ANgrywOmeNYMOUS


lundi 3 juin 2013

Bordel Allemagne (suite)

[suite de la traduction commencée ici]

Tous les policiers qui travaillent dans le milieu prostitutionnel entendent ce même mensonge maintes fois répété, ainsi, derrière ce refrain, les indices d'un trafic humain de femmes vers l'Allemagne, sont indécelables. Cette déclaration fait des femmes comme Alina des prostituées volontaires, des entrepreneuses qui ont choisi leur activité  librement et à qui l'Allemagne veut donner de bonnes conditions pour exercer leur métier.
C'est comme cela que les politiques se représentent les prostituées : assurées sociales volontaires, travaillant dans la joie et la bonne humeur et un compte à la caisse d'épargne - les "travailleuses du sexe émigrées" comme les appellent les sociologues, des travailleuses indépendantes ambitieuses qui veulent tenter leur chance dans une Europe en expansion.
En 2001, le parlement allemand promulguait, avec les voix de la coalition SPD/Les Verts, une loi sur la prostitution qui devait améliorer les conditions de travail des prostituées. Les femmes allaient pouvoir se plaindre de leur salaire et cotiser à la sécu, au chômage et à la retraite. Pute - devait devenir un métier comme employée de banque ou assistante dentaire, il devait être accepté pas méprisé.
Suite à la promulgation de la loi au parlement, les propagandistes du travail volontaire du sexe, la ministre de la famille, Christine Bergman (SPD), avec la chef de la fraction des Verts au parlement, Kerstin Müller, célébrait la victoire avec une coupe de mousseux et trinquaient avec la tenancière d'un bordel berlinois, Felicitas Weigmann, qui s'appelle aujourd'hui Schirow de nom de famille. Trois femmes d'humeur à faire la fête parce que des hommes allaient pouvoir aller au bordel sans se poser de question.
Entre temps, beaucoup de policiers, des organisations de femmes et des politiques qui connaissent la prostitution de près, sont convaincus : la loi bien-pensante est juste un programme d'encouragement pour les proxénètes et rend attractif le trafic humain.
Avec la promulgation de la loi sur la prostitution, la loi pénal a été également modifiée. En remplacement de "encouragement à la prostitution" on a nommé le nouveau délit "exploitation de prostituées", le proxénétisme n'est plus un délit que s'il possède un caractère d'exploitation ou s'il est "dirigiste". La police et le justice désespèrent parce que de telles nuances sont impossibles à prouver. Un proxénète peut être considéré comme abusif lorsqu'il prend plus de la moitié des revenus d'une prostituée. C'est rarement prouvable. En 2000, 151 personnes ont été jugées pour proxénétisme, en 2011 il n'y en a eu plus que 32.
Les initiateurs de cette loi voulaient renforcer les droits des femmes - et pas ceux des bandits. Ils ont espéré que les tenanciers de bordels utiliseraient enfin l'occasion pour "instaurer de bonnes conditions de travail hors de tout délit" comme le ministère de la famille voyait la loi.
Avant cela, la prostitution n'était pas non plus passible de peine mais elle était considérée comme contraire aux bonnes moeurs. Les bordels étaient tolérés comme une "location de chambre à des fins commerciales".
11 ans après la valorisation de la prostitution, il y a 3000 à 3500 établissements de prostitution en Allemagne, d'après l'estimation de la société des entreprises de commerce érotique d'Allemagne (UEGD). Le syndicat des métiers de service Ver.di estime que le milieu de la prostitution en Allemagne dégage 14,5 milliards de chiffres d'affaire par an.
A Berlin, il y aurait 500 bordels, dans le pas très grand Osnabrück on en estime le nombre à 70, dans la petite Sarre, il y en aurait 270. Les bordels de la Sarre sont visités par beaucoup de Francais. Dans les environs de l'aéroport, des clients viennent d''Angleterre et d'Italie.
Les organisateurs de voyage offrent jusqu'à des tours de 8 jours dans des bordels allemands. Les excursions seraient "légales" et "sûres" est-il écrit sur un site à ce sujet. On y promet aux intéressés jusqu'à 100 femmes totalement nues" qui portent des chaussures à talons aiguille. Pour le parcours depuis l'aéroport aux clubs, une BMW est mise à disposition (plus sur le tourisme sexuel en Allemagne sur SPIEGEL TV le 9 juin à 22.15 h. sur RTL).


