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samedi 6 juillet 2013

les seins nus font peur aux couilles habillées... et pas seulement en Tunisie !

Femen Toulouse

 

Photo Toulouse7.com

Une Femen interpellée à Toulouse

Une militante féministe de Femen a été interpellée jeudi 4 juillet au soir à Toulouse lors d'une manifestation devant le consulat de Tunisie, en solidarité avec la militante tunisienne Amina Sbouï, détenue à Tunis. La jeune femme arborait sur la poitrine l'inscription "Free Amina" et "J'écris ton non !", ont rapporté ses camarades.

Le rassemblement a eu lieu à l'appel de trois organisations féministes (Osez le féminisme, la Marche mondiale des femmes et Bagdam espace lesbien) au moment même où le président de la République, François Hollande, était en visite officielle en Tunisie.

Une soixantaine de personnes, en grande majorité des femmes, s'étaient rassemblées vers 18 heures devant le consulat de Tunisie pour réclamer la libération d'Amina Sbouï, qui attend en détention provisoire en Tunisie la décision du tribunal pour avoir peint le mot "Femen" sur le muret d'un cimetière à Kairouan, à 150 km au sud de Tunis, en protestation contre un rassemblement de la mouvance salafiste.
ELLE A REFUSÉ DE SE RHABILLER
La police n'a pas fait de déclaration sur l'interpellation à laquelle elle a procédé, mais de source judiciaire on indique que "la jeune femme a été interpellée parce qu'elle a refusé la demande insistante de la police de se rhabiller". Elle se trouvait encore vers 21 h 45 au commissariat central de Toulouse, en garde à vue avec l'assistance d'un avocat. Une cinquantaine de femmes s'étaient regroupées devant le commissariat pour demander sa sortie.
De source judiciaire, on souligne que "cette jeune femme pourrait être remise en liberté rapidement après audition", et on ajoute que "le parquet est juge de l'opportunité des poursuites, en fonction du contexte".
Trois Femen, deux Françaises et une Allemande ont passé presque un mois en détention en Tunisie, où elles avaient manifesté leur soutien à Amina Sbouï en manifestant torse nu le 29 mai. Condamnées en appel à une peine de quatre mois et un jour de prison avec sursis, elles ont pu regagner la France le 27 juin. A Paris, mercredi, trois Femen ont été couvertes par des manteaux puis forcées de monter dans un car de police, alors qu'elles tentaient de manifester devant l'Elysée.

sur lemonde.fr 


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