Sans peur et sans reproche, le chanteur berlinois Klaus Hoffmann*, abolitionniste
courtisan servile et trop content de sa propre personne (comme tous ceux qui revendiquent le droit au viol monnayable, d'ailleurs), le signataire du manifeste des 12 salauds Pierre-Philippe Tavoillot qui semble ici tenir dans ses serres de "philosophe" une paire de fesses imaginaires (à moins que ce soit le cou d'une féministe). C'est fou ce qu'il y a de "philosophes" pro-prostitutionnels en Franchouillardie. En fait, l'égalité hommes/femmes se présentent comme ceci : les hommes font philosophes de plateau télé pour parler des femmes qui font elles, putes au bois de Bologne, mais qui n'y ont pas accès, au plateau télé.
Un éditorialiste à Europe1 il y a quelques jours : "la prostitution c'est une fille à qui on casse les dents parce qu'elle ne rapporte pas assez".Tavoillot, sa philosophie, c'est de ne pas le savoir.
Dans cette émission où il est intervenu hier soir, on voit qu'en fait les masculinistes adorent les mégères bien chiantes quand il s'agit de défendre leur "cause" et s'ils peuvent en faire leur porte-parole au lieu de défendre eux-mêmes avec leur propre ver(v/g)e leur fameux droit à "l'amour libre" du riche dans le cul de la pauvre.
*Ce portrait se trouve sur une couverture de single assez ancienne et Klaus Hoffmann n'est, aujourd'hui, plus du tout aussi juvénile, non, mais dans son coeur, il l'est toujours, parce qu'il renonce sans problème, lui, au droit de forcer par l'argent des corps de jeunes et jolies filles qui n'auraient que le choix d'être "consentantes" comme dit si bien madame Levy. Merci Klaus).
Et en plus Elisabeth Levy qui jubilait en début de débat car Causeur a fait parler de lui ou plutôt d'elle , non plutôt des 343 salauds, a voulu faire passer ces pauvres choux pour des victimes . Elle a même parlé de "torrents de boues" qui se sont abattus sur eux . Pourtant il n'y a pas de quoi être étonné quand on manie la fourche à fumier(s) !
RépondreSupprimerCela dit, vu l'heure à laquelle cette émission passe et vu le nombre de téléspectateurs, je ne pense pas que ses arguments fassent long feu.
oui, très fort, la Elisabeth. Elle n'a pas tilté que si une petite clique de privilégiés s'autoproclament "salauds", 'ils donnent aussitôt le droit au reste du monde de leur cracher à la gueule.
SupprimerNon, elle s'étonne, elle lève les bras au ciel, est choquée, choqué, choquée.
J'ai constaté qu'elle relevait des mots comme "abject" etc... qui seraient terribles, blablabla mais les a repris ensuite dans le débat sur le racisme.
(Qu'est-ce qu'elle y faisait est une autre question).
Le racisme c'est abject mais la prostitution c'est de l'amour.
Au moins quand il s'est agi de racisme, deux Noires étaient sur le plateau. Dans le débat sur la prostitution pas une seule prostituée.
Je ne considère pas Ovidie comme représentative de la prostitution qu'elle ne pratique même pas, il va sans dire.
Klaus Hoffmann il est mignon, encore qu'on aurait pu utiliser, plutôt, cette photo : http://www.general-anzeiger-bonn.de/lokales/kultur/klaus-hoffmann-das-suesse-leben-id30734.html
SupprimerOui, c'est la tête qu'il fait quand il écoute Tavoillot dégoiser des horreurs.
SupprimerPour info, cher Gerard, un argument qui fait long feu est un argument qui ne porte pas. Tu as donc dit le contraire de ce que tu voulais dire. Sans rancune
SupprimerJ'ai trouvé Elisabeth Lévy très bien.
RépondreSupprimerTu regardes #CSOJ de Taddéï en Allemagne ? Moi, j'ai regardé hier soir comme une punition, en me disant que quand même, ce n'était pas sérieux de faire l'impasse puisque le sujet m'intéresse. Il n'y avait en effet que des salonards digressant sur un "métier" que "dieu merci", aucune de leurs filles de privilégiés qu'ils sont, n'aura à exercer. Comme c'est commode et confortable de défendre ainsi ses privilèges ! Au détriment des femmes qui plus est.
RépondreSupprimerPendant l'émission, j'ai cherché comme une malade le podcast d'Europe1, tranche Sotto (7 H-9H30) du début de la semaine -sans le retrouver- et je ne me suis souvenue que de cette phrase que tu cites en fin de billet sur une fille à qui on casse les dents. Son édito était parfait : il expliquait pourquoi il fallait lutter contre cette exploitation. Si quelqu'un-e passant par ici le trouve, ce serait bien de laisser le rétrolien. Me rappelle même plus le nom du type, je n'ai pas identifié une voix de la radio.
Je l'ai vu ce matin en podcast. Mais c'était pénible. Il y avait surtout Elsabeth Lévy qui, au lieu de se demander si les "salauds" ne se seraient pas faits copieusement insulter avec raison, les fait passer pour des victimes. Et puis Tavoillot qui s'était renseigné pour savoir quelles étaient les objections des féministes au maintien du droit des mecs de violer contre de l'argent pour y opposer des arguments totalement tordus et malhonnêtes ! Pénible, pénible.
SupprimerEt ces gens qui n'y connaissent rien et à qui on demande leur avis comme si on me demandait à moi mon avis sur le heavy metal auquel je ne connais rien. Mais les gens cela ne les empêchent pas de se sentir habilités à répondre alors qu'à côté d'eux d'autres gens extrêmement bien renseignés sont obligés de se taire.
Ah mais pour la phrase, je l'ai piquée dans tes tweets, en fait !
Du coup, je n'ai pas de rétrolien non plus !