À côté de Clubs dit naturistes ou saunas - les clients portent une serviette autour des hanches, les femmes sont nues - c'est là que les grands bordels se sont implantés. Ils font de la publicité pour des tarifs "tout inclusif". Lorsqu'en 2011, le Pussy-Club a ouvert à côté de Stuttgart, les tenanciers distribuaient de la pub : "Du sexe avec toutes les femmes aussi longtemps que tu veux, aussi souvent que tu veux et comme tu veux. Sexe, Sexe anal. Sexe oral. Nature. Sexe de groupe à 3. Gangbang". Pour 70 euros la journée, 100 le soir.
Selon la police, le weekend de l'ouverture ce sont 1700 clients qui répondirent à l'offre. Des bus vinrent de loin.  Les journaux locaux écrivirent qu'il y avait un queue de près de 700 hommes devant le bordel. Sur les forums d'internet, les clients s'échangèrent leur opinion sur le service qui aurait été insuffisant : après quelques heures les femmes n'auraient plus fonctionné que de facon limitée.

Le commerce serait devenu plus dur, dit une travailleuse de rue de Nuremberg, Andrea Weppert, qui s'occupe depuis 20 ans de prostituées. Le nombre des prostituées aurait triplé. Plus de la moitié des prostituées n'auraient pas d'appartement mais voyageraient de ci de là selon qu'elles penseraient pouvoir gagner un peu plus.
Aujourd'hui, il y aurait un "grand pourcentage de prostituées qui n'auraient pas de soirées de libre, ne pourraient pas rentrer à la maison mais devraient se tenir en permanence sur leur lieu de travail" comme une ex-prostituée dont le pseudonyme, Doris Winter, le décrit pour un dossier scientifique intitulé "la loi sur la prostitution". "Les femmes habitent majoritairement dans la pièce où elles travaillent". 
À Nuremberg, cette pièce coûte de 50 à 80 euros par jour, dit la travailleuse de rue, Andrea Weppert. Dans les maisons de passes, où il y a beaucoup de clients le prix de la chambre peut aller jusqu'à 160 euros/jour. Les conditions de travail auraient "empiré ces dernières années". Dans l'ensemble, en Allemagne, il y aurait "plus de services pour moins d'argent dans des conditions beaucoup plus risquées qu'il y a dix ans".
Que les femmes affluent sur le grand marché de la prostitution, même les tenanciers de bordel le confirment. Holger Rettig de l'UEGD dit que depuis l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'UE, l'arrivée de femmes de ces pays a beaucoup augmentée. "Cela a conduit à une chute des prix", dit Rettig. Dans la prostitution règnerait une "logique mercantile radicale, pas sociale".
Le président de la police munichoise, Wilhelm Schmidbauer, se plaint du "trafic humain en provenance de Roumanie et de Bulgarie (qui) a explosé" Mais il n'a aucun moyen pour enquêter. Il n'a pas le droit de recourir à l'écoute téléphonique. "Résultat : il n'y a pratiquement aucune plainte concernant un trafic humain" dit Schmidbauer. "Nous ne pouvons rien prouver".
C'est ainsi qu'il est quasiment impossible de suivre la trace qui conduit des coins les plus misérables d'Europe où se trouve de la marchandise fraîche jusqu'aux bordels allemands. Marchandise comme Sina. Elle a raconté aux psychologues du centre d'informations pour les femmes de Stuttgart son chemin jusqu'aux bordels forfaitaires d'Allemagne.
Corhana, son village roumain d'origine, qui se trouve à la frontière de la Moldavie, ne possède aucun réseau hydraulique. Sina et les autres filles allaient tous les jours à la fontaine. C'était une scène comme dans "Cendrillon" : à la fin, toutes rêvaient de l'homme qui allait venir les tirer de leur triste quotidien.
L'homme qui passa finalement à côté de la fontaine avec sa grosse BMW s'appelait Marian. Sina tomba amoureuse de lui au premier regard. Il parla de travail en Allemagne, ses parents signèrent le formulaire dont elle avait besoin pour voyager étant mineure.Lors de la traversée en bateau en Rhénanie-Palatinat, il lui donna de l'alcool et coucha avec elle.
Marian la livra ensuite au bordel forfaitaire "No limit". Sina avait juste 16 ans et dut servir jusqu'à 30 hommes par jour. De temps en temps, elle recevait une ou deux centaines d'euros. Un moment donné, Marian la renvoya en Roumanie de peur des contrôles de police. Mais elle revint et continua. Le conte ne s'appelait plus "Cendrillon" mais "Pretty Woman". Elle espérait qu'un client tomberait amoureuse d'elle et la délivrerait.
Est-ce que la loi sur la prostitution a amélioré la vie de femmes comme Sina ? La ministre de la famille fit faire, cinq ans après, une évaluation pour déterminer ce qu'avait apporté la loi sur la prostitution. Dans le compte-rendu, il est écrit que le but ne serait atteint que de facon "assez limitée". La libéralisation de la prostitution n'aurait "pas eu d'effet vraiment mesurable sur l'amélioration des conditions de sécurité sociale des prostituées". Pas plus les conditions de travail que les possibilités d'en sortir n'auraient progressé. Et pour ce qui est "d'un effet de diminution de la criminalité" par cette loi, il n'y aurait "jusqu'à présent aucune preuve tangible".
