ANgrywOmeNYMOUS


mardi 31 juillet 2012

Chasse aux sorcières à Moscou


01. August 2012

Analyse zu Pussy Riot Die Kirche hat das Nachsehen 

Analyse de l'affaire Pussy Riot l'église à côté de la plaque

 Von Christian Esch

Für ihre regierungskritische Performance in einer Moskauer Kathedrale droht zwei Mitgliedern von "Pussy Riot" eine langjährige Haftstrafe. Foto: dpa
Pour leur happening critique nevers le gouvernement dans la cathédrale de Moscou, deux membres des "Pussy Riot" risque la perpétuité. Photo: dpa
Die russisch-orthodoxe Kirche wiederholt die Fehler der Zarenzeit. Die Anbiederung an den Kreml hat groteske Ausmaße angenommen.
L'église russe orthodoxe repète son erreur commise du temps des tsars. Sa complaisance envers le Kremlin a pris des proportions grotesques.
 
Im Chamowniki-Bezirksgericht von Moskau läuft die Zeit rückwärts. Aus dem Russland von heute, das sich als säkularen Staat definiert, fühlt man sich zurückversetzt in ferne Jahrhunderte; der süße Duft von Weihrauch und Scheiterhaufen scheint durch den Saal zu ziehen, fernes Glockengeläut hallt herein und der fröhliche Ruf „Kreuzige! Kreuzige!“
Au palais de justice du quartier de Khamovniki à Moscou, on est revenu en arrière. De la Russie d'aujourd'hui qui se définit comme État laique, on se sent revenu dans des siècles très lointains ; l'arôme sucré de l'encens et du bûcher semble planer dans le salle, de lointains sons de cloches y résonnent ainsi que le cri joyeux de "Crucifiez ! Crucifiez!"
Im Gericht wird jungen Frauen der Prozess gemacht, die schon den fünften Monat in Haft sitzen und von ihren kleinen Kindern getrennt sind; und das, weil sie in der Christ-Erlöser-Kathedrale ein politisches Protest-Gebet skandiert hatten. Merkwürdige Fragen werden nun vor Gericht diskutiert. Zum Beispiel: Waren die Tanzbewegungen, mit denen die Feministinnen ihren Auftritt begleiteten, teuflisch? Und woher weiß man, wie Teufel tanzen?
Dans la salle du tribunal on juge des jeunes femmes qui sont déjà emprisonnées depuis cinq mois et séparées de leurs enfants en bas âge : et cela, pour avoir scandé une prière de protestation politique dans la cathédrale du Saint-Sauveur. De drôles de questions sont maintenant posées dans ce tribunal. Par exemple : les mouvements de danse avec lesquels les féministes accompagnaient leur prière étaient-ils diaboliques ? 
Das Entsetzen über den Prozess ist groß
Die Staatsanwaltschaft stützt ihre Anklage ernsthaft auf ein Gutachten, das den drei Frauen unter anderem Verstöße gegen kanonische Vorschriften des 7. Jahrhunderts vorwirft. Die Trullanum-Synode von 691 nach Christus verbiete es, in der Kirche „widernatürliche Schreie“ auszustoßen. Wer das liest, möchte selbst widernatürliche Schreie ausstoßen.
L'épouvante concernant ce procès est énorme
Le procureur de la République appuie sérieusement son accusation au moyen d'une expertise qui reprochent aux trois femmes d'avoir transgressé entre autres les règles canoniques du 7e siècle. Le synode de Trullanum de 691 av. J.-C. interdit de pousser des cris "contre nature". Celui qui lit cela a lui-même envie de pousser des cris contre nature.

