Bravo au Collectif pour des femmes au Panthéon ! Comme moi, signez la pétition ! Nos filles ont besoin de savoir que nos mortes n'ont pas été des prostituées ou des paillassons comme veut le leur faire croire la mâlitude et comme disait Rebecca West mais ont largement contribué par leurs multiples talents à la construction d'un monde qui devrait aujourd'hui être juste et beau c'est à dire, entre autres, égalitaire, si la mâlitude ne faisait pas si idiotement obstruction.
Et voyez :
Quand nous, femmes, nous demandons l'entrée de femmes au Panthéon, on nous répond "prostitution" !
Il est évident que parallèlement avec les honneurs qui doivent être enfin rendues aux nôtres à égalité avec les hommes, la prostitution doit être abolie et rendue à son propriétaire = la mâlitude.
Piochés parmi les commentaires sur le sujet des cinq femmes proposées pour être enterrées au Panthéon, publiés par libération.fr, le lien : femmes = putes revient spontanément.
Lulu1142541627 août 2013 à 15:08
Entre ici Zahia !
Avec ton terrible cortege !
julien931
répond au commentaire de Lulu1142541627 août 2013 à 15:16
Re: Entre ici Zahia !
vous avez oublié Ruby , la reine des soirées bunga bunga.
alainh27 août 2013 à 13:32
Pourquoi seulement : les "grandes femmes" ?
Les petites femmes de Pigalle auraient-elles démérité ?
Par ailleurs on trouve à travers tout le web des commentaires d'hommes sur le fait que ces femmes sont MORTES. Pour les hommes une femme morte ne compte pas. Que nous voulions des modèles pour NOS filles ne les intéressent pas. Le modèle pour LEURS filles, c'est sexe et vaisselle. Mais ils pensent tout de suite à y mettre des femmes vivantes, manière indirecte de dire qu'ils veulent leur mort ! (Taubira, Barjot, Morano, Duflot, Trierweiler, leurs belles-mères... pour en tuer tout de suite, les propositions fusent ! Un appel au meurtre déguisé ?
Quant aux faux-culs, voici leur leitmotiv : "Elles n'ont rien d'autres à faire ?" avec sa variante : "Il n'y a pas MIEUX à faire ?", etc... C'est merveilleux de voir tout un tas d'hommes devenus soudain super féministes et savoir exactement ce qu'il faut faire en tant que féministes, c'est à dire : PAS ce que nous faisons !
A part ça la liberté d'expression sexiste n'est pas beaucoup entravée (surtout chez Libération qui laisse parler le coeur des gens, n'est-ce pas ?). Des noms très sympathiques sont distribués pour désigner les femmes : "gerce", par exemple, en plus des habituelles "gonzesses"....je dois dire que je ne connaissais pas le terme...mais du moment qu'il y a une loi contre les "youppin", "bougnoul" et autres "Blanche-Neige", tout va bien. Les femmes, on se fiche de leur "sensibilité" " Elles ne sont pas des animaux comme les autres. Elles encaissent très bien les insultes. Ont-elles besoin d'une stupide loi anti-discriminatoire ? :(
Pour revenir au sujet du Panthéon : au panthéon grec, il y avait des dieux, certes mais aussi D'INNOMBRABLES DÉESSES !
En Franchouaillardie, il n'y a que la mâlitude et 1 femme 1/2 comme alibi.
Et puis pensons à militer pour une loi antisexiste. Un bouton d'alerte sur Twitter cela ne suffit pas.
Parallèlement mettons fin au proxénétisme, le plus vieux métier du monde. Ne dit-on pas (en argot) d'une femme mariée qu'elle est maquée ? Le plus vieux métier du monde ce n'est pas la prostitution c'est le maquage des femmes à vie, à savoir la main mise sur elle et sur leur corps dont la prostitution n'est qu'une forme parmi d'autres, l'une des plus violentes.
A ce propos un livre féministe va sortir en Allemagne le 7 novembre :
Aujourd'hui, quatre Femen ont couru à travers les rues de Berlin avec des pistolets à eau et ont manifesté devant l'ambassade d'Ukraine avec comme slogan en quatre langues sur leurs corps : "Mon corps est mon arme", afin de protester contre la dernière accusation faite à l'encontre des Femen par la police ukrainienne de détention d'armes supposément trouvés dans leur quartier général de Kiev.
Voici l'article qui incita DJ-Hell à rencontrer FEMEN en 2009. Il s'agit d'une interview d'Anna Hutsol par le site d'information allemand jetzt.de effectuée en 2008 :
„L'Ukraine n'est pas un bordel“: à Kiev des étudiantes luttent contre la détérioration de leur pays et pour les droits des femmes.
Une bonne 50taine de jeunes femmes sont rassemblées une après-midi de juillet de cette année sur le Maidan, la place centrale de Kiev, capitale de l'Ukraine. Elles rient et tipent sur leur portable. Soudain c'est parti : quelques unes sortent des dollars de la poche et les tendent aux passants :
„Sexy, come to my room!“. D'autres brandissent des affiches : „L'Ukraine n'est pas un bordel“ l'inscription est en allemand, en anglais, en italien et en ukrainien. Une blonde en mini-jupe agite un drapeau avec l'inscription FEMEN. Puis des jeunes hommes costumés arrivent, les soulèvent, leur arrachent la blouse et les arrosent de Champagne.
Au bord de cette scène se tient une femme aux cheveux roux, Anna Hutsol,
24 ans. Elle porte un jean et fume. Pendant que les filles posent pour les photographes et les caméras, elle explique aux journalistes ce qui se passe ici : Les jeunes femmes sont en lutte contre la détérioration de leur pays et pour les droits des femmes en Ukraine. Le soir les images de la manifestation passent à la télé ukrainienne. Le "Daily Telegraph" à
Londres, le "Spiegel" à Hamburg et le "Newsweek" aux USA impriment les images.
Trois mois plus tard, Anna est assise avec d'autres activistes du groupe protestataire FEMEN dans un café de Kiev et fume de nouveau. „Enfin on va parler du tourisme sexuel ici“, dit-elle. A peu près tous les Ukrainiens savent que beaucoup dOccidentaux viennent à Kiev ou à Odessa juste parce qu'ils peuvent s'y acheter du sexe bon marché. „Depuis qu'en 2005 l'Ukraine a levé
l'obligation du visa le nombre de ces hommes augmente“, explique Anna. Mais les politiciens ignorent délibérément le problème des "Sexpats" (fusion entre sexe et expatriés) – et cela bien que le magazine de la ville et les plans pour étrangers soient remplis de publicités pour des services d'escort et de massages de luxe. Et quand on se promène le soir dans Kiev, on voit souvent de jeunes Ukrainiennes au bras d'hommes d'âge moyen qui viennent de toute évidence de l'ouest. Informés par les
FEMEN les journalistes ont vu qu'à l'époque des foires commerciales des jeunes filles sont même conduites en bus aux hôtels où sont descendus les étrangers.
Des offres malhonnêtes
„Pour beaucoup de touristes, les Ukrainiennes sont des putes“, dit Sacha,
20 ans. L'étudiante aux cheveux blonds sait ce que c'est de se faire tout le temps tâter et jaugée comme „un morceau de viande“. En septembre, un sondage effectué sur 1 200 étudiantes à
Kiev a révélé que les 2/3 d'entre elles avaient recu des offres malhonnêtes d'étrangers. Malheureusement il n'y a pas de chiffre officiel sur le tourisme sexuel en Ukraine. D'après le ministre de l'intérieur 12.000 femmes travaillent comme prostituées – Anna dit que ce chiffre est très sous-évalué parce qu'une grande partie des femmes n'y sont pas pris en compte. „Il n'y a pas que les droguées et les femmes pauvres qui vendent leur corps, il y a aussi les étudiantes“, dit-elle. Les loyers à Kiev sont deux fois plus élevés qu'à Munich [soit à peu près aussi élevés qu'à Paris n.d.l..t.] et les bourses sont maigres. Beaucoup de filles, dit-elle, viennent à 17 ans dans la ville pour leurs études et se laissent aveuglées par les paillettes : il est très vite aussi important de posséder un ipod qu'un sac "Gucci", même s'il n'est pas authentique. D'après Anna, beaucoup se prostituent pour leur nouvelle vie de luxe.