Il n'y a guère de tribunal qui peut témoigner d'une plainte déposée par une prostituée sur son salaire. Seul 1% des prostituées disent avoir signé un contrat de travail. Cela n'a servi à rien de la part du syndicat Ver.di d'avoir concu un formulaire modèle "dans le domaine des services sexuels". Lors d'un questionnaire de Ver.di, une tenancière de bordel (elle voulait se prémunir d'une descente) affirma qu'il y avait dans cette loi plus d'avantages pour les tenanciers de bordel que pour les prostituées.
Si quelqu'un, en Allemagne, veut ouvrir une baraque à frites ambulante, il/elle doit se conformer à la norme DIN 10500/1 pour "véhicule de commerce pour aliments facilement périssables" dans laquelle il est écrit qu'il doit s'y trouver un distributeur de savon et des serviettes jetables. Un tenancier de bordel n'a pas  de contrainte de cette sorte : il doit juste dire quand il ouvre sa boutique.
Les prostituées continuent à ne pas rendre public leur existence auprès de l'administration [en Allemagne, il est obligatoire pour avoir un logement de s'inscrire à la police du quartier. C'est cela que ne font pas les prostituées, ce qui leur enlève d'ailleurs pas mal de droits comme, par exemple, celui d'accéder à une assurance sociale NDLT]. À Hambourg avec son célèbre Reperbahn [quartier de la prostitution NDLT] seules 153 femmes ont suivi le réglement et se sont inscrites au fisc de la ville de la Hanse ["ville de la Hanse" = (ici) synonyme de "Hambourg" NDLT]. L'État veut que les prostituées paient des impôts. Doit-il en contrepartie établir des règles pour ce métier ?
Quel rôle étrange l'État s'est-il choisi, c'est ce que l'on peut observer dans les rues  de Bonn. Le soir, les femmes doivent retirer un ticket du fisc à un distributeur automatique pour prostituées, valable jusqu'au lendemain matin 6.00 h. Le ticket coûte six euros.
Dans le nord de Cologne, où la ville possède un trottoir près de la Geestemünder Straße pas loin de l'usine Ford,  on ne prélève pas d'impôt. C'est un projet social. Sous le toit d'une grange, on a installé des box pour la prostitution. Il manque un panneau indiquant "trottoir" ; un panneau devant l'aire grillagée où l'on ne rentre qu'au maximum à 10 à l'heure et ressort dans le sens des aiguilles d'une montre.
Le long du bord intérieur, ce soir glacé de printemps, 20 femmes sont là, quelques unes ont apporté un siège de camping, d'autres sont assises dans une cabine de bus recyclée. Lorsqu'un client s'est entendu avec une prostituée, il se rend en voiture dans l'un des box : sous le toit de grange, il y en a 8 de cette sorte, et, pour les cyclistes et les piétons, une pièce spéciale avec un sol en béton ou un banc de parc. Dans chaque box, il y a un bouton d'alarme, le service social des femmes catholiques est tous les soirs sur place.
Alia, une femme de 23 ans, avec une perruque blonde et engoncée dans un corsage, tente de dissimuler son haleine sentant l'alcool à l'aide d'un bonbon à la menthe. Alia dit d'elle et de ses collègues : "Qui travaille ici, a de sacrés problèmes" [elle veut dire : "psychologiques", NDLT].
Le chemin d'Alia jusqu'à la Geestemünder Straße part de l'école qu'elle a abandonnée et d'un copain chez qui elle s'est installée et qui l'a envoyée se prostituer. Elle aurait commencé à se prostituer par "manque d'argent et par amour". Marijuana, cocaine, amphétamine et alcool s'y sont ajoutés. "Il n'y a pas de prostitution sans contrainte ni détresse" dit-elle. Cela fait trois ans qu'elle est là. "Une femme qui va bien ne fait pas ce travail".
40 euros, ce fut jadis le tarif des relations vaginales et orales dans la Geestemünder Straße. Mais quand Dortmund a fermé son trottoir, il est venu plus de femmes à Cologne, dit Alia. "Il y en a de plus en plus et elles abaissent de plus en plus les prix de facon à avoir au moins quelque chose", se plaint-elle. Les Bulgares et les Roumaines prendraient parfois moins de 10 euros. "Il y en a une ici qui le fait même pour un Big Mac".
Mais les femmes d'Europe de l'Est ne travaillent guère dans la Geestmünder Straße. Les contrôles réguliers de passeport par la police les en ont chassées - alors que ces contrôles devaient permettre de trouver et de protéger les victimes de trafic humain et de prostitution forcée. Maintenant les filles travaillent sur le trottoir de Cologne-Sud. Mais les prix se détériorent au nord comme au sud.

