Les vacances chahutées de DSK dans l'Alta Rocca
Publié le jeudi 30 août 2012 à 08h30 - 19
En vacances dans l’Alta Rocca, Dominique
Strauss-Kahna«subi»un coup de colère d’un journaliste de LCI après avoir
traversé son terrain familial pour se rendre à la rivière
Est-il désormais possible d'avoir une vie « normale » - pour
employer un terme à la mode - lorsqu'on s'appelle Dominique Strauss-Kahn
? Poser la question, c'est sans doute y répondre. L'ex-président du FMI
et ex-futur candidat « incontournable » du PS à la présidence de la
République trimballe autour de lui une traînée de soufre qui semble
coller même à ses tongs estivales.
De la bronca de Cambridge aux diverses manifestations de réprobation qui ont émaillé, les mois écoulés, la « saga » de l'ancien présidentiable est toujours orientée dans le même sens. Et même si la justice ne l'a condamné à rien, la vox populi a anticipé le jugement depuis longtemps.
En Corse cependant, on peut considérer que la population est très loin de cette agitation. C'est sans doute en comptant sur la non peopolisationde la vie insulaire et, peut-être en surestimant la légendaire discrétion de ses compatriotes que le maire de Sarcelles, François Pupponi, avait offert à son ami de toujours de venir passer quelques jours de détente à Sainte-Lucie de Tallano. Mais le village, au mois d'août, est tout sauf désert. Personne ne pouvait ignorer que DSK y résidait.
« Cela m'a retourné. J'ai dit aux personnes qui accompagnaient Dominique Strauss-Kahn que j'étais révolté qu'un violeur récidiviste vienne sur cette propriété »,relatait-il hier. Une discussion s'engage (à laquelle DSK ne participe pas).
« François Pupponi que je connais depuis toujours est intervenu. Il m'a dit que les propriétaires avaient donné l'autorisation de passage. Et que pour sa part il restait fidèle en amitié »,poursuit-il. « Je reste sur mes positions, je n'ai rien contre Dominique Strauss-Kahn a priori, mais c'était un coup de colère. Je me bats pour des valeurs qui n'ont pas de frontière et les abus contre les plus faibles me révoltent », assure-t-il.
L'histoire en est restée là. Le journaliste reconnaît bien volontiers que le terrain ne lui appartient pas et que la justice n'a pas condamné Dominique Strauss-Kahn. Aucune altercation physique ni même verbale n'a eu lieu entre les deux hommes.
Cela n'a pas empêché la rumeur de se déformer, de s'amplifier et de voguer jusqu'à Ajaccio tellement enflée qu'elle arrivait au bord de l'éclatement.
Quant à François Pupponi, il a refusé de s'exprimer sur ce qu'il considère comme un « non-événement ».
La conclusion est sans doute qu'il n'est pas envisageable de passer des vacances totalement « normales » quand on a été sous les feux des projecteurs médiatiques. Et cela, même dans un village de l'Alta Rocca…
De la bronca de Cambridge aux diverses manifestations de réprobation qui ont émaillé, les mois écoulés, la « saga » de l'ancien présidentiable est toujours orientée dans le même sens. Et même si la justice ne l'a condamné à rien, la vox populi a anticipé le jugement depuis longtemps.
En Corse cependant, on peut considérer que la population est très loin de cette agitation. C'est sans doute en comptant sur la non peopolisationde la vie insulaire et, peut-être en surestimant la légendaire discrétion de ses compatriotes que le maire de Sarcelles, François Pupponi, avait offert à son ami de toujours de venir passer quelques jours de détente à Sainte-Lucie de Tallano. Mais le village, au mois d'août, est tout sauf désert. Personne ne pouvait ignorer que DSK y résidait.
Rencontre à la rivière
Et
de fait, le séjour s'est plutôt déroulé de manière calme. Jusqu'au
moment où le groupe d'amis parmi lesquels se trouve DSK décide d'aller à
la rivière. Plusieurs personnes se trouvent déjà sur place. Et le
groupe traverse un terrain privé pour accéder aux « piscines » d'eau
limpide. C'est là que Xavier de Giacomoni, grand reporter à LCI en
vacances dans son village d'origine s'aperçoit que l'ancien président du
FMI vient de passer sur les terrains qui appartenaient autrefois à son
grand-père.« Cela m'a retourné. J'ai dit aux personnes qui accompagnaient Dominique Strauss-Kahn que j'étais révolté qu'un violeur récidiviste vienne sur cette propriété »,relatait-il hier. Une discussion s'engage (à laquelle DSK ne participe pas).
« François Pupponi que je connais depuis toujours est intervenu. Il m'a dit que les propriétaires avaient donné l'autorisation de passage. Et que pour sa part il restait fidèle en amitié »,poursuit-il. « Je reste sur mes positions, je n'ai rien contre Dominique Strauss-Kahn a priori, mais c'était un coup de colère. Je me bats pour des valeurs qui n'ont pas de frontière et les abus contre les plus faibles me révoltent », assure-t-il.
L'histoire en est restée là. Le journaliste reconnaît bien volontiers que le terrain ne lui appartient pas et que la justice n'a pas condamné Dominique Strauss-Kahn. Aucune altercation physique ni même verbale n'a eu lieu entre les deux hommes.
Cela n'a pas empêché la rumeur de se déformer, de s'amplifier et de voguer jusqu'à Ajaccio tellement enflée qu'elle arrivait au bord de l'éclatement.
Quant à François Pupponi, il a refusé de s'exprimer sur ce qu'il considère comme un « non-événement ».
La conclusion est sans doute qu'il n'est pas envisageable de passer des vacances totalement « normales » quand on a été sous les feux des projecteurs médiatiques. Et cela, même dans un village de l'Alta Rocca…
Sur Corse-Matin.fr
(Mon commentaire : DSK serait certainement mieux en prison où se trouve sa véritable place).