A propos du racismo-sexisme évoqué ici, je voudrais répondre exhaustivement à Ms. Dreydful ce que l'on ne peut faire dans un simple commentaire. La question sous-jacente est en fait celle de savoir s'il y a ou non un universel féminin ou s'il y a des femmes d'un côté qui ne souffriraient que du sexisme et d'autres qui souffriraient de sexisme et de racisme, ce qui ferait que ces deux sortes de personnes discriminées ne pourraient se solidariser alors que par ailleurs, comme je l'indique dans mon billet intitulé "Le racismo-sexisme", les hommes s'entendent au-delà des affaires de racisme, d'options sexuels (homos et hétéros), de couleurs politiques et de religions quand il s'agit d'opprimer les femmes. Toutes leurs dissensions disparaissent pour ce faire comme par enchantement.
La division entre féministes nous minent. Les Noires se méfient des Blanches, c'est bien normal quand un mouvement comme la Slutwalk utilisent comme slogan "We are the Nigger of the World", en effet, c'est rédhibitoire et on n'a juste envie de leur dire "Fuck off !".
Mais toutes les Blanches n'adhèrent pas à un tel mouvement. A lire l'article de Sisyphe intitulé : Le mouvement des femmes n'est pas monochromatique.
Et la lettre ouverte des BlackWomen aux Slutwalks publiée par Lez Strabourgeoises.
Ainsi que par Les poupées en pantalon : "Pourquoi nous ne participerons pas à la Slutwalk".
Voilà pour cette lamentable "Slutwalk".
Mais il y a des BlackWomen qui, comme Leymah Gbowee croient en un universel féminin.
Croire en un universel féminin, ce n'est pas pour nier qu'il y ait des Blanches et des Noires même si j'ai ma limite personnelle avec cette distinction.
Moi quand je vois Obama et Yannick Noah, par exemple, je me demande pourquoi, on les appelle "Noirs". Objectivement, n'importe qui peut avoir la même couleur sans être appelé "Noir.e". Deux heures de solarium et la majorité des Blancs ont la même couleur que Obama et Yannick Noah.
D'autre part, les Indien.nes, les Mauricien.ne.s et d'autres, ont beau être très noirs de peau, personne ne les appelle "Noirs".
Curieux, non ?
Pourquoi appelle t-on des gens qui ne sont pas noirs "Noir.e.s" et d'autres qui le sont non ?
Parce que lesdits "Noir.e.s" ont une apparence intermédiaire, comme s'il avaient dépassé une ligne de démarcation qui ferait que les Blancs ne les reconnaîtraient plus comme leurs et qui ferait que POUR CETTE RAISON les Noir.e.s commenceraient à les reconnaître au contraire comme frères et soeurs.
Quelle genre d'apparence ? Cheveux crêpus, bouche charnue,...une apparence qui fait qu'on les associe à l'un de ses peuples à l'origine non monothéocratiques comme les Africains, les Aborigènes, les Lapons, les Inuits, les Tchoutchkes, les Indiens d'Amazonie etc.. toutes famille humaines dont la structure "économique" ne fut jamais et d'aucune manière pré-capitaliste à ses origines.
Dans le monde précapitaliste du 16e siècle, ne pas croire en un seul dieu et ne pas vénérer l'or était une preuve de non-humanité qui a servi de prétexte à l'esclavage.
Cette mentalité se perpétue jusqu'à aujourd'hui où le capitalisme est hypertrophié et la vénération de l'or plus hystérique que jamais, même si les mêmes peuples en question ont été entre temps christianisés, islamisés ou bouddhistisés (de force, la plupart du temps) + embringuer dans la "mondialisation" (capitaliste). Le stigmate originel subsiste puisque nous ne sommes pas sorti.e.s du système qui l'a mis en place.
L'appelation "Noir.e" signifie donc quelque part : "sauvage tardivement civilisé.e" et pour le chrétien blanc (crétin blanc) cette définition s'étend peu ou prou aux musulmans (pas aux bouddhistes parce qu'il se pourrait bien que le christianisme soit d'origine bouddhiste, donc : Achtung. La religion musulmane, par contre, est postérieure au christianisme).
