ANgrywOmeNYMOUS


jeudi 19 janvier 2012

Le couple pot-de-colle

DSK et Sinclair, acte VI, scène 3

Dominique et Anne, le retour... encore !

Que deviennent les héros du feuilleton graveleux de l’année 2011 ? Ca continue !
Dominique Strauss-Kahn va engager des poursuites en diffamation contre l'hebdomadaire VSD : l’hebdomadaire rapporte des propos particulièrement graves du patron des forains français, faisant état d'une demande de pot de vin en 1990.
VSD cite en effet le célèbre Marcel Campion, à propos d'un projet de reprise en 1990 du parc d'attraction Mirapolis situé dans le Val-d'Oise. Ce dernier affirme que DSK, alors député du Val-d'Oise, aurait demandé 5 millions de francs pour intervenir en faveur d'une reprise de ce parc, tombé en faillite depuis. Voilà qui, si les faits étaient prouvés par la suite, serait un incroyable rebondissement, s’ajoutant à tous les autres !
« Ce sont de nouvelles insanités très douteuses », a rétorqué Me Malka, un des avocats de DSK, par ailleurs avocat habituel de Charlie Hebdo, dans un communiqué.
Quant à Anne Sinclair, elle reprend du service : dans une interview au magazine Elle, Anne Sinclair évoque le féminisme et son retour au métier de journaliste, mais évite d’être trop précise sur l'affaire DSK.
Elle refuse de commenter les frasques sexuelles de son mari : "Je comprends que vous ayez des questions à me poser sur ce sujet précis (...) mais ce n'est pas aujourd'hui que j'y répondrai".
Interrogée sur son étrange soutien inconditionnel à Dominique Strauss-Kahn, elle répond néanmoins : "Le soutien inconditionnel, ça n'existe pas. On soutient si on a décidé de soutenir. Personne ne sait ce qui se passe dans l'intimité des couples et je dénie à quiconque le droit de juger du mien." Non sans une certaine morgue, elle ajoute même : " Que des femmes se soient senties déçues par moi, je suis navrée de le dire, mais c'est leur problème ! ". L'épouse de l'ancien patron du FMI répond aussi aux féministes qui lui ont reproché d'être restée au coté de son époux malgré la découverte de sa conduite pour le moins non conventionnelle. "J'ai ressenti une grande violence quand quelques féministes autoproclamées se sont déchaînées contre moi. Je ne suis ni une sainte, ni une victime, je suis une femme libre ! Je me sens libre de mes jugements, de mes actions, je décide de ma vie en toute indépendance."
Cette dernière phrase est du reste extrêmement curieuse : si elle n’est “ni sainte, ni victime” : veut-elle signifier qu’elle cautionnait les frasques de DSK, dont elle connaissait l'existence ? Quelles autres options restent-ils, si on analyse sa position ici énoncée ? Anne Sinclair veut-elle dire à mots couverts qu’elle acceptait ce comportement, parfaitement intégré à leur vie de couple ? C’est un point très obscur de cette interview.
Résumons nous : le couple milliardaire n’a pas fini de nous tenir en haleine !

Sur Agoravox

Les commentaires :

Imhotep :

Voilà qui est plus explicite avec la sempiternelle défense : pourquoi maintenant ? Gardé secret pendant 22 ans (ce qui n’est pas tout-à-fait ce que dit Campion qui a essayé d’intéresser la presse à l’époque) et qui est la même défense de Sarkozy pour Karachi dont on sait aujourd’hui ce qu’il en est :

« Vous voulez 50.000 francs ?Non, 5 millions »

C’est alors que l’homme d’affaires prend contact avec DSK, sur les conseils de son avocat Me Schuman. Une rencontre est organisée en mai 1990 avec l’homme politique au Fouquet’s. « Je lui ai expliqué que, durant deux ans, mes associés et moi avions déjà relancé le parc de Mirapolis en y installant nos manèges et que nous voulions continuer à défendre les emplois, raconte Campion dans VSD. Strauss-Kahn m’a coupé tout de suite. Le blabla, ça ne l’intéressait pas. Il m’a répondu :’j’interviens, mais pas pour rien’ ».

L’homme politique aurait alors levé la main et fait un signe avec ses cinq doigts. « J’ai dit :’Quoi ? Vous voulez 50.000 francs ?’, raconte Marcel Campion.’Non, 5 millions. Voilà ce qu’il m’a répondu’ ».

Marcel Campion dit avoir refusé la proposition et en avoir parlé à de nombreuses reprises dans les milieux politiques et journalistiques sans que l’information ne soit reprise ou que l’affaire ne soit creusée. C’est finalement l’offre concurrente de celle de Marcel Campion sur Mirapolis qui sera retenue en appel et le parc fermera définitivement ses portes en 1992.

« Ce sont de nouvelles insanités très douteuses »

L’avocat de DSK à cette époque, Me Francis Terquem, a confirmé l’existence de cette rencontre. « Oui j’ai assisté à cette rencontre, a-t-il indiqué à VSD. Ce qu’ils se sont dit ce jour-là est couvert par le secret professionnel. Mais quand Marcel Campion m’a remémoré cette entrevue récemment, je n’avais aucune légitimité à l’inciter à se taire ».