Sur le Maidan: avec une action de catch dans la boue, les
FEMEN dénoncent le fait que les partis politiquesukrainiens ne font rien en dehors de se traîner mutuellement dans la boue.
Elle-même a grandi comme une enfant du régime soviétique dans une petite ville russe. Elle est venue étudier en Ukraine et s'est engagée dans l'association étudiante. Là, elle a constaté que les hommes ne prenaient pas les femmes au sérieux, c'est pourquoi elle a alors décidé de créer un groupe séparé et finalement elle a fondé FEMEN au printemps 2008. „Mais nous ne somme pas sexistes“, dit-elle.
„Les hommes sont la bienvenue !“
Le 24 août 2013, Inna Shevchenko a publié ceci sur le site internet de FEMEN :
"Aujourd'hui,
jour anniversaire de l'indépendance de l'Ukraine, la vie de nos
activistes y est en danger. Il n'y a rien à célébrer mais pourtant il y a
des attaques, des enlèvements, des menaces et du sang. FEMEN dit
Fuck à ce système dictatorial! FEMEN ne célèbrera pas une fausse
indépendance. FEMEN demande au monde entier de prêter attention à ce qui
se passe en Ukraine, et de commencer à agir avant qu'il ne soit trop
tard. Restez fortes sisters! Reste forte Ukraine! On va se battre!
L'activisme contre une Ukraine qui serait un réservoir de prostituées + une Bangkok européenne est dangereux, en effet.
Alors on peut discuter à l'infini de cette photo un peu choquante - parce que trop esthétique et retouchée pour faire un effet de flou romantique - qui illustre le propos. Mais est-ce bien le fond du problème ?
Je crois, pour ma part, que bien qu'un tel visuel soit à la limite de l'étrange - montrer un beau petit cul croquant et sexy susceptible d'exciter quelques excités pour faire passer un message antisexiste semble assez contre-productif. - il est en même temps lisible même par les abrutis qui ne comprennent jamais rien au féminisme. Là ils saisissent qu'un beau petit cul même très stylé n'est pas plus une marchandise qu'un autre cul et remueront peut-être le leur pour endiguer le fléau de la prostitution qui s'étend en Europe.
De toute manière, le féminisme n'est pas à l'abri des contradictions et peut-être que finalement utiliser la putasserie contre la prostitution est une idée de génie qui dépasse nos esprits d'un autre siècle. Qui sait ? Pas moi.
En tout cas, une chose est sûre : LA PROSTITUTION EST UN ESCLAVAGE ET L'ESCLAVAGE EST UN CRIME CONTRE L'HUMANITÉ.
#MuslimahPride is an insult to women like me who are
oppressed by Islam itself. Their ‘activism’ is alarmingly similar to
Jewish Nazi apologia or that of the Anti-suffragists women of the 1910s
who would had a belief that women had the right to complete freedom
within the home and would say, ‘its our choice not to vote.’ This is
pure Stockholm Syndrome and sheer ignorance on their part. Sure, you might have
had the ‘freedom’ to choose to don the hijab, like I did, but I do not
have the very same freedom to choose to take it off without being
slut-shamed or threatened. Are my experiences unwarranted? Why the
hypocrisy and double standards? I swear once I am
free, I will give all I can to stand up against these stupid ideologies.
No matter what they put me through, I will not be destroyed. I am not
your typical daughter who will conform to your bigoted traditions. No
body has the rights to take my liberty from me. I am godless but I am
not voiceless. I will rise! I will fight! Fuck this – I will start NOW!
Je signale l'existence d'une page facebook intitulée : Muslim & Exmuslim Women for FEMEN (beaucoup de messages y sont rédigés en francais mais encore plus de messages le sont en anglais). J'y ai trouvé cette réflexion illustrée :
"The irony is too unbearable.
Islam says the entire body of a woman is the 'awrah' (private/sensitive part) and thus, it should be covered (#hijab). Way to go, over-sexualising normal body parts.
~ Yasmeen
ET UN ARTICLE GÉNIAL DE CHRISTINE LE DOARÉ ! (Pas sur la page facebook en question. Rien à voir, en fait mais je le signale parce qu'il aborde la sujet avec beaucoup de doigté).
Cet automne nous avions parlé de femmes en lutte contre le tourisme sexuel. En ce moment elles protestent de nouveau, en plein Kiev, avec DJ Hell. Comment est-ce possible ? Un Interview
jetzt.de: Hell, Tu reviens d'une manif à Kiev. Que ce que tu faisais en Ukraine ?
Hell: j'ai lu un reportage sur les Femen sur jetzt.de. Ce sont des écolières et des étudiantes qui en Ukraine discutent de la prostitution et du tourisme sexuel. Leur engagement m'a beaucoup impressionné, leurs actions sont créatives et inhabituelles. J'ai pris contact avec le groupe et le week-end dernier on a eu des conversations et fait des actions communes les Femen et moi à Kiev.
Scènes du 22 mai 2009 sur la place de l'indépendance à Kiev : les Femen la banderole "L'Ukraine n'est pas un bordel".
Quelle a été ton impression ?
Hell: Kiev est une grande et fascinante ville mais il y a beaucoup de problèmes dans tout le pays. Le nombre de gens atteint du SIDA est le plus élevé d'Europe, des
jeunes femmes vendent leur corps pour payer leur formation et beaucoup d'Ukrainiens prennent de la drogue. Il y a 5 ans, il y a eu la Révolution Orange mais maintenant l'euphorie est retombée. Tout le monde est frustré par toute la corruption et n'attend plus rien de la politique. Le gouvernement est complètement détaché du peuple, comme dans une capsule spatiale. Femen a fait plein de propositions pour lutter contre le tourisme sexuel. Elles veulent surtout que la police soit plus ferme avec les bordels. Jusquà présent en Ukraine seuls les prostitués et les proxénètes sont punis mais pas les touristes sexuels. Et la société doit cesser d'ignorer le problème. Les filles ont plein d'idées : Elles veulent des wagons uniquement pour femmes dans le métro de Kiev car dans la cohue, elles sont souvent tripotées par des hommes.
Les représentants du gouvernement réagissent-ils aux propositions? Hell: Jusqu'à présent aucun parti n'a réagi.
Est-ce que les activistes Femen sont toutes des féministes convaincues ?
Hell: Non, il y a aussi des membres masculins qui participent aux actions. C'est très important, car on se rend vite compte que l'Ukraine est encore très conservatrice en ce qui concerne le rôle de l'homme et de la femme. j'ai trouvé la fondatrice des Femen Anna Hutsol et les autres filles
sympathiques, créatives et actives. Elles n'ont pas d'argent mais elles se débrouillent avec des actions provocantes et de bonnes idée pour éveiller l'attention. ll n'y a rien là d'agressif ou d'hostile aux hommes.
Après la "performance" - voir image ci-dessous.
À quelles actions as-tu participé ?
Hell: Toutes les actions avaient pour slogan „L'Ukraine n'est pas un bordel“.
Anna et moi on a tenu une conférence de presse. Les réactions ont été très positives, les journalistes étaient curieux, pourquoi un DJ allemand s'engage à Kiev. Mais j'ai aussi vite appris le quotidien en Ukraine : j'étais invité à la télé à l'heure du petit-déjeuner et avant, on m'a dit qu'on devait payer si on voulait parler des Femen et de leurs revendications. C'est l'habitude là-bas.
DJ
Hell au sol : dans une "performance" sur la place Majdan les Femen dénoncent avec Hell l'exploitation des femmes ukrainiennes.
Tu as payé?
Hell: Non, nous ne voulions pas. Alors il n'a été question que de ma musique. Le vendredi après-midi, il y avait des spectacles sur la place Majdan dans le centre de
Kiev : des groupes de danses, un défilé de mode et quelques filles se sont collées des étiquettes avec des prix sur le corps. Pour les photographes, elles ont aussi posé avec des maillots des équipes nationales ukrainiennes et polonaises. En 2012 il y a la coupe d'Europe dans les deux pays et c'est donc un thème essentiel de la campagne. La police est restée là pendant tout le spectacle, sans intervenir – cela m'a positivement surpris.
