Sans peur et sans reproche, le chanteur berlinois Klaus Hoffmann*, abolitionniste
courtisan servile et trop content de sa propre personne (
comme tous ceux qui revendiquent le droit au viol monnayable,
d'ailleurs), le signataire du manifeste des
12 salauds Pierre-Philippe Tavoillot
qui semble ici tenir dans ses serres de "philosophe" une paire de fesses imaginaires (à moins que ce soit le cou d'une féministe). C'est fou ce qu'il y a de "philosophes" pro-prostitutionnels en Franchouillardie. En fait, l'égalité hommes/femmes se présentent comme ceci : les hommes font philosophes de plateau télé pour parler des femmes qui font elles, putes au bois de Bologne, mais qui n'y ont pas accès, au plateau télé.
Un éditorialiste à Europe1 il y a quelques jours : "la prostitution c'est une fille à qui on casse les dents parce qu'elle ne rapporte pas assez".Tavoillot, sa philosophie, c'est de ne pas le savoir.
Dans
cette émission où il est intervenu hier soir, on voit qu'en fait les masculinistes adorent
les mégères bien chiantes quand il s'agit de défendre leur "cause" et s'ils peuvent en faire leur porte-parole au lieu de défendre eux-mêmes avec leur propre ver(v/g)e leur fameux droit à "l'amour libre" du riche dans le cul de la pauvre.
*Ce portrait se trouve sur une couverture de single assez ancienne et Klaus Hoffmann n'est, aujourd'hui, plus du tout aussi juvénile, non, mais dans son coeur, il l'est toujours, parce qu'il renonce sans problème, lui, au droit de forcer par l'argent des corps de jeunes et jolies filles qui n'auraient que le choix d'être "consentantes" comme dit si bien madame Levy. Merci Klaus).