Blanches et Noires peuvent-elles se comprendre si les unes ne subissent "QUE" le sexisme et les autres le racisme en plus du sexisme?
Je pense que pour certaines c'est moins évident, pour d'autres plus et toutes les Blanches ne sont pas à mettre dans le même sac pas plus que toutes les Noires. En effet, nous possédons tout.e.s des particularismes. Et notre couleur ne nous sépare pas du tout les unes des autres. Je me sens personnellement plus proche de Leymah Gbowee que d'Elisabeth Badinter.
On va me dire : mais tu es Blanche toi ! Qu'est-ce que tu peux comprendre des Noires et de la discrimination qu'elles subissent au quotidien ?
Et bien moi aussi j'ai fait mes petites expériences et j'ai surtout compris une chose : c'est qu'il y a une idée de la norme et si tu en sors, tu es de toute manière discriminée.
Oui, en effet, je suis blanche. Et quelle blanche ! Plus blanche que blanche. On me l'a assez fait comprendre ! Qui "on" ? Des Noir.e.s ? Non, des Blanc.he.s et pas seulement elleux...tout le monde, en fait.
Je ne suis pas issue d'un peuple martyrisé qui a du se battre pour se libérer de l'oppression d'un peuple oppresseur mais est-ce le seul motif de discrimination au monde ?
Non. Ce que le "monde" ne supporte pas, ce sont les extrêmes.
Les Noir.e.s ne discriminent t-ils/elles pas les TROP noir.e.s ou les PAS ASSEZ noir.e.s ? Je le parierais.
En ce qui me concerne, je suis blanche de cette blancheur qui si vous êtes amené.e.s à l'exhiber déclenche des regards atterrés, des chuchoments sur votre passage et qui vous fait montrer du doigt.
- Quand on te regarde, on risque la cécité des neiges !
- Eh Ariel ! Tu t'es lavée avec la lessive qui lave plus blanc que blanc?
- Un cachet d'aspirine paraît bronzé à côté de toi !
- Ouah le navet ! Pas besoin de te blanchir, toi !
Petit florilège des réflexions supportées X fois dans ma jeunesse. Jusqu'aux copines qui vous tancent parce que d'après elles vous n'avez pas une couleur "décente" et ne "faites aucun effort". Elles vous traînent à la plage pour "habituer votre peau". Vous n'avez pas encore un cancer de la peau mais avec tous les coups de soleil que vous avez collectionnés dans l'idée de bronzer et de vous fondre à la sacro-sainte norme alors que votre derme contient 0% de mélanine, forcément vous avez le type roux...vous vous attendez à ce que tout ceci se paie un jour telle la bombe à retardement.
Oui, car en plus vos cheveux tirent distinctement sur le roux. Et pour couronner le tout vous êtes gauchère.
Au XVIIe siècle, si vous fussiez née fille du peuple, on vous aurait torturée et brûlée vive comme sorcière car seul le diable aurait pu vous avoir engendré et il est à parier que des gens vous regardent encore comme sortie tout droit de l'Enfer, aujourd'hui.
Partout où vous allez et où l'on se déshabille : plages, piscines ou vestiaires de centre sportif, il n'y a PERSONNE d'aussi blanc que vous, vous êtes LA SEULE à être aussi dépourvue de pigmentation et tout le monde vous regarde l'air effaré en se demandant : comment peut-on être aussi blanche ? (avec l'idée qu'à votre place, elles feraient n'importe quoi pour ne pas exhiber une blancheur pareille, sauf qu'elles ne sont pas à votre place...).
Vous, vous faites un grand détour à la vue d'un solarium. A quoi peut bien servir cet instrument pour vous ?
Heureusement, la mode a changé. Mais ma jeunesse est derrière moi.
Vous avez immigré en Allemagne et qu'avez-vous découvert ? Que les Allemandes ne vous ressemblaient pas. Qu'elles ont la peau mat et elles bronzent. C'est en Irlande que vous auriez du aller ! Mais trop tard.