Tu as fait de la musique ?
Hell: Oui, pendant une demi heure. Nous devions louer exprès un ampli. Il m'a été livré avec du retard et des centaines de gens ont attendu que ca démarre. Tout le monde a dansé, l'ambiance était euphorique - et l'année prochaine nous voulons organiser un grand défilé de Femen. La nuit de samedi à dimanche j'ai fait la musique dans un Club superbe de Kiev – grâce aux Femen qui était toutes sur la liste des invitées, ca a été une fête formidable.
De quelle facon veux-tu aider Femen?
Hell: Dans le groupe tout est encore en chantier, elles viennent juste de démarrer. Elles n'ont pas encore de bureau ni de site web, leur enregistrement en tant qu'organisme n'est pas achevé, il n'est donc pas encore possible de soutenir leur travail en cotisant pour leur mouvement. J'aimerais les aider avec mon Knowhow et mon expérience, je vais peut-être faire quelque chose avec ma firme de disque. Si mon nom peut aider à attirer l'attention sur elle, je les aide volontiers. Le Goethe-Institut, l'ambassade allemande de
Kiev et la fondation Heinrich-Böll participeraient aussi. Il y a déjà eu un premier entretien.
Qu'est ce qui est prévu ces prochains mois et semaines ?
Hell: Ca serait super s'il pouvait y avoir des groupes de Femen dans des
villes comme Odessa ou Lemberg. Jusqu'à présent l'organisation a un millier de gens qui les soutiennent mais cela pourrait devenir dix mille dans tout le pays. Alors les politiciens ne pourraient plus ignorer leurs revendications. En automne, un nouveau président sera élu en Ukraine, là il va sûrement y avoir de nouvelles actions. J'aimerais essayé d'obtenir qu'Anna et les autres filles fassent aussi des actions en Allemagne. D'après les estimations il y a environ 10 000 Ukrainiennes qui sont illégalement dans la prostitution en Europe de l'ouest – personne ne se préoccupe de leur sort.
Photo publiée sur le net le 8 juin 2010 un donateur essentiel des Femen : damned, il est blond !
(Et même pas Mossad) !
Ici un site antisémite anglophone se pose aussi la question de savoir si les Femen sont pro-juifs....il se demande si DJ-Hell (le musicos berlinois très riche et assez déjanté de la photo) est juif ou pas. Il décide de ne pas en exclure la possibilité.
Décidément, on n'est pas loin de faire la chasse aux juifs via les Femen. (Je rappelle aussi qu'en dehors de Madame Chollet, il y a encore Bruno Gollnisch pour taper à bras raccourcis sur les Femen : la rencontre de grands esprits ?).
Aider financièrement les Femen n'a pas d'autre but que de soutenir des activistes pour les droits des femmes et n'a aucune ambition de faire triompher une religion.
C'est bientôt fini cette obsession religieuse ? Zola, réveille-toi, illes sont devenu.e.s fols !
Pourquoi DJ-Hell soutient les Femen ? Réponse de lui-même en personne : ici.
Autre produit funeste de cet engrenage des extrémistes, la très réelle montée de la violence contre les musulmans autorise certain(e)s [c'est moi qui ait ajouté le (e), ici] à voir du racisme partout. Toute critique de l'islam, toute contestation du droit d'imposer les normes de celui-ci dans la sphère publique, devient alors "islamophobe". Là où le bât blesse, c'est que c(ell)eux [pareil ici] qui tiennent ce discours ont le plus grand mal à admettre l'existence d'une vague tout aussi réelle d'actes antijuifs et à concéder que, oui, la laïcité est menacée par les agissements d'islamistes qiu veulent, au fond, que les musulmans et les non-musulmans vivent leur vie chacun de leur côté, ce qui est le contraire du modèle républicain.
(...)
(Lire le début et la suite dans Charlie-Hebdo de cette semaine).
"Il est visiblement de bon ton de lyncher Charlie-Hebdo. Quel confort intellectuel que de se ranger du côté de ceux qui ne risquent ni attaque au cocktail Molotov, ni d'être fiché sur un site d'Al-Qaida, avec, en prime, de se dédouaner de tout soupçon de racisme !
En 2013, un canard avec des dessins rigolos est devenu, en France, un marqueur d'opinion, de clan, une affaire sur laquelle il faut se prononcer. Charlie Hebdo suscite une sorte de phénomène de chevalier de La Barre, une cabale alimentée par les idiot(e)s utiles des islamistes, en quête de popularité facile, nourrie d'instinct grégaire et d'ignorance.
L'islamophobie. Ah, quel merveilleux concept ! Aussi ample que la djellaba d'un intégriste, il y engloutira tout ce qui ne lui fait pas plaisir : raison, esprit critique et même humour. Le terme, aujourd'hui aussi consacré que la xénophobie, amplement plus précise, est apparu pour la première fois dans la bouche des mollahs iraniens qui appelaient au meurtre Salman Rushdie. Peu importe pour les idiot(e)s utiles des islamistes qui le mettent aujourd'hui au service de leur fausse philanthropie
(...)
"Autre lynchage facile, sans prise de risque, celui des Femen, forcément racistes, puisqu'elles s'indignent de la situation des femmes dans les pays arabes, pensent l'idiot(e) utile.(...).
Idiot(e) utile laisse-moi te dire que ta hantise de passer pour raciste te fait défendre l'extrême-droite musulmane. Sur le milliard et demi de musulmans au nom desquels tu crois parler, seuls quelques milliers veulent porter le niqab. La mosquée de La Mecque, lieu le plus saint de l'islam, l'interdit, et toi tu en défends le port dans l'Université française. En prenant le parti de la frange fasciste de l'islam, ce sont les autres, la majorité silencieuse et la minorité laïque militante que tu leur livres en pâture. L'histoire ne t'en remerciera pas.
Bon alors Amina ne veut pas voir son nom associé aux Femen sauf que son nom EST associé aux Femen et restera associé aux Femen. Mais, sans lui en vouloir particulièrement, je dirais que l'on tient les propos que l'on peut dans son cas.
Je rappelle pour celleux qui ont lu le billet précédent qu'à ce jour il y aurait une distinction à faire entre les bons laics et les mauvais laics. La bonne laicité serait une sorte d'ONG qui se serait engagée à protéger toujours et partout la liberté religieuse, et donc les bons laics, des mécréants serviteurs des croyants. La laicité, nouvelle mouture (dixit Mona Chollet) serait, par contre, une maladie psychique circonscrite appelée "islamophobie" voire "religiophobie", c-à-d une forme de déviance mentale* qui pourrait s'avérer dans certains cas dangereuse (et les nouveaux laics devraient être placés en HP ?).
Apparemment, voilà Amina chez les bons laics selon la conception de Mona Chollet. Tant mieux. Cependant, je m'interroge : en déclarant les Femen peut-être commanditées par Israël (qui sait ?) Amina ne ferait-elle pas gravement preuve de judéophobie ?Voilà le retour de la "juiverie internationale" , l'ennemi commun des islamistes et de l'extrême-droite ce qui prouve que leur mésentente est loin d'être complète.
En tout cas, force est de constater que l'on revient dare dare aux bons vieux fondamentaux à savoir au bon vieux conflit arabo-juif, bien connu. Il était temps, car la confusion était grande avec cette amitié ukraino-tunisienne ! Tout est donc bien qui finit bien et l'ordre éternel est de retour.
Amina s'engage désormais dans l'anarchie, dit-elle. Elle précise que cette dénomination n'est pas synonyme de désordre.
On avait compris.
Ajout de 14.50 h. : lire cet article que je viens de découvrir dont je retiens particulièrement cette hilarante phrase : " Pour éradiquer l’Islam, Israël a financé une armée de femmes à poil" assortie d'une photo qui a l'air d'un montage. A moins que ce soit du 2e degré. En tout cas, les slogans ne sont guère pro-juifs. (C'est un photomontage en fait, voir ici).
Sinon il y a aussi, pour rappel, le piratage par les islamistes du site des Femen du 29.3.2013 :
Traduction :
"Sales truies ! Personne ne vous baise, même pas vos mecs ! Venez en
Tunisie ! On vous coupera les seins et on les donnera à manger à nos
chiens ! Mourez, bande de putes d’Israël !"