Sur Frankfurter Rundschau online



samedi 28 juillet 2012

Nouvelle affaire DSK Après le sexe, l'argent



Publié le samedi 28 juillet 2012 à 11H00



Une enquête a été ouverte sur Dominique Strauss-Kahn, en sa qualité d'ex-directeur du FMI, sur des soupçons de malversations autour de l'annulation de la dette du Congo en 2010, aux dépens d'un entrepreneur cannois. LA procédure a été ouverte le 25 mai pour « faux et usage de faux » et « falsification de certificats », a précisé une source judiciaire hier, sans en dire davantage sur ce qui pourrait éventuellement être reproché à M. Strauss-Kahn.
Serge Berrebi, qui se bat depuis 25 ans pour recouvrer des millions d'euros après avoir été « spolié » d'une entreprise au Congo, a déposé plainte.
L'affaire touche aux conditions dans lesquelles la dette du Congo fut effacée en 2010 dans le cadre de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Une des conditions de cet effacement était que l'État africain règle, au préalable, des dettes commerciales privées, dont celle du plaignant. Or, selon lui, des documents falsifiés au FMI auraient conduit à ce que sa créance passe à la trappe.
Selon une source proche du dossier, « on soupçonne une complaisance à l'égard du pouvoir congolais. Il y a des anomalies pour lesquelles il n'y a jamais eu d'explication de fournie ». « À partir de là, toutes les hypothèses sont ouvertes. Mais le dossier pose un problème d'imputabilité. Le directeur du FMI a une immunité, qui ne couvre pas tous les agents et décideurs de l'institution. »
Interrogé, le FMI a répondu qu'il n'était pas au courant et allait consulter son service juridique.
L'histoire démarre en 1987, quand M. Berrebi est évincé d'un complexe avicole qu'il avait relancé en partenariat avec l'État. En 1992, un protocole d'accord prévoit que le Congo lui verse 10 millions de francs.
Mais, après avoir payé environ six millions de francs, le Congo s'arrête, tandis que les intérêts courent. Le 8 novembre 2000, la cour d'appel d'Aix-en-Provence condamne le pays africain à verser le solde, qui s'élève alors à plus de 4 millions d'euros. Rien n'y fait, et le litige perdure jusqu'à l'annulation de la dette du Congo par le Club de Paris et la France en 2010.
C'est « dans les dernières négociations de l'État congolais pour atteindre le point d'achèvement de l'initiative PPTE » que des malversations auraient eu lieu, selon M. Berrebi, dont la créance atteint à l'époque 11 millions d'euros.
Le plaignant en veut pour preuve des tableaux du FMI qui détaillent l'état des contentieux commerciaux privés du Congo à cette période.
Dans ces documents, des changements interviennent en effet d'une année sur l'autre : la créance envers Berrebi, présentée en 2008 comme ayant fait l'objet d'un jugement définitif et s'élevant à 12,7 millions de dollars, apparaît en 2009 pour un montant réduit de moitié.
Fin 2009, Me William Bourdon, qui défend alors M. Berrebi, écrit à M. Strauss-Kahn au FMI pour dénoncer « des déclarations erronées ». L'entrepreneur demande, lui, au FMI de traiter tous les créanciers privés du Congo de la même façon, ce qu'on lui assure en retour. Mais, contrairement à d'autres, il n'a toujours pas été payé.

Sur l'union-presse.fr

vendredi 27 juillet 2012

Dégueulasse (lol)

"On a découvert la queue d'une souris dans un hamburger. "tant que ce n'est pas celle de mon mari", nous dit Anne Sinclair".

Blague tirée du Charlie-Hebdo de cette semaine (avec un excellent article sur les femmes voilées au J.O.)

lundi 23 juillet 2012

Une nouvelle audience le 7 août devant le tribunal du Bronx

Les avocats de DSK s'opposent à l'idée qu'il ait pu agresser la femme de chambre du Sofitel en raison d'un «comportement misogyne répété». Une nouvelle audience doit se tenir le 7 août devant le tribunal du Bronx.