De son côté, DSK a annoncé dès mercredi soir qu’il portait plainte contre l’hebdomadaire à l’origine de ces troublantes révélations à son égard.

« Ce sont de nouvelles insanités très douteuses de VSD que nous avons déjà poursuivi à deux reprises et que nous allons poursuivre une troisième fois », a écrit mercredi soir dans un communiqué Me Richard Malka, un des avocats de DSK, en charge justement de ses nombreuses plaintes en diffamation. L’avocat a également indiqué que des poursuites allaient être engagés contre Marcel Campion « s’il a vraiment formulé ces inepties, dont il faudrait croire qu’il les auraient gardées secrètes pendant 22 ans ».

Contacté jeudi matin par Le Figaro, VSD persiste et signe. « Marcel Campion a bien tenu ces propos et il les assume, explique la journaliste à l’origine des révélations. J’ai recoupé l’ensemble de ses affirmations auprès de Me Francis Terquem (avocat de DSK à l’époque) qui a confirmé cette rencontre mais ne s’est pas exprimé sur la teneur de la conversation, et auprès de Me Schuman (avocat de M.Campion) qui m’a confirmé le contexte de blocage politique sur le dossier Mirapolis à cette époque ».

Polyanna :

Comme il est d’usage dans la grande bourgeoisie, Anne Sinclair ferme les yeux sur les pratiques de "droit de cuissage" imputées à son mari : c’est la bonne qui provoque, on le sait bien dans ces milieux !

Kali :

Grégoire
"Cette dernière phrase est du reste extrêmement curieuse : si elle n’est “ni sainte, ni victime” : veut-elle signifier qu’elle cautionnait les frasques de DSK, dont elle connaissait l’existence ?"
Bien analysé et toutes les autres phrases de cette interview révèlent bien des choses intéressantes..L’avenir nous en dévoilera les développements à court ou moyen terme. Wait and see. Très intéressant

Les dessous de l’interview sont intéressants également :

http://blogs.lexpress.fr/media/2012/01/19/anne-sinclair-acte-2/?xtor=RSS-3011

Encore une opération de com qui prend les français pour des c..Mais je prends tous les paris que ça va encore faire un bel effet boomerang. Ils sont dans le psychodrame sans le savoir et Anne Hommel, qui a orchestré la campagne du HPost avec Euro RSCG a des relents sulfureux qui ne leur ont pas porté chance jusqu’ici..
Ils ont voulu fabriquer un messie et les voilà donc en couple maudit...

4 commentaires:

  1. Anne Sinclair : "Personne ne sait ce qui se passe dans l'intimité des couples et je dénie à quiconque le droit de juger du mien."
    Absolument, et sa relation avec son mari ne regarde personne.
    Mais ici, on parle de violence, et la violence, ce n'est jamais privé.

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  2. J'aime beaucoup l'expression "féministes auto-proclamées" !Il y aurait quelque part un bureau officiel qui donnerait une estampille féministe après avoir passé un examen ? :D

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  3. A Lora : généraliser sur "l'intimité des couples" (que le couple qui se reconnaît dans celui-là vienne le dire ici, svp, il doit pas y en avoir légion) est vraiment habile pour noyer le poisson. Ici il s'agit plutôt d'être complice d'un "malfaiteur" ou plus exactement d'un criminel mais il paraît qu'il n'en est pas un officiellement...et n'oublions pas que quand son mari s'accouple violemment ou pas, en payant ou pas, avec d'autres qu'avec elle, c'est selon elle, je cite : "un faible pour le sauté de veau". Donc la liberté de Mme Sinclair consiste à prendre si elle veut (c'est son droit d'après elle) les femmes qui ne sont pas de son clan pour de la sous-merde. C'est cela qu'elle appelle "liberté".

    A Hypathie : oui. Parce que là pareil : madame Sinclair ne connaît qu'une sorte de féministes : les grosses richardes qu'elle connaît personnellement : Aude de Thouin, Elisabeth Badinter, Véronique Morali et ce genre de "militantes" de salon. Les autres n'existent pas et si elles se disent féministes ce sont des impostrices, enfin !

    Cette bonne femme est d'un clanisme tellement gerbant qu'il faudrait la prescrire aux obèses qui veulent faire un régime.

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  4. Anne Sinclair le dit elle-même : elle se fait harceler par les féministes. Allez donc voir ce lien un peu, vous comprendrez :

    http://femme.planet.fr/actu-people-anne-sinclair-une-femme-libre-qui-repond-aux-feministes.157335.1181.html

    Qu'est-ce qui vous gêne tant dans "Je suis une femme libre" ?

    C'est une femme qui parle, cela devrait déjà leur suffire. Mais non, maintenant, c'est une riche donc elle ne peut pas être lucide... Soyons sérieux deux minutes ! Vous ne valez pas mieux qu'elles. Et vous êtes déçues de ne pas ranger la Terre entière de votre côté, où les critères sont sectaires ? Vous desservez cruellement votre cause.

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