En tout cas, pour les islamistes, le féminisme n'existe même pas vu qu'ils n'ont qu'un ennemi : Israël.
Amina n'aurait pas un peu tourné sa veste par hasard ? Si cette tirade ci-dessus l'a inspirée, c'est moche.
Ajout du 24.82013 : Feminist Attack proteste : "NON Amina ne fait PAS partie de Feminism Attack".
Elles publient sur leur page facebook ce message : "Suites
aux dernières déclarations d'Amina, nous avons jugé essentiel de
fournir quelques explications. L'ayant rencontré personnellement, nous
avons été surprises par quelques unes de ses dites proclamations. Sa
proposition de rejoindre le mouvement venait d'elle, l'action "opération
3dham" à laquelle Sana et Ines ont participé était "détachée" du
mouvement pour cause des décisions mitigées qu'elle
a pu rencontrer au sein du groupe, c'était uniquement pour soutenir
Nasreddin Shili qui a été l'un des premiers à s'être déplacé et nous
avoir soutenu le soir de notre première arrestation. Et concernant sa
soit-disant proclamation vis à vis de l'anarchisme, elles nous semblent
contradictoires étant donné son souhait de voir "une femme devenir
présidente de la république".
Ajout du 26.8 : "Israel" déteste autant les Femen qu'il est énervé qu'on les associe à lui et surtout qu'on fasse endosser à Israel tous les maux de la Tunisie.
Bon c'est une blague, bien sûr, vu que l'on ne peut être ni imamesse ni ayatollesse puisque les femmes sont exclues du pouvoir religieux musulman. Ce n'est pas cependant quelque chose qui gêne spécialement madame Mona Chollet, cheffe de publication au Monde Diplomatique mais surtout féministe. Ce qui gêne madame Chollet, ce sont les irréligieux, les arréligieux et les antireligieux ainsi que les mêmes au féminin, ah non je confond avec un autre idéologue de la cause religieuse, pardon, ce qui gêne madame Chollet ce sont les religio quoi ? phobes, vous avez gagné.
Non seulement, ces horribles-là gênent mais illes sont insupportables. Les religiophobes, ces sales bêtes qui n'ont rien à voir avec les athées qui elleux sont gentils, sont des racistes, en fait.
Car critiquer la religion c'est du racisme.
Le raccourci est osé mais voilà le raisonnement. Pour l'expliquer, prenons une métaphore, admettons la végétalienne X. Les végétalien.ne.s militent habituellement pour que l'on ne mange pas des animaux ni des produits issus des animaux. C'est inhérent aux végétaliens de critiquer les carnistes.
Une végétalienne est anticarniste par nature, elle ne se montre pas spécialement tolérante avec les carnistes. Elle les supporte parce qu'elle ne peut pas faire autrement vu qu'ils sont partout.
Mais maintenant son sentiment vis-à-vis de ces gens est devenu un crime car elle a oublié ce grand précepte c'est que "être contre quelque chose = racisme".
Critiquer le carnisme est donc du racisme.
Même l'intolérance au lactose va finir par devenir du racisme.
CAR maintenant tu dois dire : je suis végétalienne mais je tolère ton carnisme et je me fiche que tu manges des animaux. Si les carnistes se moquent de toi, s'ils te critiquent et s'ils te retirent ton bébé de sept mois pour le mettre à l'orphelinat parce que tu ne lui donnes pas de la viande, tu ne te plains pas, parce que se plaindre c'est quoi ? Du RACISME.
Si on ne TE tolère pas, ça c'est pas un sujet. Toi, tu DOIS tolérer. C'est Mona Chollet que te le hurle au visage.
Vous allez me dire que le carnisme n'est pas une religion. Faux. Pour la végétalienne X, le carnisme EST une religion.
Elle est en droit de penser cela si elle veut, normalement, du moins elle était en droit de le penser car cela pourrait changer.
Critiquer les religions va être assimilé à tenir des propos racistes, maintenant.
En effet, dans son délicieux article : "Oui, mais quand même la religion c'est mal", un article aussi creux que son "Femen partout , féministe nulle part", Mona Chollet te dit que c'est mal que tu veuilles avoir le droit de critiquer la religion et même que ce droit te soit garanti parce que d'ailleurs d'après elle il serait pas trop menacé, ce qu'apparemment elle semble beaucoup déplorer tout au long de son très long texte plein de hargne contre les "religiophobes" cette sale engeance.
Mona Chollet, elle, elle voudrait bien que tu n'aies plus le droit de critiquer les religions ou que du moins ce droit ne te soit pas garanti parce que c'est vraiment immonde comme droit.
Le truc avec Mona Chollet c'est que tout ce qu'elle écrit est vide armentativement parlant parce que ce ne sont que des invectives et se retourne comme un gant ou se renvoie comme une balle, ces deux objets étant également plein de vide. Donc tu peux lui pondre un article : "Oui, mais quand même vouloir critiquer la religion c'est vraiment trop mal" et tu rajoutes "oulala" pour faire bécasse. Puisque c'est cela qu'elle essaie de te donner comme impression. Que tu es une bécasse qui veux juste critiquer bêtement la religion.
Franchement, je trouve triste qu'une personne intelligente puisse s'abaisser à crétiniser les gens pour se donner raison.
On en revient aux Femen qui sont bêtes, son leitmotiv préféré. Ce sont sans doute elles qui sont visées mais j'y reviendrai.
Pour bien te hurler cela, Mona Chollet utilise des mots scatologiques qui seraient émis par d'obstinées critiqueuse.s de religion, des obsédées de la critique religieuse, des gens qui respectent rien, quoi, des ceusses qui prétenderaient "chier" sur la religion et en particulier sur l'Islam parce que ces ceusses ne parlent que de toutes les religions pour masquer qu'en fait, il n'y a que la religion musulmane qu'ils intolèrent. Avec ce mot de "chier", Mona Chollet ne craint pas de réveiller l'imam du coin et son éventuelle envie de lapider un antireligieux/irréligieux/areligieux/religiophobe (au choix), au contraire. On a même le sentiment que c'est là son souhait le plus cher : désigner les hérétiques à brûler à qui de droit. Un de ces jours, elle va exiger une loi du gouvernement interdisant la critique de l'Islam.
Franchement, elle me fait peur.
(Il va sans dire que je ne suis pas prête à relire Le Monde Diplomatique).
Mais c'est là qu'elle t'attend la chère dame. Sur le registre de tes peurs. La peur de perdre ta liberté d'expression, qu'elle renomme, "la garantie d'avoir le droit de critiquer", c'est sûr que ça a maintenant un petit côté mesquin que l'on ne lui connaissait pas avant. La liberté d'expression n'est plus que de la bête criticaillerie inglorieuse.
Et puis si tu lui dis qu'elle voit du racisme partout, alors tu as encore tout faux parce qu'elle, elle sait ce qui est du racisme et toi tu ne le sais, pauvre nouille. Et si tu dis que tu critiques toutes les religions, et bien ce n'est pas vrai. C'est une "perle argumentative" qui veut empêcher Mona Chollet de t'accuser de racisme. Mais ahaha ! (je cite, le ahaha, car il est dans le texte) et ben, ça marche pas, tu ne t'en tireras pas comme ça, non mais ! Tu ne la lui fais pas à elle ! Elle peut quand même te traiter de raciste, tu vas voir ! Elle a trouvé la parade, c'est très subtile et il fallait y penser : tu n'es pas RÉELLEMENT contre toutes les religions, en fait, mais seulement contre la religion musulmane, sa religion chérie à elle qui a besoin de protection parce qu'en danger d'extermination. Moi, je croyais que c'était les baleines qui étaient en danger d'extermination mais d'après Madame Chollet c'est la religion musulmane.
