Die Empörung über das Massenphänomen scheint zu wachsen. Seit einigen Wochen wird gestritten – über den Kauf der "Ware Frau", über freiwillige oder erzwungene Prostitution, über Moral und Gesetze. "Es wäre fahrlässig, so zu tun, als wäre Prostitution ein Job wie jeder andere", sagt Soziologe Michael Opielka von der Fachhochschule Jena in Thüringen. "Es geht um die Frage: Möchte ich in einer Gesellschaft leben, in der Sexualität radikal zur Ware wird."
L'indignation sur ce phénomène de masse semble prendre de l'ampleur. Depuis quelques semaines on se querelle sur l'achat de la "marchandise femme", sur la prostitution volontaire ou forcée, sur la moral et les lois. "Ce serait irresponsable de faire comme si la prostitution était un job comme un autre" dit le sociologue Michael Opielka de l'université de Iéna en Thuringe "La question est la suivante : est-ce que je veux vivre ou non dans une société où la sexualité se transforme radicalement en marchandise".
L'article est en partie repris par le Mittelbayerische (journal de moyenne Bavière) sous le titre "Ware Liebe geht vielen gegen den Strich" qui veut dire " Beaucoup de gens en ont par dessus la tête de la marchandise "amour"" (jeu de mots avec "Wahre Liebe" ("le véritable amour") et "Ware Liebe" (l'amour marchandise) ainsi que "das geht mir gegen den Strich" (j'en ai marre) et "auf den Strich gehen" (faire le tapin).
Le 3.11.13, Focus déclarait que Augsbourg était la ville qui possédait le plus grand nombre de prostituées par habitant en Allemagne (elle sera donc rattrapée par Sarrebruck prochainement).
Ce ne serait ni [les luthériennes] Berlin et Hambourg mais la catholique Augsbourg, précisait alors le journal. Suivie de près par Trêve et Nuremberg (et d'autres).
Aujourd'hui 25.11.13, Augsburger Allgemeine titre : "des clients en rut devant des enfants en train de jouer". Il y a encore plus de prosti-tuées en appartements depuis l'interdiction du trottoir est-il précisé juste en dessous.
„Die Rotlichtbranche boomt weiterhin enorm“, sagt Augsburgs Kripo-Chef Klaus Bayerl. „Entsprechend groß ist eben auch der Konkurrenzkampf im Milieu.“
"La prostitution poursuit son essor" dit le chef de la police criminelle Klaus Bayerl "autant que la concurrence qui sévit dans le milieu".
Augsbourg compterait en tout 700 prosti-tuées réparties dans 130 bordels-appartements (la prostitution de rue a dernièrement été interdite dans cette ville). D'après certains fonctionnaires de police, il y en aurait plus mais ce serait difficile d'en évaluer le nombre réel. En fait, il y a plus de situations de prostitution clandestine dans un pays réglementariste comme l'Allemagne que là où la prostitution est interdite !
Dans la seule ville de Stuttgart, on a compté 3359 prosti-tuées en 2012 dont 80% de Roumaines.
Dans toute l'Allemagne, il y aurait désormais de 400 000 à 700 000 prosti-tuées contre 10 000 ou 12 000 en France.
Signez l'appel d'Alice Schwarzer (maintenant en ligne) contre une Allemagne servant de bordel à toute l'Europe ! Elle a déjà récolté 7629 signatures soit énormément plus que la prout 'ition d'Antoine et le manifeste des 343 salauds réunis.
Et ici un article de Christian Delarue sur la position de la "commission genre" d'Attac sur une lutte efficace contre la prostitution dans le monde.
Je viens de trouver cet article, certains points sont intéressants, sur la précarité, la nécessité de bonnes aides sociales, mais globalement c'est assez déprimant.
RépondreSupprimerhttp://melange-instable.blogspot.fr/2013/11/prostitution-pourquoi-et-comment-jai.html
Sincèrement je n'ai pas envie de lire la bouillie de cette blogueuse qui, par ailleurs, ne te permet pas de répondre sauf si tu fais partie de son club fermé.
SupprimerElle a bien choisi son nom "mélange" (méli-mélo) instable (qui ne tient pas debout). Il lui va comme un gant.
Puisque tu connais bien le thème "pervers narcissique", souviens-toi qu'illes sont passé.e.s maître.sse.s dans l'art de mélanger des vérités avec des mensonges de manière à plonger leur monde dans la confusion.
Non merci. Sa prose est toxique. Je ne la lirai pas.
En fait je m'intéresse à la psychiatrie en général, parce que je connais des gens qui ont des problèmes de ce côté là. Et pour ce qui est des pervers, il est utile de savoir les repérer. Cette blogueuse m'a intéressée un temps parce qu'elle donnait un récit honnête de sa condition de prostituée mais depuis qu'elle a insulté Lise Bouvet, une féministe qui fait un travail remarquable sur la prostitution et est l'objet d'attaques multiples, je ne la crois plus. Ci-dessous le résultat des recherches de Lise Bouvet http://www.scoop.it/u/fee-ministe
Supprimeroui, c'est aussi ce que j'ai lu d'elle et qui fait que je ne veux plus mettre le nez sur son blog.
SupprimerC'est justement son billet répugnant sur Lise Bouvet qui me tient à distance de cette blogueuse !
Lise Bouvet a le tort de mon point de vue de parfois mêler les histoires de voile aux histoires de prostitution mais j'apprécie fort sinon son engagement contre la prostitution qui a l'air aussi passionné que le mien.
La prostitution est le socle même du patriarcat et du maintien des femmes dans des rôles subalternes où elles sont obligées de péricliter.
Il faut la combattre de toutes ses forces.
J'attends avec impatience le changement de société promis et en France et en Allemagne sur le sujet.
Y a ka l'interdire en Allemagne
RépondreSupprimerBen alors signe couillard !
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