Un jour de votre vie pourtant vous allez vous retrouver avec les "vôtres". Vous vous inscrivez pour faire de la figuration dans un film pour lequel le réalisateur n'embauche que des Roux/Rousses. Tout à coup vous êtes entre gens qui ont la même sensibilité que vous, ont fait les mêmes expériences dans ce monde que vous. Alors vous vous sentez comme appartenant à une "race", vous ressentez une véritable jubilation : non, vous n'êtes pas anormale, ni seule ! D'autres ressentent et vivent ce que vous vivez parce qu'illeux vous ressemblent !
Alors, bien sûr que la ressemblance est précieuse mais la différence aussi.
Et ce n'est pas pour autant que vous voulez maintenant ne plus fréquenter que des Roux/Rousses même si vous vous sentez tellement plus proches d'elleux que de quiconque quand il s'agit de la réaction des gens à votre typus humain.
Puisque j'en suis à mes expériences de la couleur, en voici une autre. J'ai eu un petit copain dans ma vie, l'un de ceux dont on se souvient avec tendresse, qui m'a dit un jour, mais je ne l'ai pas compris dans ce temps-là, nous étions trop timides et complexés tous les deux pour nous ouvrir réellement sur nos souffrances et difficultés mutuelles. C'est seulement bien plus tard que cette phrase de sa part m'est revenue et que je l'ai comprise :
"Les Blacks me haissent. Il me voit comme un traître qui se prend pour un Blanc".
Il me parlait souvent de ses problèmes avec les "Blacks". Et moi je ne comprenais absolument pas de quoi il parlait.
Blanchitude et Négritude... Qui est Noir.e ? qui est Blanc.he ?
Le racisme d'après moi c'est de trouver une frontière quelque part entre la couleur noire et la couleur blanche. De très blanc.he à très noir.e, à quel moment commence le blanc, termine le noir (ou l'inverse) ?
Cet ami, oui, il avait les cheveux crépus, la lèvre charnu et la peau plutôt mat...oui certain.e.s pouvaient avoir eu envie de dire : il est Noir même s'il n'avait pas la peau bien noire. Oui il avait le "type" que l'on qualifie de noir.
Mais voilà : il ne se sentait pas le moins du monde Noir et le mot "frère" ("Bro") lui écorchait les lèvres, il se forçait de le prononcer pour ne pas être détesté et persécuté par les "Blacks". Pourquoi ne se sentait-il pas Noir ? Parce qu'adopté tout bébé par des Blancs, ayant grandi dans une famille de Blancs avec un frère blanc, il ignorait complètement ses origines. Personne n'avait pu lui dire qui étaient ses géniteurs.
Comment aurait-il pu se sentir Noir ? Son nom même était la quintessence du nom de français moyen. Rien ne le reliait à la "communauté noire". Absolument rien. Était-ce de sa faute ?
Comme moi, d'une certaine manière, il n'avait pas la "bonne" apparence ni la bonne attitude par rapport à cette apparence. Ni pour les Blancs, ni pour les Noirs. Il avait l'indécence d'être noir chez les Blancs et moi l'indécence de ne même pas être un tout tout petit peu, un tout petit peu, rien qu'un peu.....noire.
C'est un billet très touchant et qui prouve bien que la couleur c'est celle qu'on se donne dans la tête.
RépondreSupprimerJe suis un homme, d'un blanc "normal" avec même un type un peu "iranien" quand ma peau bronze au soleil ce qui, à une époque où l'anti-étrangers se porte en bandoulière, m'attire les plaisanteries les plus douteuses avec racisme sous-jacent.
Mais je me sens un peu à part, comme vous, pour d'autres ou peut-être les mêmes raisons.
Parce que je ne participe pas à l'hystérie de consommation collective, parce que je n'ai pas "l'ambition" de gagner du pognon, parce que je ne ris jamais aux "plaisanteries" sexistes, parce que je ne bois pas d'alcool ou de bière en particulier, parce que je ne joue pas les machos de kermesse, parce que je me fous pas mal des bagnoles et du foot , parce que , parce que etc.......