Rejeter toutes les religions, ça vaut pas parce que si tu rejettes l'Islam même planqué dans les autres religions, et ben t'es quand même raciste parce que....la "perle argumentative" (moi aussi je peux faire le coup) c'est que : les ancêtres des musulmans ont été colonisés par tes propres ancêtres ! Et toc ! Qu'est ce que tu dis de ça, hein ? Elle t'a bien eu ! Si ce n'est pas toi qui est coupable de racisme c'est ton arrière-grand-mère, donc par conséquent puisqu'elle est morte maintenant, donc c'est toi. Fais profil bas, tu n'es qu'une vile colonialiste descendante de colonialiste et TU OSES critiquer la religion musulmane ? Tu peux critiquer la religion chrétienne, oui, puisque c'est la tienne, la juive Mona Chollet s'en contrefiche, apparemment, mais critiquer la religion musulmane ? Tu vas où là ? Le mariage forcé ? L'excision? La lapidation ? Les violées mariées à leurs violeur ? Qui te permets, toi la crotte issue d'ancêtres COLONIALISTES, de t'exprimer sur des abus perpétrés chez des gens que ta grand-mère a colonisés ? C'est dégueulasse ! (Là, elle est un peu au bord de l'apoplexie). En plus, il ne faut pas dire "musulman". D'ailleurs il ne faut pas nommer les gens de religion musulmane car les nommer c'est déjà du racisme. ET puis il ne faut pas dire qu'elle abuse du mot raciste, car c'est également raciste.
Alors, nous sommes des criminels en puissance, nous les critiqueuses de religion car Mona Chollet explique qu'il faut se rappeler où à mener l'incapacité à accepter les différences. Comprendre : au nazisme. Critiquer les religions, pardon critiquer l'Islam (puisqu'il n'y a QU'UNE religion, donc, finalement), c'est être INCAPABLE D'ACCEPTER LES DIFFÉRENCES, voilà. Et tu es une nazie potentielle. Tu es même une nazie direct. La différentialiste a parlé. Et les Femen c'est des nazies à seins nus, la preuve : Inna Shevchenko a défendu les couleurs de l'Ukraine contre les Turcs. Racisme ! Que les Turcs soient quand même encore un petit peu laïque n'intéresse pas Mona Chollet. Il y a des musulmans en Turquie, cela suffit à voir en Inna Shevchenko une femme qui rêve de rouvrir les camps de concentration pour gazer des musulmans. C'est d'autant plus intéressant quand on sait que Hitler admirait les musulmans et que Churchill disait que c'était des nazis, mais passons. Je suis en plein racisme, là. C'est d'autant plus intéressant que l'Ukraine n'a jamais colonisé un pays musulman. C'est plutôt un pays qui a été lui-même colonisé. Mais qu'à cela ne tienne, la perle argumentative sur la colonisation est finalement à géométrie variable et Ukrainienne ou pas, tu ne critiqueras pas DU TOUT ET QUI QUE TU SOIS la religion musulmane ou islamique, ou comme Mona Chollet souhaite l'appeler, je n'ai pas de préférence.
Après cela, Mona Chollet nous jure ces grands dieux qu'il n'y a pas de collusion entre islam et pouvoir politique en France et si tu le penses tu es d'extrême-droite. Tu as compris ? Seule Mona Chollet sait qui est d'extrême-droite, de gauche, du centre ou complètement à l'ouest. Elle te l'affirme, cela doit te suffire. Non ne te récris pas, tu es d'extrême-droite c'est tout, c'est comme ça, elle l'a dit.
Et puis attention ne te réclame pas d'Ayaan Hirsi Ali car c'est, je cite, "une quelconque pythie". C'est une musulmane excisée et qui s'est enfuie de Somalie pour échapper à un mariage forcée, c'est à dire une affreuse traîtresse à la cause musulmane. Elle a trahi le gentil Islam pour demander protection à des COLONISATEURTRICES, donc, on écoute pas cette sorcière. En tout cas, Mona Chollet ne veut pas en entendre parler.
On remarquera que les colonisateurstrices (= les non-musulman.e.s) ont à se taire sur l'Islam parce que ce sont des colonisateurstrices mais qu'il y a aussi pour Mona Chollet les bon.ne.s musulman.e.s celles qui portent le voile et les mauvaises musulmanes celles qui rejettent l'Islam. Celles-là CRITIQUENT la religion musulmane, elles sont donc assimilées à des colonisateurstrices. Bref, quoi que tu fasses, elle réussit à te caser dans ses petites cases préconçues et tu ne peux pas remettre en cause une position aussi sincérement cohérente. Ne pas être issues de colonisateurstrices ne te donne donc pas plus le droit de critiquer LA religion (on a compris laquelle). Ou si tu as le droit, ta critique n'a aucune valeur pour miss Chollet. Et si les Femen soutiennent Amina Sbouï c'est comme la corde qui soutient le pendu (je cite). Le fait qu'Amina Sbouï EST une Femen, ne pose pas problème à Mona Chollet parce qu'elle zappe ce détail et voilà. Une Femen musulmane, cela met à mal les théories de Madame Chollet, alors elle fait comme s'il n'y avait pas de Femen musulmane et le tour est joué.
Puis, vient le laïus sur la laïcité : Nous avons aussi droit à la laïcité d'avant qui n'était pas une permission de critiquer les religions mais une "garantie de la libre expression religieuse des citoyens"......tiens, tiens, tiens, la "libre expression" c'est pour les religieux, la "libre expression" de dire que je me fous des religions, toutes les religions, ne se doit pas d'être garantie et il faut être vachement mesquine pour réclamer qu'elle le soit.
Et puis Mona Chollet a trouvé son plan "antiraciste" : divisons un peu les laïques en bon et en mauvais, histoire de semer la pagaille ! La méthode n'est pas très honnête mais si efficace !
Il paraît également que les religiophobes veulent que les musulman.e.s rasent les murs et ferment leur gueule mais il ne paraît pas que Mona Chollet veuillent que les soit-disant religiophobes rasent les murs et ferment leur gueule, par contre.
En fait, à bien y regarder, son discours est complètement fanatique. Une personne qui te dénie le droit de critiquer quelque chose, que fait le tri entre les bons et les mauvaises critiques, qui t'interdit de nommer quelque chose, qui renomme ta position de manière dévalorisante pour la discréditer, qui te serine qu'il n'y a QU'UNE religion, qui cherche à semer la division dans ton camp, qui tiens un discours haineux et stigmatisant, c'est purement et simplement du fascisme. Mona Chollet ne se comporte pas autrement qu'une ayatollesse tout ce qu'il y a de flippante. Cette femme qui éructe à chaque paragraphe qu'il ne faut pas l'appeler islamo-gauchiste mais qui fustige violemment celleux qu'elle qualifie du néologisme ahurissant de "religiophobe" devrait, en fait, être appelée islamo-facho-gauchiste. Cela lui conviendrait beaucoup mieux. Quant à son prétendu féminisme, je le cherche toujours.
je retournerais bien comme un gant ce bel exemple qu'elle croit ne pouvoir faire fonctionner que dans un sens, le sien. Malheureusement pour elle, il se prête également à son cas, des fois qu'elle nierait son fascisme.
« Le mauvais chasseur, bon bah c’est le gars qu’a un fusil, il voit un truc qui bouge... »
En 2010 (...), Charlie Hebdo publiait un numéro spécial sous la bannière « Laïcs, oui, fachos, non ! » Parce qu’attention : pour paraphraser un sketch immortel
des Inconnus, le facho, c’est un gars qui n’aime pas les musulmans et
qui pense qu’ils veulent islamiser la France ; alors que le laïc
nouvelle mouture, bon, ben, c’est un gars, il n’aime pas les musulmans,
et il pense qu’ils veulent islamiser la France. Rien à voir !
Transformons le propos comme suit :
"Pro-musulmanes, oui, facho, non ! » Parce qu’attention : pour paraphraser un sketch immortel
des Inconnus, la facho, c’est une meuf qui n’aime pas les laïcs et
qui pense qu’il faut leur interdire de critiquer LA religion en France ; alors que la pro-musulmane
nouvelle mouture, bon, ben, c’est une meuf, elle n’aime pas les laïcs,
et elle pense qu’il faut leur interdire de critiquer LA religion en France. Rien à voir !
(Je trouve que ma version est même carrément plus adaptée au sketch des Inconnus).
Les féministes tirent à boulets rouges sur les Femen.