Les avocats de Dominique Strauss-Kahn multiplient les recours dans la procédure qui oppose leur client à Nafissatou Diallo à New York. Leur dernière action judiciaire vise à s'opposer à l'idée que DSK ait pu agresser la femme de chambre du Sofitel en raison d'un «comportement misogyne répété», comme le soutiennent les avocats de cette dernière. Une nouvelle audience doit se tenir le 7 août devant le tribunal du Bronx.
En mai, les conseils de Nafissatou Diallo ont en effet ajouté cette dimension à leur plainte au civil déposée depuis août 2011 contre l'ancien patron du FMI. Se fondant sur une loi new-yorkaise réprimant «la violence motivée par le genre (NDLR: «sexe social»)», ils suggèrent que leur cliente a été attaquée «parce qu'elle est une femme, et au moins en partie, parce qu'il (DSK) est hostile aux femmes». Ils estiment notamment que les termes «colis» ou «cadeau», en vigueur dans les échanges entre DSK et ses amis du Nord-Pas-de-Calais pour désigner leurs partenaires, prouvent son «animosité» envers les femmes.
Une version que la défense de DSK conteste par le biais de conclusions adressées le 17 juillet au juge du Bronx, comme l'a révélé le New York Law Journal. Selon les avocats, la loi visée est trop «vague» et donc contraire à la Constitution. Ils lui demandent donc de rejeter cet aspect de la plainte.
En élargissant leur plainte, les conseils de la jeune Guinéenne veulent que d'«autres femmes agressées», comme ils les nomment, soient autorisées à témoigner lors du procès, analysent plusieurs juristes. De plus, ce texte new-yorkais leur permet de réclamer des dommages punitifs substantiels à leur adversaire.
Par ailleurs, la défense de DSK s'oppose aux multiples demandes de communication de pièces de la partie opposée. Et notamment celles émanant de la société Guidepost Solutions qui avait mené une enquête privée à la demande des avocats de l'ancien ministre. Auparavant, les avocats de Nafissatou Diallo avaient également réclamé d'avoir accès au dossier du procureur de Manhattan, aux investigations de la police et aux rapports médicaux.
Interrogé par le New York Law Journal, Me Kenneth Thompson décrit ainsi sa cliente qui n'a pas repris le travail au Sofitel: «Elle attend le procès. Elle veut que l'audience ait lieu le plus vite possible.»

Manuel Valls est en train de préparer le retour de DSK sur la scène médiatique...

(...)
Alors que le ministre du Travail, Michel Sapin vient d’affirmer que la chute de DSK n’avait pas « étonné« François Hollande vu que tout le monde s’y attendait,«  Il était surpris par l’ampleur de l’affaire, mais pas étonné de voir DSK pris dans un scandale de sexe…au fond, on s’y attendait tous », l’ex directeur du FMI multiplie les rendez-vous professionnels et envisage de prendre la parole.
Selon « VSD », il serait parti à la rencontre de Jean Jacques Bourdin, l’intervieweur vedette de « RMC » et « BFM TV » en compagnie d’Anne Hommel, sa conseillère en communication. Dominique Strauss -Kahn prépare en coulisses son retour sur la scène médiatique et pour cela il pourra compter sur de fidèles soutiens dont le ministre de l’intérieur Manuel Valls (...)


DSK sur BFM-TV, à en croire VSD, c’est pour très bientôt....


Devrons-nous bientôt regretter amèrement d'avoir voter PS ?

mercredi 18 juillet 2012

Manuels Valls et le Bilderberg


Manuel Valls face à We Are Change Paris von wearechangeparis

Manuel Valls, grand ami de DSK, est interviewé en 2008,sur sa participation au groupe du Bilderberg et sur le fait que la multiplication de ces groupes élitistes parasiteraient la démocratie.


Il passe alors de Bilderberg au 11 septembre et à la shoah dans un joyeux amalgame afin de faire taire ses interlocuteurs à qui il reproche d'être trop jeunes pour comprendre quoi que ce soit...

lundi 16 juillet 2012

Jean-Pierre Mocky dénonce les réseaux de pédophilie et le silence de la justice et des médias