Une femme est une femmes, que la couleur de sa peau soit noire jaune ou blanche ne change rien à ce qu'elle ressent. Les larmes et le sang ont toujours la même couleur, les bleus à l'âme aussi et les coups moraux ou physiques qu'elles reçoivent de la part du "sexe fort" provoquent partout les mêmes douleurs.
La compréhension des choses est une affaire de sensibilité et pas d'appartenance ou non à une espèce de communauté de signes extérieurs.
Merci coup de grisou. Vous me remontez le moral qui commencait à être en berne.
SupprimerJe comprends que l'on puisse se réfugier dans une sorte de "famille" avec des gens qui auraient le même passé mais si c'est justement de discrimination que l'on souffre et que l'on a souffert, alors il faut voir si ce repli n'est pas devenu un bastion qui tire à vue sur tout ce qui s'approche et qui ne ressemble pas à la "famille" parce qu'à ce moment-là on est soi-même actant de la discrimination.
C'est sûrement confus ce que je viens d'écrire mais je crois que je suis fatiguée ce soir :)
Bonne nuit à vous.
Vous n'êtes pas confuse ou tout au moins il me semble bien vous comprendre. Les gens qui se ressemblent ont tendance à se mettre en bande dans un premier temps , certainement pour mieux résister. Mais ça devient vite un enfermement car ils ne voient plus les choses que par le prisme de leur différence.
SupprimerC'est pareil partout et même ( et surtout) dans les partis politiques où on a soi-disant les mêmes idées ...ce qui à l'usage se trouve largement contredit.
On peut être noir(e) et raciste ou blanc et raciste aussi. Ce n'est donc pas la couleur de peau qui fait la qualité des êtres humains mais leur conscience et leur sensibilité, leur aptitude à comprendre les choses et donc leur universalité.
Les autres ne sont que des "imbéciles heureux qui sont nés quelque part" comme chantait Brassens.
Et c'est pour cette raison que j'apprécie votre militantisme bien loin des sentiers battus et des idées toutes faites de salon sur le féminisme.
Bon courage Euterpe, vous n'êtes pas seule , demain vous irez mieux j'en suis certain.
Merci coup de grisou !
SupprimerEn fait j'étais tellement fatiguée que quand je me suis relue, je n'ai plus très bien compris ce que j'avais écrit :)
Ce qui m'effraie, c'est cet excès de communautarisme chez les Blacks qu'y a fait que mon copain se faisait héler par des inconnus dans la rue qui voulaient qu'il soit des leurs, viennent fumer un pétard avec eux et parler de la cause Noire, alors qu'il ne se sentait aucunement concerné et uniquement parce qu'ils avaient décidé qu'ils étaient des leurs. Mon copain en avait peur parce qu'ils se montraient haineux s'il refusait de jouer le jeu de la grande fraternité noire. Et bien sûr les Blanc.he.s comme moi ne comprenaient pas ce qui se passait. Il y avait juste son frère (qui n'avait aucun gène en commun avec lui, d'ailleurs) qui comprenait ses problèmes et le requinquait, le soutenait et était toujours prêt à le défendre. Ces deux-là, (un Blanc et un Noir) était lié comme les doigts de la main. Elle était là, la fraternité !
Je suis blanche et féministe, comme toi Euterpe. Quant un homme se permet de me donner des conseils en féminisme, je lui répond "mecsplication" ou "mansplanning". Le problème avec le féminisme croisé avec le racisme, c'est qu'on a toute les chances de faire du "Whitesplanning" ou de la "blanchsplication" avec les femmes noirs, arabes etc.. car comme dit je ne sais plus quelle féministe, "compatir n'est pas patir". Et si nous savons ce qu'est être une femme, nous ne savons pas ce qu'est être noir. Que tu le veuille ou non le fait d'être blanches fait de nous des dominantes, tout comme le fait d'être un homme l'est vis à vis des femmes. Si on demande aux hommes de la fermé un peu pour laisser les femmes s’exprimées, nous devrions nous taire aussi pour laisser parler les noirs, et encore plus les femmes noirs.