Au fur et à mesure que le phénomène
FEMEN prend de l'ampleur dans les médias, les critiques abondent. On a
ainsi pu lire celle d'Ovidie, de Mona Chollet ou des Les Tumltueuses.
La principale critique repose dans l'utilisation de la nudité comme
moyen d'action. L'impudicité des FEMEN serait pornographique, elle
serait misogyne et même ne fait « que renforcer les complexes en
imposant un modèle plastique de féminité » (sic). On devrait peut-être
cacher « La Liberté guidant le peuple » d'Eugène Delacroix - ou même
continuer de taguer dessus - et puis aussi mettre une amende pour
sexisme aux filles sur la plage qui bronzent sans haut. J'invite
certains détracteurs à réfléchir à la différence entre nudité et
sexualité. Les seins nus des FEMEN, ce n'est ni plus ni moins d'une
technique marketing qui fonctionne : sans cette nudité, personne ne se
serait intéressé à ce petit groupe. Si il y a d'ailleurs un domaine dans
lequel elles excellent, il s'agit de l'aspect commercial du mouvement :
alors qu'elles sont une poignée, elles ont attiré l'attention
médiatique sur elles et sont très bien financées (grâce aux dons et à la
vente de produit dérivés). Et ce n'est pas non plus une technique
nouvelle : PETA le fait depuis plusieurs années, Act Up aussi dans un
autre genre. Une seconde critique qu'on retrouve souvent concerne leur athéïsme et
leur prise de position pour l'émancipation des femmes musulmanes et
contre la burqa. Et là, chez beaucoup de féministes, c'est un tollé. On
voyait pour la journée de la femme sur France 2 (Ce soir ou jamais),
Maboula Soumahoro et Stella Magliani-Belkacem soutenir le voile et la
burqa dans l'espace publique (école, crèches) au nom de la lutte contre
l'exclusion. Des féministes qui soutiennent les imams, il fallait oser.
Une troisième critique que l'on retrouve souvent et de mettre en
avant des jolies filles, selon la volonté des fondatrices « Nos filles
doivent être [...] belles pour utiliser leur corps à bon escient. Pour
résumer, Femen incarne l’image d’une femme nouvelle : belle, active et
totalement libre. ». Je lis de part et d'autre chez leurs détractrices
que cela contribuerait à « impos[er] un modèle plastique de féminité ».
Bof. D'une part la lutte contre les stéréotypes physiques est à mon
avis un autre combat que le féminisme, d'autre part, si on regarde les
photos des dernières actions des Femen à Paris (au Trocadéro, au
Louvre), on voit clairement des femmes qui ne correspondent pas aux
critères de la pin-up. Évidemment, sur certaines photos, seules
les filles les plus jolies et les plus jeunes ont été conservées, mais
il s'agit là de la faute du photographe ou du diffuseur de la photo, pas
des FEMEN.
Enfin viennent les critiques sur le fond de leur pensée. Il est vrai
que les FEMEN ajoutent au féminisme d'autres idées sans rapport
immédiat, comme le marxisme ou la lutte contre les religions. Et
surtout, leurs différentes actions ne sont pas toujours bien lisibles.
Leur implantation en France pose problème, car elles essaient de
transposer leur vision ukrainienne en France, ce qui est l'erreur de
tout étranger fraîchement débarqué (leur leader en France Inna
Shevchenko ne parlant pas le français, ça n'aide pas à l'intégration).
Elles luttent contre la dictature dans une démocratie, se battent contre
l'emprise de la religion dans un pays laïc , elles luttent contre la
prostitution et le tourisme sexuel et fustigent le patriarcat : si cela
pourri le climat en Ukraine, ce sont des sujets mineurs au pays du foie
gras.
Soyons cependant un peu tolérants. Oui, leur ligne politique et leurs
actions sont brouillones, mais ce n'est pas bien méchant. De plus, les
FEMEN sont jeunes, elles ont du temps pour progresser. C'est à se
demander s'il n'y a pas de la jalousie de la part les vieilles
féministes qui n'attirent plus l'attention des médias à cause de leur
discours sur l'inégalité des salaires (qui compare tout et n'importe quoi),
sur le nombre de viol par jour (qui extrapole en multipliant par 100
les chiffres officiels), leur victimisation permanente et leur demande
de quotas. Ni l'action ni les messages des FEMEN ne donnent envie de se
pamer, mais ce n'est peut-être pas le mouvement féministe le plus
ridicule.
PS : pour ceux qui n'auraient pas compris le titre de l'article, il s'agit d'un clin d'œil à Jean-Luc Lahaye.
Je publie cet article uniquement parce que je suis aussi convaincue que lui que Mona Chollet and Co sont juste mortes de jalousie d'être supplantée par une jeunette aux yeux verts venues d'Ukraine. Surtout depuis que la nouvelle Marianne a la tête d'Inna Shevchenchko. On dirait que ça les rend folles de rage !
En tout cas, leur hargne pro-religions et leur obsession islamolâtre ridiculisent à fond le féminisme
Lire Mona Chollet et Delphy + Duverger qui, comme féministes, ont juste zappé que les religions monothéistes phallocentrées sont des sectes qui ont réussi par leur agressivité et leur intolérance et que si leurs adeptes ont massacré dans le passé pour s'imposer et éradiquer les autres religions ainsi que l'athéisme cela ne veut pas dire qu'aujourd'hui ils ont rangé les couteaux pour laisser les gens faire ce qu'ils veulent avec le risque qu'ils se libèrent de leur domination.
Mais dans quel délire bisounoursien sont-elles ? Et qui peut encore les arrêter ? Vont-elles se calmer sur le chapitre du différentialisme qui n'est rien d'autre que du racisme bienveillant ? Où vont-elles bientôt adhérer à la branche armée des frères musulmans (pardon, des soeurs musulmanes) et bouter l'athéisme hors de France ?
Le suspens reste entier.
Ci-dessous : poubelles, bagnoles et burqa, le monde idéal du patriarcat (ça rime) (on peut ajouter : asphalte, béton et désertification).
DERNIÈRE CHANCE – Une petite cuillère dans la culotte contre les mariages forcés
(ALBERTO PIZZOLI / AFP)
En Grande-Bretagne, plusieurs jeunes filles qui devaient être mariées
de force à l'étranger ont réussi à échapper à leur funeste sort en
cachant une cuillère dans leurs sous-vêtements, rapporte le Guardian.
L'idée vient d'une organisation de soutien aux victimes de mariages forcés, Karma Nirvana,
qui explique que cette cuillère ainsi dissimulée fera sonner le
portique de détection des métaux. Emmenée dans un local dédié aux
fouilles intimes, la jeune fille aura alors une dernière chance
d'alerter le personnel de sécurité. L'association affirme que ces
recommandations ont déjà sauvé plusieurs jeunes filles.
L'été est une période particulièrement propice aux mariages forcés.
En Grande-Bretagne, l'unité chargée des mariages forcés a été alertée de
400 cas entre juin et août. Le gouvernement britannique a annoncé sa
volonté de sensibiliser les enseignants, les médecins et le personnel
d'aéroport à ce problème de société particulièrement sensible pendant
les vacances scolaires.
Le nombre officiel de mariages forcés en Grande-Bretagne avoisine les
1 500 chaque année, mais des estimations situent plutôt le chiffre dans
une fourchette allant jusqu'à 5 000 cas. Plus du tiers des victimes ont
moins de 16 ans, selon le Guardian.
« Il y a quelque chose de fondamentalement antidémocratique,
anti-humain, hostile aux femmes, hostile aux homosexuels et
particulièrement hostile aux Juifs, dans l'islam. (...) L'islam divise
le genre humain entre musulmans et non-musulmans (infidèles). » Ayaan Hirsi Ali
Cela remonte à un petit moment mais mérite d'être rappelé depuis les derniers événements sportifs féminins : Pierre Ménès dit le Svelte fustigea les sportives, ces "grosses dondons trop moches". Parole de connaisseur. Admirez le portrait ci-dessus : mais quelle graisse euh...grâce ! Quel charme lipide euh...limpide ! Quel baderne, bedaine,barrique corps de rêve ! Tous les hommes doivent envier le tour de taille de Ménès, je pense. Et puis quel visage bouffi, enflé, boursouflé, gonflé à l'hélium, époustouflant ! Depuis, les Allemandes ont gagné le championnat de foot d'Europe des Nations 2013 en Suède. Nadine Angerer, la "grosse dondon" (n'est-ce pas), s'est encore surpassée. La géniale gardienne de but allemande a mis la pâtée aux Françaises. Faut dire qu'il n'y a pas de Pierre Ménès en Allemagne ni en Suède d'ailleurs où avait lieu le championnat, ça aide.
