de raisons pour la femme de souffrir rien que du fait de mettre au monde).
Chère Euterpe, je ne juge pas là du bien fondé d'avoir un corps féminin aussi sensible. Et du fait que les femmes souffrent aussi d'avoir ce si beau corps.
RépondreSupprimerMais pour en revenir au texte sur l'hystérie vu comme un mal typiquement féminin au dix neuvième siècle et au vingtième siècle, je me disais que cela pouvait avoir aussi comme raison, au-delà d'un désir "politique" de domination masculine, une peur et une jalousie masculine, face à ce corps féminin si fascinant pour un homme, si mystérieux aussi de part ses richesses.
Alors comment reconnaître à celle qu'on domine socialement, politiquement, une telle qualité corporelle, tout en la qualifiant plus ou moins consciemment d'être inférieur ?
L'une des solutions, peut-être, est de dire que ce corps magnifique dépasse la raison de l'être qui l'habite.
En quelque sorte la femme, ce sexe faible, ne se mérite pas.
La preuve en serait pour les savants de ce dix neuvième siècle, que les femmes perdraient parfois, souvent, le contrôle de leur corps(hystérie), et qu'il faut donc que l'homme domine la femme pour son bien. Un peu comme le parent domine l'enfant.
A noter Euterpe, que l'homme blanc a agit d'une façon similaire avec l'homme noir infantilisé jadis.
Je vois là, outre un désir et un moyen de domination, aussi une jalousie, plus sourde, inconsciente, ou au moins refoulée.
Oui je sais bien tout ce que vous pouvez endurer, toutes ces souffrances me font mal au coeur à moi aussi vous savez. L'homme n'est avantagé que par son corps; il n'accouche pas et n'a pas tous les problèmes que vous avez mentionné.
RépondreSupprimerBien que j'admette cette relative supériorité physique des hommes, c'est pour ça que j'ai eu du mal à argumenter correctement face à Didier, je pense qu'il nous manquera toujours quelque chose. Nous sommes moins intelligents que les femmes, émotionnellement nous ne nous livrons pas assez.
Les femmes c'est autre chose; elles incarnent la supériorité sur le plan affectif, humain, relationnel; c'est ça qui explique la propension de certains hommes à les rabaisser ou vouloir les détruire par pure jalousie, rien d'autre..
Bonjour Euterpe,
RépondreSupprimerJe vois que le dénommé Didier, utilisant mon nom, vient de vous écrire ce dernier message "Oui je sais tout ce que vous..."
Je pense ce type totalement hystérique, là pour le coup, il ne supporte pas la contradiction, d'autres avis que le sien.
Tout me laisse à penser dans sa façon de plus en plus pâteuse de s'exprimer au fil des soirées (voir chez Kali, qui a laissé ouvert un lieu nommé Café des amis, ce qui a du l'attirer) qu'il boit.
Et voilà qu'il vient faire un faux chez vous, en écrivant sous mon nom.
Je vous souhaite une bonne journée Euterpe.
A christophe aubert : j'ai hésité à supprimer le faux com' mais je vais plutôt le laisser puisque vous êtes intervenu juste après.
RépondreSupprimerOui, ce Didier est assez reconnaissable au fait qu'il utilise généralement un pseudo pour parler de lui dans ses faux commentaires (cf. "j'ai eu du mal à argumenter correctement face à Didier") se donnant ainsi une grande importance.
C'est cela qui m'a fait penser qu' "anti-féministe" n'était autre que le psychopathe Didier. Il venait me reprocher d'éluder les questions de "Didier" ! Un.e commentateur/trice ne fait pas ça normalement avec ce ton blessé de surcroît.Trop d'empathie pour un "autre" commentateur ne peut être que très suspect.
Oui Euterpe, vous avez bien raison, il faut arriver à dénoncer ces tricheurs, et leur petite méthode de faussaire.
RépondreSupprimerMettre au jour leurs vies de cancrelats.
je me remets, tard, de la confiance que j'eus, totale dans la psychanalyse. J'ai vécu des viols meurtriers. Et je suis restée amnésique très longtemps. Ce n'était pas faute de vouloir ne plus souffrir autant, et j'essayais vraiment d'aller mieux et d'avancer mais désormais je réfléchis autrement. c'est criminel le silence des psychanalystes, ils sont très nombreux en tout cas à ne croire qu'aux déterminants psychanalytiques et à laisser de côté les déterminants sociaux. Il s'agit de reprendre le combat politique, publique, laîc. C'est urgent.Ani
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