RépondreSupprimerJ'ai découvert il y a très peu de temps la notion d'intersectionnalité, notion qui arrive tout juste dans le féminisme francais. Ce n'est pas une question de division. Les féministes anti-racistes ont légitimité à existé car d'un coté il y a des féministes racistes (Floréal est notre échantillon témoins sur ce site) et il existe des anti-racistes misogynes ou/et sexistes (sur le cinema est politique autour du dernier tarantino nous en avons lu un certain nombre).
sur le sujet je te conseil cette lecture www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2005-2-page-51.htm
L'intersectionnalité oblige a avoir des reflections extrêmement specifique. Il faudrait une asso et des théoriciennes des problèmes specifiques des femmes noirs, lesbiennes, handicapées et retraitée... pour saisir vraiment de quoi ont besoin ces femmes. Ca à l'air ridicule et contrproductif mais c'est dans cette division que nous pouvons esperé réglé les problèmes specifiques que vivent chaque groupe soumis à la discrimination.
Pour l'histoire du mot "anti-sexisme" à la place de "féminisme" je ne suis pas d'accord avec Ms. Dreydful.
Je pense par exemple au mot "anti-racisme" il est très bancal lui aussi car nous savons bien que l'humanité n'est composé que d'une seule race. Ca n'empeiche pas Ms. Dreydful d'utiliser le mot racisme sans trop d'état d'âme. On pourrait faire de nouveaux mots, l'anti-noirisme, l'anti-blanchisme, l'anti-jaunisme... on le fait pour le "racisme anti-blanc" qui est une imposture tout autant que le "sexisme anti-homme". D'ailleur je considère le sexisme comme une forme de racisme, car on "rascise" les femmes en une sous-humanité. Bref je pense que Ms. Dreydful a tord pour son refu du mot féminisme, mais qu'elle a raison de vouloir un féminisme specifique (une division) aux type de discriminations qu'elle et son groupe rencontre.
Ce n'est pas une division clivante, cad que le "féminisme noir" ou le "féminisme lesbien" ou le "féminisme noir et lesbien"... restent des féministes et sont capables de se réunir avec les féministes blanches, jaunes... lorsque le besoin se fait sentir. Comme ces féministes sont capables de se réunir avec les militants de la cause homosexuel, ou groupes antiracistes quant il le faut. Ce n'est pas une division définitive, c'est une division dans un but de spécialisation et de plus grande efficacité. Tu ne devrait pas être inquiète ou déprimée, c'est sain d'être divisé, il n'y a que les réactionnaires qui sont tous d'accord puisqu'ils se reposent sur une tradition établie.
Oui, je suis d'accord pour l'histoire du blancsplaining mais je voudrais bien savoir ce que Ms Dreydful propose de faire. On ne fait plus rien si on ne peut adhérer à aucun mouvement parce qu'il ne correspond pas à 100% à ce qu'on attend. tu parles du besoin qui se fait sentir mais le besoin se fait urgemment sentir tout le temp. Les Femen font des actions, elles rassemblent des femmes de tous horizons, dans le film de Fourest j'ai vu aussi une Noire en plus de toutes les musulmanes mais on va continuer de colporter l'idée qu'elles sont racistes pour les discréditer. Le mot raciste sert juste à cela, en ce momen, à diviser, à discréditer. En plus, on sait bien que les machos quelles que soient leur couleur s'entendent pour nous opprmer. Les Noirs ne sont pas majoritairement solidaires des NoirEs. Moi j'ai suivi tout ce qui se passait sur le blog d'Allain Jules, un blogueur noir, et à part lui qui défendait à fond Nafissatou Diallo, ses commentateurs Noirs passaient leur temps à raconter que c'était une pute. C'est pas l'idée que je me faisais de la grande confraternité (mais pas sororité apparemment) noire.
SupprimerLe besoin que nous avons toute ce n'est pas d'en finir avec le patriarcat ?