"La mode est aux pétitions de volatiles. Après les "pigeons" entrepreneurs, les "poussins" auto-entrepreneurs, les oies gavées du foot, et en attendant les vautours de la finance, voici la révolte des coqs de bordel. Soit "343 salauds" autoproclamés qui s'élèvent contre la proposition de projet de loi (PPL) visant à pénaliser les clients de la prostitution, via un manifeste titré "Touche pas à ma pute !" où le pronom possessif prend tout son sens. Double détournement, donc, l'un d'un mouvement pour l'égalité - "Touche pas à mon pote !" - l'autre pour la défense du droit à l'IVG - "le manifeste des 343". Particulièrement gonflé, donc, s'agissant ici de défendre la "liberté" du brave gars qui va se vider la misère sexuelle - c'est le mot savant pour "couilles" - entre deux camions dans une Ghanéenne à peine majeure shootée jusqu'aux yeux. Laquelle Ghanéenne en est à sa quinzième passe de la soirée. Et la nuit est longue quand on est au service de la liberté - mais, en contrepartie, la vie est courte...
Attention, ces "salauds" ne sont pas pour autant des monstres. Ils n'aiment "ni la violence, ni l'exploitation, ni le trafic des êtres humains" et ils attendent "de la puissance publique qu'elle mette tout en oeuvre pour lutter contre les réseaux et sanctionner les maquereaux".
Mais le brave gars, toujours lui, qui est la raison d'être du commerce desdits maquereaux, pas question de lui coller une amende ni de lui rappeler, stage à l'appui, qu'il participe activement à l'un des trafics les plus dégueulasses - et les plus lucratifs - qui soient. Car l'État n'a pas à se mêler de la sexualité des citoyens.
Pourtant il le fait déjà. Quand il légifère sur le harcèlement sexuel ou sur le viol, par exemple -"répression" au service du "sexuellement correct" ? Il rentre même dans les chambres à coucher quand il pénalise le viol conjugal. Pourquoi devrait-il s'interdire d'agir sur le viol commercial ? Parce que c'est du commerce ? (...) (suite dans Charlie-Hebdo)
Très moche comme Jérôme Leroy, prosti-tueur satisfait, signataire du manifeste des 343 salauds et qui a la même coupe de bidasse attardé que Didier Goux.
(on dirait le centurion Caius Faipalgugus...)
Les autres mochetés du même acabit se trouvent dans ces liens.
Pour s'offusquer d'un détournement de slogan quand on écrit dans Charlie Hebdo, il faut avoir du blanc d'œuf (pour rester correct) à la place de la cervelle.
RépondreSupprimerEn plus, je trouve vos "abolitionnistes" de moins en moins mignons. Celui-là a carrément l'air niais : le ravi du gynécée.
S'il ne "s'offusquait" que de cela ! C'est toi qui a du blanc d'oeuf sous ta coupe de centurion !
SupprimerL'air doux et bienveillant, quand on aime s'entourer de tueurs, on connaît pas, c'est sûr !
Par contre, le ravi de facholand, c'est toi.
Si ça se trouve, tous ces abolitionnistes ne font qu'utiliser un nouveau moyen de drague et reconduisent la domination masculine sur le mode de l'apparente soumission.
RépondreSupprimerMoi, si j'étais une femme, je me méfierais.
Oui, c'est sûr qu'ils travaillent à punir les clients de la prostitution pour reconduire la domination ! Bonjour la logique ! Encore une intelligence, celui-là.
SupprimerAlors, ça, mon cher, le dragueur démago, ce ne serait pas nouveau : j'en connaissais déjà dans les années 70 ! Et je garderai jusqu'à ma mort le souvenir de ce chevelu barbu défilant dans les rues d'Orléans, circa 1973, arborant fièrement, comme les filles autour de lui, une pancarte "notre ventre est à nous !"
SupprimerTu sembles t'être gouré de personne. Ah ? Et c'était pour la drague qu'il défilait avec des féministes ? Étonnant ! Vu que les féministes sont toutes d'horribles mégères frustrées ! Peut-être que c'était une lesbienne camionneur barbue à cheveux longs, en fait !
Supprimer"Et je garderai jusqu'à ma mort"... ce n'est pas pour si longtemps, en ce qui vous concerne, mais ne lésinons pas sur la grandiloquence.