Un jour, un journaliste paraît-il célèbre débarque dans le bureau de Jean-Pierre Mocky. Ce dernier, tout surpris, découvre cet homme en larme. Il s'empresse donc de lui demander pourquoi. Et là, le journaliste lui répond que pas plus tard qu'il y a deux semaines, il est sorti de sa voiture pour se rendre dans une banque. Pressé, il avait oublié la clé sur le contact, et sa fille sur la banquette arrière. Il n'avait pas fait 20 mètres que la voiture, et la fille, avaient disparues! La pauvre enfant fut retrouvée vivante, mais violée et bien évidemment traumatisée. C'est à partir de ce fait divers que Mocky décida de faire un film traitant de pédophilie et s'attaquant aux réseaux de pervers dégueulasses. Ce film, c'est LES BALLETS ECARLATES

Des extraits ici

Sur ZEBUZZEO

Affaire du Carlton: audience le 26 septembre


Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 11 juillet 2012
 
 
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai (Nord) examinera le 26 septembre les questions de nullité de procédure, dont la mise en examen de DSK, dans l'affaire dite du Carlton de Lille, a-t-on appris mercredi de source judiciaire, confirmant une information du Figaro.fr.
Initialement prévue le 27 juin, cette audience avait été renvoyée à la rentrée, les conclusions des avocats de l'ancien patron du Fonds monétaire international n'ayant été reçues que quelques jours plus tôt. Les avocats de DSK ont déposé un mémoire soulevant un certain nombre de nullités de procédures, dont une portant sur la mise en examen de l'ancien directeur général du FMI, selon Me Henri Leclerc, l'un de ses conseils.
L'ancien ministre socialiste conteste sa mise en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée, prononcée le 26 mars par les juges lillois en charge du dossier, affirmant qu'il ignorait que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il avait participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées. Les avocats de DSK estiment que l'infraction qui lui est reprochée n'est pas constituée.

Sur Europe1.fr

lundi 9 juillet 2012

Quand Strauss-Kahn drague en chaise roulante

Sur Le Figaro.fr

Dominique Strauss-Kahn souffrirait d'une sciatique, rapporte le site internet du magazine Le Point. L'ancien directeur du FMI, affaibli au retour d'un voyage au Brésil, a subi des examens en fin de semaine à l'Institut de Radiologie Scanner Hoche, dans le 8e arrondissement de Paris, où ce diagnostic lui aurait été rendu.

Dominique Strauss-Kahn
, qui s'était rendu au Brésil pour rendre visite à sa fille Camille, avait demandé à ce qu'un fauteuil roulant lui soit avancé à sa descente de l'avion mercredi, comme le montre une photo publiée par le tabloïd allemand Bild. "Selon des informations recueillies sur place, il semble que DSK se soit blessé à la jambe", précise Le Point.fr.

  • Sur cet article du Figaro des photos de Bild ont été publiées.
  • Apparemment le journaliste du Figaro ne comprend pas l'allemand sinon il aurait pu traduire les intéressantes légendes qui vont avec comme celle de gauche :
"Strauss-Kahn d'humeur dragueur malgré sa chaise roulante" !

et celle de droite : "son couple est apparemment désuni, un procès pour proxénétisme lui pend au nez et le voilà qui trébuche une fois de plus : avec une cheville claquée l'ancien chef du FMI Dominique Strauss-Kahn, 63 ans, est soutenu par un ami après un IRM (il agite le diagnostic). A l'aéroport de Paris, DSK avait l'air plutôt en rut...

DSK EST LA RISÉE DE LA PRESSE INTERNATIONALE !

samedi 7 juillet 2012

Où s'arrête l’affaire DSK?

La séparation du couple DSK/Sinclair a été annoncée par une dépêche AFP confirmant une information de Closer – magazine people que le couple poursuit pour atteinte à la vie privée. Mais est-ce vraiment de la vie privée?

