Cannes 2013, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos sulfureuses : 'C'était bestial'
Complices au photocall comme sur le tapis rouge, les deux comédiennes et copines n'ont pas la langue dans leur poche [héhéhé, rire graveleux souhaité svp]. Fraîches et vives, elles n'ont pas eu froid aux yeux [même pas peur] lorsqu'il s'agit d'évoquer les scènes de sexe lesbiennes du film, très explicites. "J'ai été mal à l'aise, gênée, mais je n'ai pas eu peur", avoue Adèle Exarchopoulos [on est rassuré.e.s. Aucun jeune fille n'a été traumatisée pour ce film, c'es bon alors]. Du vocabulaire, la jolie brunette de tout juste 19 ans n'en manque pas : "Je ne savais pas que la scène de cul allait durer 7 minutes, qu'il n'y aurait pas de musique [traduire = je ne savais pas que j'étais tombée dans un peep show de prestige]. Là, il n'y a que nos respirations et le claquement de nos mains sur nos fesses", lâche-t-elle après avoir découvert le film à l'écran à l'occasion de cette présentation à Cannes 2013. Elle poursuit [traduire : elle se rattrape] en louant la mise en scène d'Abdellatif Kechiche : "On se rendait bien compte que c'était intense, que ça allait loin, très loin même. Mais alors, là, dans ce que j'ai vu, c'est immense." [pour ne pas dire "gros comme une maison"] L'actrice héroïne pose même les questions avant d'y répondre : "Ben je sais ce que tu te demandes : 'est-ce qu'on a vraiment couché ensemble ?' [...] Eh bien non !" Un tel cran se doit d'être salué [ouais quel courage !].
Pour Léa Seydoux, qui incarne la jeune femme aux cheveux bleus qui emporte Adèle dans un tourbillon des sens et des sentiments amoureux [non c'est pas du cul pour voyeurs], le challenge est tout aussi complexe [de l'oeuvre d'art on vous dit] malgré une expérience plus conséquente : "Quand on a découvert les scènes de sexe sur grand écran, on a été... choquées. On les a pourtant tournées. Mais, j'avoue, c'était gênant." [traduire : spectatEURS/voyEURS vous allez vous régaler!].
Si l'on croit l'actrice, le sexe au cinéma, c'est plus facile avec "une femme sans hésitation" [c'est surtout qu'on ne risque pas de se faire sodomiser par surprise par Marlon Brando comme Maria Schneider dans "Le dernier tango à Paris" !]. "Et Adèle a rendu les choses encore plus simples. Elle a un rapport très libre avec son corps [traduire : elle n'a eu assez honte pour aller se cacher. Il faut dire que le cachet a du un peu la motiver, non ?]. On avait les mêmes peurs [ah bon ? On croyait qu'elles avaient pas peur (voir plus haut)], les mêmes appréhensions et c'était plus facile d'échanger nos impressions, nos appréhensions" [partager l'esclavagisme sexuel c'est excellent pour nouer des liens], souligne Léa Seydoux. Sa partenaire à l'écran est même la première à s'en amuser, arguant un côté "très bestial" [être à quatre pattes en poussant des cris d'animaux, ben ouais...on comprend] : "Il y a un truc électrique, un abandon... c'est chaud, franchement !" [pas aussi chaud que la vraie prostitution mais on n'en est pas loin. Encore un effort, les filles !] Un abandon qui pourrait bien lui valoir un prix d'interprétation féminine dimanche soir. [La putasserie doit être bien rémunérée pour encourager les vocations ! Mais il faut dire qu'aux jeunes actrices, les bites du cinéma n'offrent rien d'autre]
Ici
C'est pas un film de cul c'est de "l'émancipation des corps", "de l'apprentissage", hein, pas confondre.
Les filles ont un rapport très libre avec leur corps.
Elles vont être bien récompensé pour leur prestation putassière.
Le cinéma = une prostitution de prestige sous couvert de liberté (celle de l'homme qui paie pour des scènes de soft porno vendues à grande échelle) mais il faut pas critiquer sinon ca veut dire qu'on est coincé.e.s du cul, qu'on est "puritain.e.s" (comme les Américaines), et qu'on veut détruire les "libertés" (élémentaires (?) masculines).
Dans ce sketch de "La lesbienne invisible" il est question (à partir de la 8.00 mn mais tout le sketch est drôle) des lesbiennes selon le cinéma porno (ou bien celui de Cannes, car, à mon avis, la différence doit se située au niveau esthétique, sans plus). Je vous invite à rire de la couillerie patriarcale avec Oceanerosemarie et, à moins de vouloir soutenir cette industrie de proxos soft, de ne pas aller voir ce film sexiste.
Génial, ce sketch ! C'est dommage, la bd Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh dont est tiré ce film est vraiment sensible et délicate même dans les scènes intimes. Un article du monde m'a appris en surplus que les techniciens avaient aussi été traités comme des esclaves sur le tournage, ça ne donne vraiment pas envie de cautionner
RépondreSupprimerMerci Ismène pour l'info ! Je ne savais pas que l'histoire était tirée d'une BD !
SupprimerC'est bizarre, quelquechose me dit que si cela avait été au sujet de l’homosexualité masculine, on n'aurait pas eu autant de buzz...
RépondreSupprimerVoilà on interdit un clip de robbie williams qui suggère un striptease d'un homme, on doit prouver qu'on a 18 ans pour voir un clip de lmfao sur youtube parce qu'on voit un type se dandiner en slip de bain en mode ridicule, on ne doit pas voir de langue d'homme dans un pub, on a juste un smack d'une demi-seconde d'un couple gay dans une série américaine,
et pendant ce temps-là on peut voir des femmes à poil, en bikini sans problème, simuler des actes sexuels dans les pubs, les clips, on peut voir de longues séances de préliminaires entre lesbiennes dans des séries américaines (limite plus que pour un couple hétérosexuel même),
et après on veut donner des leçons aux jeunes filles qui veulent se voiler pour avoir la paix???
Ah non mais un homme ça se respecte, hein ! :(
SupprimerC'est toujours le problème du fait qu'il n'y a pas de loi antisexiste. Je ne fais que le dire et le répéter.