Le magazine féministe Emma lui rendait hommage en 2011. Depuis elle a fait plusieurs fois la une de tous les journaux allemands sans exception. Je le redis : Pierre Menès reste l'exception française dont s'enorgueillit le beau pays des "séducteurs" minces et surtout muets : Menès, Depardieu, DSK.... que nous envie le reste de l'Europe (c'est malheureusement de l'ironie).
Bravo à l'excellente NADINE !
Et puis bravo à Marion Bartoli la championne de Wimbledon !
Une à qui le gros plein de soupe n'a pas réussi à saper le moral !
Devinette très difficile : laquelle de ces trois femmes est une mégère pour ELLE et ses ami.e.s commentateurs/trices ?
OUIIII !!!!!!! vous avez gagné, c'est bien la troisième ! Elle se tient debout, déjà, comme position c'est méchant. Alors que ses consoeurs se tiennent gentiment courbées vers le sol pour ne pas "provoquer" l'ire du mâle dit aussi "grand chef".
Les deux autres du haut sont les archétypes de la méNAgère ou de la mère, ou de la fille légère. Enfin bref, la femme qu'il faut être pour se faire respecter (euh.......).
Alors lisez ELLE, un magazine pour les femmes, les vraies (les courbées).
La domination masculine ne se maintiendra pas sans une entente inter"ethnique" quitte à à se (re)massacrer quand les femelles seront (re)domptées. Attention cela ne veut pas dire qu'ils sont gays (ni gais d'ailleurs) ! La preuve : la mini femelle en forme de bite en érection sur l'affiche de "Pain and gain" pour expliquer de quoi il retourne.
Affaire du Carlton : DSK, un "roi de la fête" pour les juges
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
aAFacebookTwitterGoogle +Linkedin
Alors que Dominique Strauss-Kahn a été renvoyé en correctionnelle le 26 juillet pour"proxénétisme aggravé en réunion", Le Figaro
publie, mardi 6 août, le contenu de l'ordonnance du renvoi détaillant
les motivations de la décision des juges d'instruction de l'affaire du
Carlton, Stéphanie Ausbart et Mathieu Vignau.
Ce document, qui détaille notamment les déclarations des prostituées
et des treize mis en examen dans l'affaire, montre que l'ancien
directeur du FMI, qualifié par les magistrats de "roi de la fête", était bien le "pivot central" du système mis en place par le milieu nordiste libertin et impliquant de nombreuses prostituées. UN "CARNAGE AVEC UN TAS DE MATELAS AU SOL"
Le procès, qui devrait se dérouler en 2014, aura pour but de répondre à trois "questions-clés" qui détermineront si DSK peut être condamné pour proxénétisme aggravé, rappelle Le Figaro.
Il s'agit en effet de déterminer dans un premier temps si l'ancien
ministre de l'économie savait que les femmes présentes aux soirées
libertines auxquelles il participait étaient des prostituées rémunérées.
Depuis le début de l'affaire, une grande partie de la défense de DSK
repose en effet sur l'affirmation qu'il ignorait tout de la profession
des jeunes femmes présentes aux soirées libertines. Sur ce volet,
l'ordonnance de renvoi cite le témoignage de plusieurs prostituées, qui
affirment notamment que "l'ensemble des personnes présentes ne pouvait ignorer". Selon elles en effet, "l'âge et l'apparence des participantes laissaient peu de doute sur leurs activités".
En outre, la description du déroulement de ces soirées, assimilées à de la "consommation sexuelle" voire à un "carnage avec un tas de matelas au sol", met à mal la défense de Dominique Strauss-Kahn, les magistrats relevant "qu'il n'était nullement question de libertinage, mais d'"abattage" et de commandes de prestations".
Enfin, le comportement de DSK lui-même, décrit pour sa violence avec
certaines prostituées, met en doute la thèse du simple libertinage. "Ces éléments cumulés, notent les juges dans leur ordonnance, permettent d'accréditer l'idée que son ignorance n'est qu'un système de défense." "PIVOT CENTRAL"
La décision de renvoyer l'ancien directeur du FMI en
correctionnelle devrait permettre également de déterminer le degré
d'implication de DSK dans l'organisation des soirées libertines. Sur ce
point, les magistrats s'attachent à montrer dans leur ordonnance de
renvoi que Dominique Strauss-Kahn était un "pivot central" du
système, et était même parfois à l'origine de la demande d'organisation
de soirées, comme en attestent plusieurs SMS. D'ailleurs, DSK "conservait la main sur la programmation des soirées, lesquelles ne s'organisaient qu'en fonction de ses disponibilités d'agenda", peut-on lire dans le document.
Les juges notent également que certaines de ces soirées ont eu lieu
dans un appartement loué par DSK, ce qui montre donc qu'il aurait "accompli un acte matériel de proxénétisme", car "mettre à disposition un local pour de la prostitution, c'est du proxénétisme." VOLONTÉ DE "BROUILLER LES PISTES"
Enfin, la dernière question abordée par l'ordonnance de renvoi et à
laquelle un procès devrait apporter une réponse concerne la tentative de
dissimulation de l'affaire par DSK. Selon les magistrats, l'ancien
directeur du FMI a en effet cherché à masquer son activité, en utilisant
notamment un langage crypté dans ses échanges avec les autres
participants aux soirées, évoquant des "copines", "délégation de copines", "cadeau", "petite", "du matériel", pour désigner les prostituées.
Sur ce dernier point, les juges soulignent également la volonté de DSK de "brouiller les pistes", alors qu'il avait confié à l'un des organisateurs des soirées une puce d'un téléphone qu'il utilisait. Une opération menée "pour 'nettoyer' ensuite cette puce et l'attribuer à la compagne de Fabrice Paszkowski à partir du mois de juin 2011".
Dans un communiqué diffusé le 26 juillet, M. Strauss-Kahn avait dénoncé une "instruction exclusivement à charge", même s'il "s'attendait à cette décision et se présentera donc sereinement devant le tribunal". Le parquet, bien qu'ayant requis un non-lieu
en faveur de DSK, a décidé de ne pas faire appel du renvoi en
correctionnelle de l'ancien patron du FMI et de treize autres mis en
examen.
Dominique Strauss-Kahn renvoyé en correctionnelle pour « proxénétisme aggravé en réunion » dans l’affaire du Carlton de Lille, est considéré dans l’ordonnance de renvoi des juges que publie ce mercredi Le Figaro, comme le « pivot central » du dossier, bien loin du simple amateur de libertinage que mettent en avant ses défenseurs.
L’ancien patron du FMI
a beau courir le monde entre ses conférences dans les hautes sphères et
son rôle de conseiller globe-trotteur, la justice française n’oublie
pas celui qui aurait pu devenir le premier magistrat de la République.
L’ordonnance de renvoi en correctionnelle qu’ont établie les juges
d’instruction lillois met à mal un des principaux arguments de défense
de Dominique Strauss-Kahn, à savoir son ignorance du fait que les femmes
qui participaient aux soirées légères qu’il prisait tant étaient des
prostituées. Le « roi de la fête »
Dans les colonnes du Figaro qui publie ce long texte, on peut lire le témoignage d’une prostituée qui soutient au contraire que « l’ensemble des personnes présentes ne pouvait ignorer » qu’elle et les autres étaient payées pour leur prestation et d’ailleurs, ajoute-t-elle, elles « n’étaient là que pour cela ». Sur la naïveté de DSK, Jade une autre prostituée et partie civile, ne peut s’empêcher de dire au juge : « Je pense qu’il nous prend vraiment pour des cons ».