Je trouve vos abolitionnistes, en plus d’être beaux, efféminés.
RépondreSupprimerOuais c'est tout le problème des fachos. Homme = violent. Donc : gueule de dur et sorti de là, y a plus que des gonzesses.
SupprimerCe raisonnement fait que la population carcéral française est composée de 96,3 % d'hommes.
Bien ouèj'
Le contraire de "effeminé" n'est pas: "violent".
SupprimerIl y a des hommes effeminés et sadiques, par exemple.
D'accord. Mais alors disons que ne pas avoir une peau de rhinocéros à cratères lunaires et acnéique + couperosés, des petits yeux chaffoins et hépatiques, pas de cou, des piquants noirs à la place des cheveux et un nez en patate, c'est être efféminé, alors : vive les efféminés.
SupprimerD'ailleurs des femmes qui correspondent à cette description, il y en a aussi. Vous les appelez enhomminés, alors ? Selon votre raisonnement : être moche c'est ressembler à un homme, être beau c'est ressembler à une femme. Et ressembler à une femme c'est être une lopette, etc...
SupprimerLes bons vieux poncifs. On en revient au point de départ : la gueule de brute c'est mâle, la gueule de charme c'est femelle.
Très couille comme raisonnement.
Malheureusement ce n'est pas comme cela.
Ces hommes qui vous paraissent manquer de couilles, probablement, prouve au contraire, par le courage d'aller à contre-courant qu'ils en ont plus que vous et de loin.
Les lopettes qui vont violer de pauvres filles dans la merde contre leur sale fric, ce sont de gros lâches doublés de dégueulasses.
Bravo Euterpe, vous avez du succès! Moyen de drague pour les abolitionnistes, on aura tout entendu ! Mais ce n'est pas grave vous avez gardé Didier Goux pour assurer "l'ambiance" !
RépondreSupprimerJe crois que Jérôme Leroy c'est leur maître à penser, genre.
SupprimerUn super réacos de chez réac. C'est pour ça qu'ils rappliquent en bande !
C'est touche pas à ma bite + touche pas à mon gourou, là.
Deux "touche pas" pour le prix d'un !
Jérôme Leroy se définit comme communiste. Il a écrit un ouvrage de politique fiction, Le Bloc, à propos duquel il a déclaré : "J’ai cherché, en assemblant des données historiques, à imaginer le scénario de l’ascension d’un parti d’extrême-droite. Je pense que cette ascension est résistible, pour reprendre le mot de Brecht. Mais je constate qu’elle est hélas devenue une hypothèse politique comme une autre." Il écrit certes dans Causeur, mais son dernier article était pour faire l'éloge de Marie-Noëlle Lienemann. Donc "super réacos de chez réac", non, je ne pense pas.
SupprimerJegoun se dit bien de gauche.... en tout cas c'est un bitard et il a une tête qui plaît aux bitards.
SupprimerJ'ajouterais que la liste des 343 salauds est pleine d'écrivaillons minables qui cherchent à se faire de la pub en s'associant à l'infect Beige-bidet.
SupprimerSon roman n'a rien de novateur.
Johnathan Littel, lui, s'était mis direct dans la peau d'un vrai nazi.
Et puis les films comme "La vague" ou alors, vraiment très très génial : "Les pommes d'Adam" + dernièrement "La guerrière" (l'histoire d'une nazillonne d'Allemagne de l'est) ont déjà fait recette depuis longtemps.
"Le bloc" c'est lui. Un bloc compact de couillerie intégrale.
Euterpe, je suis communiste et manifestement, tu n'es pas critique littéraire.
SupprimerL'emballage de la pétition ne me plait pas du tout, pour tout te dire, et j'ai sans doute été léger sur ce coup là mais ton hypocrisie abolitionniste qui consiste à mettre la poussière sous le tapis alors que tu sais que toute prohibition entraine des catastrophes m'écoeure tout autant.
Je ne te connais pas, et je ne ferai pas semblant, ce que tu fais avec moi, de te connaître. Mais pour tout te dire, ta mobilisation sur base de chasse au facies suffit à indiquer qui tu es, un flic avec des méthodes de flics. Le jour où je te croiserai dans une mobilisation autour d'un plan social, aussi dignement indignée, déployant autant de rage, j'accepterais peut-être tes leçons de morale.
E basta cosi.