Le 2 juillet, en milieu de soirée, une dépêche de l’AFP tombe:
«Dominique Strauss-Kahn et sa femme Anne Sinclair se sont séparés il y a environ un mois, a confirmé lundi à l'AFP une source proche de l'ancien patron du Fonds monétaire international. Cette source a précisé que le couple vit désormais dans deux logements différents à Paris et ajouté que Dominique Strauss-Kahn allait bien, même si la période était difficile. La séparation date d'environ un mois à six semaines, a encore précisé cette source sous couvert d'anonymat».
Cette information était révélée dès le jeudi soir précédent, par Closer, magazine people qui s’enorgueillissait de l’«exclu»:
«Elle y a cru jusqu'au bout, mais aujourd'hui, tout est terminé entre eux. Depuis près d'un mois, Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn font appartements et vies séparés. Et c'est la journaliste qui a exigé qu'il parte…»
Dès le vendredi, Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn faisaient savoir par leurs avocats qu’ils poursuivaient le magazine en justice pour «atteinte à la vie privée». Le même jour (avant l'AFP donc) Reuters assurait aussi une séparation. Le 29, le New York Times citait Closer en reprenant leur information.
A partir de quand ce qui arrive à DSK, celui qui faillit être président avant que le monde ne s’écroule sous ses pieds, finit-il de relever de l’enjeu public pour relever exclusivement de la vie privée? Quand arrêter de parler de DSK?

«Des ramifications immenses»

«Pour nous, sortir cette information sur la séparation du couple était une évidence», explique à Slate.fr Christophe Vogt, rédacteur en chef France de l’AFP, qui précise qu'ils ont mis un peu de temps à trouver une source vraiment fiable - d'où le décalage dans le temps entre la sortie de Reuters et celle de l'AFP. 

«Il peut parfois y avoir des débats sur certains sujets, mais en l’occurrence, on va largement au-delà de la séparation d’un couple de célébrités. Il y a des ramifications beaucoup plus larges, potentiellement immenses».
Anne Sinclair a été un atout dans la défense de DSK à New York, lors de la plainte déposée au pénal par Nafissatou Diallo, qui a débouché sur un non-lieu. «Je ne crois pas une seule seconde aux accusations qui sont portées contre mon mari. Je ne doute pas que son innocence soit établie», jurait-elle en mai 2011. 
L’un des axes de défense de l’ex-directeur du FMI était d’ailleurs familial. Christopher Mesnooh, un avocat du barreau de New York, confiait au Figaro au début de l’affaire:
«Les Américains observent très attentivement la présence de l'épouse dans ce type d'affaire. Si elle reste, elle apparaît comme solidaire de son mari, même si cela ne signifie pas pour autant qu'elle lui pardonne. Pour la communication, c'est très important qu'elle apparaisse digne, bien habillée et aux côtés de ses enfants. On fera ainsi en sorte que tout le monde voie les regards échangés entre les époux pendant le procès. La communication est huilée jusque dans la gestuelle.»
Surtout, l’aspect financier intervient. Anne Sinclair, très fortunée, a financé la défense de Dominique Strauss-Kahn.
«Pour l’instant il y a toujours plusieurs affaires judiciaires en cours, rappelle Christophe Vogt, notamment au civil avec Nafissatou Diallo à New York. A l’heure actuelle, juridiquement, on ne sait pas ce que veut dire leur séparation», mais éventuellement, elle pourrait provoquer l’insolvabilité de Dominique Strauss-Kahn. «C’était une information, digne d’être vérifiée et publiée, ce que nous avons fait, rigoureusement».

Vie privée, conséquences publiques

La séparation donc, constituerait en partie une affaire publique. Digne de l’intérêt des citoyens en tant que développement possible des affaires DSK, personnage public par son parcours (ministre de l’Economie et des Finances, candidat à l’investiture socialiste à la présidentielle 2007, directeur général du FMI).
Il y a un an, l’affaire du Sofitel avait semblé faire éclater des barrières dans la presse française: parce que l’on avait si longtemps tu la vie privée de DSK, et que tout jaillissait soudain, il ne fallait plus rien laisser dans l’ombre, comme dans un mouvement de repentance.
«Ce n’est pas l’affaire DSK qui a tout bouleversé», estime pourtant François Jost, sémiologue et directeur du Centre d'études sur l'image et le son médiatiques (CEISME).  
«Le rapport de la presse à la vie privée des politiques a changé en 2007, le 14 janvier, quand Nicolas Sarkozy déclare son ‘j’ai changé’. Ca a été une légitimation du passage de la vie privée dans l’action publique. Ce que Nicolas Sarkozy a poursuivi pendant son mandat, jusque dans la dernière campagne présidentielle, quand il a parlé de sa femme et de ses blessures sur le plateau de France 2. Non seulement ce n’est plus interdit de parler de la vie privée des hommes politiques, mais ce sont eux-mêmes qui l’autorisent.»

