Publié le 28/04/2012 Par Jennifer Declémy
A une semaine du
second tour de l'élection présidentielle, DSK revient sur le devant de
la scène et affirme qu'il y a eu un complot dans l'affaire du Sofitel
qui a mis fin à ses prétentions présidentielles.
Presqu'un an après le coup de tonnerre qui avait secoué la vie politique française, l'ancien patron du FMI, aujourd'hui mis en examen dans l'affaire du Carlton, revient sur le devant de la scène en accordant une interview à un quotidien britannique, où il revient sur ses ennuis judiciaires et estime qu'il y a eu un complot à New York pour l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle française.
"DSK accuse des ennemis liés à Nicolas Sarkozy d'avoir empêché sa candidature" titre le Guardian, qui reprend notamment les explications d'un journaliste d'investigation qui s'est penché sur l'affaire du Sofitel et qui affirme que les soupçons de viol qui pèsent sur l'ancien ministre "ne sont pas une simple coïncidence (...) il m'apparait très clairement qu'il croyait |DSK] aujourd'hui, que sa déchéance publique n'était pas sans rapport avec ses ambitions de défier Sarkozy et l'UMP lors des élections françaises de 2012".
Déjà lors de son intevention sur TF1 en septembre dernier, DSK avait laissé entendre qu'il y avait eu un complot contre lui pour l'empêcher de se porter candidat, alors qu'à l'époque, il était donné largement gagnant contre l'actuel chef de l'état. Aujourd'hui il va plus loin et affirme qu'il était sous surveillance des services de renseignement français des semaines avant l'arrestation à New-York, mais également que des agents liés au président français ont intrigué pour faire en sorte que la femme de chambre porte plainte et déclenche ainsi un scandale international qui le fasse trébucher définitivement.
"Peut-être ai-je été naïf sur le plan politique, mais je ne pensais tout simplement pas qu'ils iraient aussi loin...Je ne pensais pas qu'ils pourraient trouver quoi que ce soit capable de m'arrêter" estime DSK.
Sur ParisDepeches.fr
Bref c'est une victime, on vous dit. Il est au coin alors qu'il jouait normalement comme ses copains. Un pauvre bouc émissaire innocent qui veut de nouveau sa part de récréation. Faites quelque chose !
Conclusion : merci Nafissatou Diallo d'avoir évité à la France d'avoir un président si naïf (pour les prostituées du Carlton, il avait aussi été naïf).
RépondreSupprimerA Lora : oui se faire passer pour un naïf, c'est quand même assez pitoyable !
RépondreSupprimeril prend à peine les gens pour des naïfs !