Oui, monsieur Leroy, tu as été léger mais pas qu'un tout petit peu. Très léger. Ultra léger. Un véritable ULM.
SupprimerJe vois que tu réagis en bon petit soldat dElisabeth Lévy. Mais vois-tu, nous autres féministes, pardon "gardes roses du nouveau puritanisme", "dames patronnesses du néoféminisme punitif", "bigots et bigotes ivres de rage", "glaçantes héritières des obsessionnelles du contrôle et de l'interdit" et maintenant "hypocrites abolitionniste", nous ne pouvons plus supporter d'entendre ces „hypocrites“ parler de "prohibition", en référence à la prohibition de l'alcool aux USA dans les années 1920, comme si les femmes étaient des substances mortes et non des êtres vivants ! Nous ne sommes PAS du petit blanc, du whisky ou de la vodka, des bonbons et des sucettes, de la viande saignante ou grillée, du flan au caramel, de la feta ou du camenbaert, du tabac, du canabis, des amphétamines ou de la noix de Betel.
Est-ce clair ? Ou dois-je continuer l'énumération ?
L'abolition c'est la pénalisation du client de prosti-tuées. Abuser sexuellement d'un enfant, harceler sexuellement et violer sont punis par la loi. Pourquoi violer contre de l'argent ne le serait-il pas ?
C'est toi l'hypocrite qui fait semblant de croire avec Elisabeth Levy et ses postures mélodramatiques victimaires que la prostitution est autre chose que de la violence contre des faibles, un rapport de pouvoir ou des gens friqués se paient des pauvres.
Alors pour un communiste, bravo ! Je te félicite.
Non je ne te connais pas mais les intellos déconnectés du réel qui glamourise la violence et qui trouvent parfaitement normal de réclamer "leur" "pute", parfaitement salon-compatible de rigoler de la misère des gens, surtout si ce sont des femmes, de les prendre pour leur chose, leur drogue et leur essuie-sexe et qui réclame EN PLUS la considération et le respect des gens, pleurniche parce qu'on se fout d'eux, se sont faits connaître à moi "grâce à" leur campagne aux valeurs si progressistes et humanistes.
Heureusement, pendant que la caste de queutards parisiens se mobilisait pour protéger ces petits plaisirs égoistes, de l'autre côté du Rhin, des célébrités se mobilisaient également mais pour que cesse cet esclavage immonde de femmes, de filles, d'enfants et de gays qui ne fait qu'exploser dans le monde à mesure que les inégalités augmentent.
Oui, parle donc des plans sociaux, ca fait chic de dire cela quand on réclame sa pute et que l'on se déclare "salaud" assumé à la gueule de gens qui en bavent et qui ne se posent pas, eux. le problème de savoir s'ils, pour les hommes, ils vont pouvoir se payer leur pute. Par contre les femmes peuvent se demander, si elles ne vont pas être obligés, elles, de sucer des pour pouvoir survivre.
Tout cela est vachement glamour, ouhlala !
Oui, occupez-vous des plans sociaux, les gens ! „Touche pas à ma pute“ c'est entre nous et le gouvernement, vous ne pouvez pas comprendre !
C'est cela, oui.
Alors tu repasseras avec tes histoires de flic et de faciès. Cela me fait bien rigoler. Je te tends juste un miroir. L'homme publique qui réclame sa pute et l'homme publique qui signe pour que le dernier esclavage, le plus abominable de tous, soit enfin aboli. Y a un sacré contraste !
Et puis franchement de votre cynisme à toute votre bande d'obsédés, là, on en a plus que par dessus la tête.
SupprimerC'est le festival aujourd'hui. Tu es de plus en plus mal baisée ces temps-ci...!
RépondreSupprimerC'est dingue comme tous ces beaux esprits donneurs de leçons n'argumentent jamais, ne répondent pas sur le fond. C'est finalement assez pathétique.
RépondreSupprimerOui, pour eux, il n'y a pas à discuter mais à part ça ce sont leurs adversaires les flics.
RépondreSupprimerJ'ai lu le synopsis de son "Bloc". Résumé : violence, violence, violence et encore violence.
Il n'y a donc pas à s'étonner que ce "monsieur" soutienne la violence prostitutionnelle.
C'est du livre couillu façon couilles = violence, donc.
Et comme on n'est pas critiques littéraire, mais mieux que ça, lecteurs et lectrices, on sait maintenant qui ne pas lire.