 DSK, Paris Hilton

Si parler de la vie privée des politiques quand elle a une influence sur leur parcours semble désormais légitimé, reste une question: DSK est-il encore un homme politique?
Le sociologue des médias Jean-Marie Charon juge que non. «Il est devenu un quidam. Plus personne ne sait vraiment ce qu’il fait, de quoi il vit. Il est traité comme relevant du même registre que les people semi-publiques comme Caroline de Monaco».
François Jost va plus loin encore:
«Il y a un rapport entre ce qu’on sait de DSK et les sexe-tapes de Paris Hilton et compagnie. Paris Hilton ne compte véritablement dans aucun univers, elle n’est pas grand chose, mais on raconte ses frasques, encore et encore, on ne sait plus pourquoi si ce n’est qu’elle exerce une fascination, c’est un personnage. DSK est devenu ça: un personnage. Le personnage d’homme puissant dégommé par son défaut majeur, son vice».
Paris Hilton est le personnage récurrent de la presse people depuis 2004 – année où son ex-compagnon sort leur sexe-tape sur Internet (Une Nuit dans Paris). Depuis huit ans, ses frasques, ses coucheries, ses propos font l’objet d’une couverture médiatique intense.
Déjà, les moindres faits et gestes de DSK sont ainsi rapportés. Comme dans un court article sur le site du Point cette semaine, le 4 juillet, titré: «DSK: c'est une sciatique!», contant que Strauss-Kahn était fébrile, et ajoutant: «il semble que DSK se soit blessé à la jambe».
Le «personnage» de DSK et ses menues aventures sont-ils promis à la même longévité que celle de Paris Hilton?
«Il y a une date de péremption des histoires médiatiques - c’est toujours le public qui en décide, quand il y a un effet de saturation, le sentiment que l’histoire ne progresse plus, qu’elle est redondante. C’est facile de le voir: les audiences des JT décrochent, les journaux se vendent moins, les articles cliquent moins sur le Web… »
Mais l’histoire de DSK n’est pas redondante: l’affaire de New York, l’affaire Banon, l’affaire du Carlton de Lille. Désormais la séparation. Il aura fallu un an pour que Dominique Strauss Kahn voie chaque aspect de sa vie s’écrouler. Et nombre d’incertitudes planent encore, relancées par les théories du complot comme celle dénoncée par Edward J. Epstein dans la New York Review of Books.

Le Concupiscent

François Jost le rappelle:  
«Il y a tout dans l’affaire Strauss-Kahn : le sexe, l’argent, le pouvoir. DSK a les caractères d’un bon personnage dans la tradition des pièces de Molière. Il a un ‘vice’, un trait de personnalité qui le caractérise (je ne sais pas comment il faut l’appeler), mais quelque chose qui lui colle à la peau et le fait tomber. Comme l’avare de Molière, comme le Tartuffe».
Voilà le Concupiscent.

Dernier acte

Anne Sinclair, c’était l’amour triomphant, celui qui pardonne tout. «On a là désormais un acte supplémentaire pour la tragédie. Il est à terre», selon François Jost. «On ne sait pas quel sera le dernier acte». On ne sait même pas s'il y en aura un.
Dans les médias il y a ceux qui tiennent par l’histoire à laquelle ils appartiennent. «Certains faits divers peuvent avoir une durée de vie phénoménale, comme l’affaire Grégory» rappelle Jean-Marie Charon. Ouverte le 16 octobre 1984 par le meurtre de Grégory Villemin, qui n’a que quatre ans, elle eut encore des ramifications très médiatisées en 2010, voire en 2012. Les protagonistes de l'affaire Grégory n'intéressent que dans le cadre de l'affaire Grégory.
Et il y a les personnes devenues personnages, qui comme Paris Hilton tiennent au-delà, contenant en eux-mêmes une histoire. Dominique Strauss-Kahn appartient aux deux camps. L’intérêt se porte sur les chefs d’accusation. Mais une potentielle résolution (comme si enfin on savait qui, réellement, a assassiné Grégory Villemin) ne clora pas cet intérêt.
Jean-Marie Charon rappelle ce mot d’un rédacteur en chef du Bild: «Ceux qui sont montés avec nous dans l’ascenseur redescendront avec nous dans l’ascenseur». Un homme politique qui a énormément joué de sa relation aux médias, qui a séduit, qui été raconté comme le prochain président, aura une descente aux enfers plus longue et plus dure.
Charlotte Pudlowski

