C'est ce que dit l'auteur du massacre de Montréal, le 6 décembre 1989 avant d'exécuter à l'arme automatique 14 femmes parce qu'elles étudiaient des matières scientifiques.
- Geneviève Bergeron.
- Nathalie Croteau.
- Anne-Marie Edward.
- Maryse Laganière.
- Anne-Marie Lemay.
- Michèle Richard.
- Annie Turcotte.
- Hélène Colgan.
- Barbara Daigneault.
- Maud Haviernick.
- Maryse Leclair.
- Sonia Pelletier.
- Annie St-Arneault.
- Barbara Klucznik Widajewicz.
22 ans plus tard, nous nous en souvenons.
Sur le blog du féminin l'emporte : Commémoration à Paris du massacre de Polytechnique Montréal
Nous étions donc réuni-es Place du Québec à Paris, militant-es d'Encore féministes (lire ICI...) et d'Osez le féminisme (communiqué ICI...), Mme Houdet de la délégation du Québec, et des sympathisant-es féministes, pour commémorer ensemble le Massacre de la Polytechnique à Québec en 1989. Après le rappel des faits et un texte qui ouvre sur la place des des femmes dans la société et dans le monde, le nom de chacune des 14 étudiantes est rappelé et son âge, un coup de tambour, une rose blanche est déposée symboliquement... Puis nous observons une minute de silence. Certain-es distribuent des tracts qui expliquent notre démarche, d'autres tiennent la banderole qui rappelle une phrase de Benoîte Groult "le féminisme n'a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours". Nous terminons en chantant l'Hymne des femmes...
We're only women
We want to live our lives
We're only women
We will survive
C'est étrange comme certains se sentent menacés par le simple désir, là féminin, d'un monde meilleurs. Alors on détruit, et mitraille, plutôt la mort que remettre en question ce que nous ont légué nos pères.
RépondreSupprimerTouchant aussi de voir ce coin de place près de Saint Germain, j'y ai fait tellement de réunions de représentants, je vois encore passer mes camarades, une cigarette à la main.
Les meurtres de ce type sont monnaie courante mais on ne les relie pas les uns aux autres. Là il y a eu le discours explicite du meurtrier qui contrairement aux autres massacres de femmes ne laisse pas de doute sur le mobile.
RépondreSupprimerA Saint-Germain, des camarades...hommes uniquement ?:)
Oh non, dans les équipes de représentants en librairies, on a vu arriver les filles à partir du milieu des années quatre-vingts. Maintenant souvent elles compte pour la moitié des représentants. Mais comme me dit une amie, quand les femmes arrivent dans un métier ce n'est pas bon signe pour le salaire de ce métier. Et c'est vrai que j'ai eu mes meilleurs salaires dans ce métier à vingt cinq ans. Il y a vingt cinq ans.
RépondreSupprimerMais je préfère avec femmes.
Pour revenir à votre sujet, ces meurtre sont fous, mais je m'étonne moi aussi, comment on arrive non pas à les trouver normaux, mais simplement presque logique, dans un certain ordre des faits.