Poursuivi avec 13 autres personnes qui ont partagé avec l’ancien
ministre socialiste des parties fines en Belgique, à Paris ou à
Washington, DSK est décrit par les magistrats comme le « pivot central » et le « roi de la fête
». Ils s’appuient pour l’affirmer sur les envois de SMS qui montrent
que les rencontres s’établissaient au gré des souhaits de Dominique
Strauss-Kahn. « Il conservait la main sur les programmations des
soirées lesquelles ne s’organisaient qu’en fonction de ses
disponibilités d’agendas », relèvent les juges.
Sans plus de détours, les magistrats rejettent également l’idée défendue
par DSK selon laquelle il ne s’agissait que de libertinage. Citant des
témoignages des jeunes femmes présentes, ils relèvent que les soirées
tenaient plus de « la consommation sexuelle » si ce n’est d’« un carnage avec un tas de matelas au sol ». « Il n’était nullement question de libertinage, notent encore les juges, mais d’abattage et de commandes de prestations ».
L’ignorance comme système de défense
Les magistrats évoquent encore la brutalité dont aurait fait preuve
Dominique Strauss-Kahn lors de relations sexuelles avec certaines
prostituées pour contester la thèse du libertinage. « Ces éléments cumulés, mentionnent-ils, permettent d’accréditer l’idée que son ignorance n’est qu’un système de défense ». Quant à savoir si DSK peut être poursuivi pour proxénétisme,
là aussi les juges ne tergiversent pas. Pour eux, le fait d’avoir mis à
disposition un appartement qu’il louait avenue d’Iéna à Paris pour des
soirées avec des prostituées montrerait qu’il a « accompli un acte matériel de proxénétisme ».
Les juges reprochent également à Dominique Strauss-Kahn d’avoir chercher
à dissimuler ses activités notamment en échangeant des SMS avec un des
proxénètes présumés avec qui il parle de « copines », « délégation de copines », « cadeau », « du matériel »,
des termes qui pour les juges ne conviennent pas pour désigner des
libertines. Les magistrats évoquent aussi une puce de téléphone portable
qui fait des allers-retours entre les protagonistes de l’affaire, une
« véritable opération de dissimulation destinée à brouiller les pistes pour " nettoyer " ensuite cette puce et l’attribuer à la compagne » d’un des inculpés.
Dénonçant une « instruction exclusivement à charge », Dominique Strauss-Kahn se dit néanmoins prêt à se « présenter sereinement devant le tribunal », probablement au cours de l’année 2014 croit savoir Le Figaro.
Les avocats de DSK ne cessent de dénoncer un dossier vide. De son côté,
le parquet qui avait requis un non-lieu en faveur de l’ancien directeur
du Fonds monétaire international, a décidé de ne pas faire appel du
renvoi en correctionnelle de DSK et des 13 autres mis en examen pour « proxénétisme aggravé en réunion », un délit passible de 10 ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende.
L'acteur
est de retour dans la capitale pour le film de Frédéric Auburtin. Il
incarne Jules Rimet, le créateur de la Coupe du monde de football. gérard Depardieu quitte
sa Russie d'adoption pour retrouver sa France natale. Mais simplement
le temps d'un tournage. L'acteur a commencé les prises de vues de F2014 (nom provisoire) à Paris, selon la société de production Leuviah Film.
Elles dureront une vingtaine de jours. Depardieu incarne Jules Rimet,
ancien président de la Fifa (Fédération internationale de football), à
qui l'on doit la Coupe du monde de football (1928). «C'est la première
fois que je tourne à nouveau en France. J'ai refusé tous les films
français car les gens ne pouvaient pas comprendre. Je suis russe et
résident belge. J'habite en Russie, où j'ai passé trois mois et demi.
J'ai des sociétés dans les pays où je vis car c'est plus avantageux»,
explique posément l'acteur à l'AFP. Dans ce film au budget de 18
millions de dollars, Gérard Depardieu retrouve le réalisateur Frédéric
Auburtin, avec lequel il avait tourné l'adaptation de San Antonio (2004) et Un pont entre deux rives,
en 1999. Le comédien de 64 ans tourne, «en anglais» aux côtés d'un
«casting international». Gérard Depardieu donnera la réplique à l'acteur
britannique Tim Roth (Pulp Fiction, Möbius).
Dans une note pour La Vie des Idées, Monique
Dagnaud, sociologue au CNRS et ancien membre du CSA, écrivait : « La
France a toujours soutenu une approche aristocratique de l’industrie
cinématographique. Personne, d’ailleurs, ne songerait à en évaluer la
rentabilité, sujet tabou par excellence... » Et en effet, il paraît
bien difficile de consulter, par exemple, le Rapport de l’Inspection des
finances de 2011, « resté confidentiel » selon le journaliste
spécialisé sur le cinéma, Jamal Henni, de BFM. Mais celui-ci en citait
néanmoins quelques phrases et notamment celle-ci : « La présentation qui
est parfois faite du système français comme étant le seul en Europe à
être parvenu à sauver un cinéma national doit être nuancé, du moins si
on se réfère aux parts des recettes en salles, puisqu’en Italie, les
films nationaux ont réalisé 29,3 % des entrées » - près de 30 % en
Italie, contre environ 40 % selon le CNC pour les films français en
France. Selon le même rapport, cité par le même journaliste, Jamal
Henni, les aides et subventions publiques dont bénéficie le cinéma
français toutes confondues – s’élèveraient à 750 millions d’euros – si
l’on y inclut les niches fiscales dont bénéficient les SOFICA, le taux
de TVA réduit, les aides financières des régions, etc. Voilà qui lève en
partie le voile sur le « sujet tabou par excellence », celui de
l’argent…
Dans un autre article, Jamel Henni écrit que « si les
aides publiques sont faibles pour un film à gros budget, elles sont très
importantes dans d’autres cas. » « Pour les longs métrages, le plafond
d’aide publique imposé par Bruxelles est de 50 %, mais il peut être
porté à 60 % pour les films à petit budget (moins de 1,25 millions
d’euros), ainsi que pour les 1° et 2° films d’un nouveau réalisateur. Et
pourtant, Bruxelles a engagé récemment une procédure contre la France,
car 3 films avaient dépassé ce plafond de 60 %....
Nous avons
donc affaire à une industrie, ou à un art –c’est toute la question, qui
vit largement de subventions publiques. Cela se justifierait s’il
s’agissait de promouvoir des chefs-d’œuvre, mis à la disposition d’un
large public. Mais en réalité, comme le souligne la Cour des Comptes,
seuls un très petit nombre de films – les blockbusters – drainent un
vrai public (en 2010, 10 films ont fait à eux seuls plus de 40 % des
entrées). Et la grande majorité n’aura été vue pratiquement par
personne : 60 % des films produits en France cette année 2010 auront eu
moins de 50 000 spectateurs…
Le problème du cinéma français,
c’est que son financement très généreux a provoqué à la fois une envolée
des coûts et une surproduction. Le coût moyen d’un film français (5,4
millions d’euros) est anormal. Et les recettes des super-productions à
plus de 10 millions ne couvrent plus leurs budgets : Les Seigneurs,
Pamela Rose, Stars 80, Populaire ont tous perdu de l’argent. Le
cas-limite semble être « L’ordre et la morale », qui a coûté 13 millions
d’euros, mais n’a attiré que 148 000 spectateurs, ce qui fait un coût
de presque 100 euros par spectateur.
Pour bien des producteurs,
les résultats en salles sont pratiquement sans incidences : il y a
quantité d’autres moyens de se rentabiliser que l’approbation du public.
Mais à force de se déconnecter de la sanction finale du consommateur,
on crée une économie artificielle, dans laquelle, comme l’écrivait
Olivier Bomsel, « les pertes sont mutualisées, les bénéfices, eux, sont
privés. » Le même spécialiste (il est professeur d’économie industrielle
à Mines Paris Tech et l’un de nos meilleurs spécialistes de l’économie
numérique, dit dans une récente interview à Libération : « On a quitté
une logique de rentabilisation d’un film pour un régime de captation des
aides publiques ».
Tout cela n’est pas sain. Sans renoncer à
encourager la production nationale, comme nous le faisons depuis la
Libération, il faut imaginer des modes de financement du cinéma
différents. La Tribune de Vincent Maraval dans le monde, dénonçant les
salaires astronomiques des acteurs, a utilement mis le feu aux poudres.