Sur Slate.fr

jeudi 5 juillet 2012

"Sois gentille....Allez, c'est pas grand chose" (Nicolas Sarkozy)

Marie-Célie Guillaume, ex-directrice de cabinet de Patrick Devedjian, conseiller des Hauts-de-Seine, dans son livre "Un monarque, son fils, son fief" publié aux éditions du Moment (avec un titre qui ne fait sans doute pas par hasard penser à "Ein Reich, ein Volk, ein Führer" ((« Un peuple, un « empire », un chef »)) raconte une intéressante anecdote concernant notre ancien pet résident (ou ne doit-on pas plutôt dire l'ex-prostitueur de la République ?).
Voici l'anecdote :


Lors d'un rendez-vous avec Sarko pour lui demander des fonds destinés au musée de sa ville, une élue locale s'est vue réclamée "une gâterie".
"Sois gentille... Tu vois bien que j'ai besoin de me détendre. Allez, c'est pas grand chose ! Tu ne peux pas me laisser comme ça" aurait dit le Monarque. L'élue ne l'a pas laissé tomber et a obtenu son financement.

La vidéo où Marie-Célie Guillaume raconte l'affaire. 

Françoise d'Eaubonne écrivait dans Le féminisme ou la mort  : "tant que subsistera le pouvoir mâle, il va de soi que rien ne peut changer sur ce plan, et que l'origine même des conditions de vie n'a aucune raison d'être réexaminée. La morale est condamnée en ces mains millénaires à conserver comme pulsions primordiales l'agressivité, l'instinct de destruction et de violence,...".









Il est donc temps de dessiner un Sarkozy  infligeant une fellation à une France personnifiée

....et de faire dégager du pouvoir le trop plein de mâles. La population mondiale est constituée de 52% de femmes. Que foutent donc tous ces branleurs aux plus hautes fonctions ? Du balai !

dimanche 1 juillet 2012

Versailles : capitale d'une certaine pruderie

L'oeuvre de l'artiste portugaise Joana Vasconcelos "A Noiva" (La Fiancée) ne doit pas être exposée à Versailles avec l'ensemble de ses oeuvres parce qu'elle choque la communauté bien-pensante catho de cette ville. Mais alors pourquoi exposer des oeuvres d'art dans le château de Versailles dans ce cas ?

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L'oeuvre est un lustre fabriqué à partir de tampons hygiéniques pour rappeler que la femme c'est aussi cela : un être vivant soumis à des cycles naturels. Trop choquant pour être placé dans le château d'un roi qui consommait fort de la femme mais qui s'est repenti à la fin de sa vie (en révoquant l'Édit de Nantes afin d'acheter sa place au Paradis).

Alors si on a montré ça : une blonde aux seins nus et au décolleté jusqu'à la raie des fesses (de Jeff Koons)...
jeff koons pink panther sculpture

 où est le problème de montrer des bouts de coton assemblés en un lustre ? Je ne vois pas.
Il y a tout de même deux poids, deux mesures.
Il ne faudrait pas trop sortir la femme de son image sexy/sextoy sans doute...est-ce donc la seule image acceptable que l'on est en droit de présenter d'elle ?

Autre article sur la question ici.

(Cet article n'est pas l'article d'origine. Il a été modifié suite à l'intervention d'une commentatrice (à lire dans les commentaires)).