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lundi 23 juillet 2012

Une nouvelle audience le 7 août devant le tribunal du Bronx

Les avocats de DSK s'opposent à l'idée qu'il ait pu agresser la femme de chambre du Sofitel en raison d'un «comportement misogyne répété». Une nouvelle audience doit se tenir le 7 août devant le tribunal du Bronx.

Les avocats de Dominique Strauss-Kahn multiplient les recours dans la procédure qui oppose leur client à Nafissatou Diallo à New York. Leur dernière action judiciaire vise à s'opposer à l'idée que DSK ait pu agresser la femme de chambre du Sofitel en raison d'un «comportement misogyne répété», comme le soutiennent les avocats de cette dernière. Une nouvelle audience doit se tenir le 7 août devant le tribunal du Bronx.
En mai, les conseils de Nafissatou Diallo ont en effet ajouté cette dimension à leur plainte au civil déposée depuis août 2011 contre l'ancien patron du FMI. Se fondant sur une loi new-yorkaise réprimant «la violence motivée par le genre (NDLR: «sexe social»)», ils suggèrent que leur cliente a été attaquée «parce qu'elle est une femme, et au moins en partie, parce qu'il (DSK) est hostile aux femmes». Ils estiment notamment que les termes «colis» ou «cadeau», en vigueur dans les échanges entre DSK et ses amis du Nord-Pas-de-Calais pour désigner leurs partenaires, prouvent son «animosité» envers les femmes.
Une version que la défense de DSK conteste par le biais de conclusions adressées le 17 juillet au juge du Bronx, comme l'a révélé le New York Law Journal. Selon les avocats, la loi visée est trop «vague» et donc contraire à la Constitution. Ils lui demandent donc de rejeter cet aspect de la plainte.
En élargissant leur plainte, les conseils de la jeune Guinéenne veulent que d'«autres femmes agressées», comme ils les nomment, soient autorisées à témoigner lors du procès, analysent plusieurs juristes. De plus, ce texte new-yorkais leur permet de réclamer des dommages punitifs substantiels à leur adversaire.
Par ailleurs, la défense de DSK s'oppose aux multiples demandes de communication de pièces de la partie opposée. Et notamment celles émanant de la société Guidepost Solutions qui avait mené une enquête privée à la demande des avocats de l'ancien ministre. Auparavant, les avocats de Nafissatou Diallo avaient également réclamé d'avoir accès au dossier du procureur de Manhattan, aux investigations de la police et aux rapports médicaux.
Interrogé par le New York Law Journal, Me Kenneth Thompson décrit ainsi sa cliente qui n'a pas repris le travail au Sofitel: «Elle attend le procès. Elle veut que l'audience ait lieu le plus vite possible.»

4 commentaires:

  1. si l'on parle de misogynie, on s'approche à petit-pas de ma définition raisonnable des violences féminicides qui est http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/definitions-feminicides.html

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  2. Allez et pour faire bonne mesure, il vous faut les estimations officielles groupées (surtout que des pages sont bloquées sur mon blog et que j'ai du les cloner, des liens devenus "n'existent pas "home"" - ce n'est pas de mon fait ni de ma volonté) http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/combien.html

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  3. Plus précisément, j'allais oublier de vous faire part de mon impression - Notons la loi new-yorkaise qui punit la "violence ciblée contre" (Mue de notoriété publique par le cabinet Kenneth P. Thompson et Douglas Wigdor, Thompson Wigdor LLP) - Enième euphémisme légal synonyme de "à l'égard", "faites à"... taisant toujours la dimension systématique,systémique.misogyne,sexiste,discriminatoire.négative,en plus que sexuelle,de domination,contrôle et rétorsions par destructions jusqu'à totale, au mieux, ne faisant qu'effleurer. En tout cas, se profilant un "féminicide prostitutionnel" car les avocats en défene prétendent que la femme ménage serait prostituée occasionnelle. Il faut noter que l'on parle misogynie avec cette agression sexuelle, c'est un pas non négligeable vers la qualification des "féminicides", encore un peu, et nous serons rendues, ou quasi. La nouvelle loi française contre le "féminicide" de harcèlement sexuel relate la misogynie, tout de même...

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  4. A Christine GMD : ah ouais " tout à fait ! Violence "contre" : cela paraît carrément justifier la violence !

    Pour le prostitution occasionnelle, s'il va par là, nous sommes toutes des prostituées occasionnelles puisque le moindre accès à un avantage quelconque passe (au minimum) par le sourire à un homme dont on préférerait peut-être lacérer le visage.

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