La fondatrice du "groupe de travail sur le trafic humain" au congrès US, Caroline Maloney, déclara en 2007 à propos des suites de la légalisation de la prostitution autour de la ville du jeu, Las Vegas dans le Nevada, "Nous avons été naifs de croire que la prostitution légale améliorerait la vie des prostituées, ferait disparaître la prostitution située hors des circuits légaux, et aurait éloigné de ce commerce les organisations criminelles", dit la femme politique du parti démocrate "comme tous les contes de fées cette croyance s'est avérée relever de la pure imagination".
Les enquêteurs du milieu se plaignent de n'avoir aucune possibilité d'entrer dans les bordels.L'Allemagne serait devenue "le centre de l'exploitation sexuelle des jeunes femmes d'Europe de l'Est et le champ d'action des groupements mafieux du monde entier" d'après l'inspecteur criminel en retraite, Manfred Paulus de Ulm, qui fut autrefois enquêteur dans le milieu de la prostitution et s'occupe maintenant d'avertir les femmes de Bulgarie et de Biélorussie de ne pas se laisser entraîner en Allemagne.
D'après les statistiques, l'Allemagne n'aurait aucun problème avec la prostitution et le trafic humain. Selon la police criminelle (BKA), on a recensé, en 2011, exactement 636 cas de "trafic humain avec projet d'exploitation sexuelle", presque un tiers de moins que dix ans auparavant. 13 des victimes avaient moins de 14 ans, les 77 autres n'avaient pas encore 18 ans.
Il y aurait beaucoup de femmes des pays de l'UE "dont la situation est soupconnée de relever du trafic humain, cependant les preuves sont difficiles à rassembler" d'après la BKA. Tout dépend donc des témoignages des femmes. Sauf que "principalement les victimes présumées de Roumanie et Bulgarie, montrent peu de volonté de coopérer avec la police et les centres de conseil". Et si les femmes arrivent tout de même à témoigner de quelque chose, elles se rétractent plus tard".
Une étude de l'institut Max Planck sur le droit pénal international et étranger assure que les chiffres officiels concernant le trafic humain ne témoignent guère "de l'ampleur véritable du délit".
La commissaire européenne Cecilia Malmström a déposé il y a peu un compte-rendu sur le trafic humain, dans lequel on dénombre 23 600 victimes, les 2/3 exploitées sexuellement. La Suédoise voit là un signe que les bandes criminelles étendent leur commerce. Malgré cela le nombre de cas jugés diminuent parce que la police ne peut rien faire. Malström enjoint l'Allemagne à faire plus d'effort.
Mais que faire puisque la loi allemande sur la prostitution soutient les trafiquants ? La loi n'aurait-elle pas d'ailleurs développé la prostitution et ainsi le trafic humain ?
Axel Dreher, professeur de politique de développement économique internationale, titulaire d'une chaire à l'université de Heidelberg, a essayé de répondre à cette question. Dreher a examiné les statistiques de 150 pays, ses données étaient imprécises, comme tout dans ce domaine, mais il a pu isoler une tendance : là où la prostitution est légale il y a plus de trafic humain qu'ailleurs. 
La plupart des femmes qui arrivent dans la prostitution en Allemagne ne sont pas kidnappées dans la rue, la plupart d'entre elles ne croient pas sérieusement qu'elles vont travailler ici comme marchandes de petits pains. Souvent elles suivent volontairement, comme Sina, un homme dont elles sont tombées amoureuses, ou elles savent, comme Alina, qu'il s'agit de prostitution. Mais elles ne savent pas l'horreur qui les attend et qu'il ne restera presque rien de leur argent.   
Là-dessus s'ajoutent des cas terrifiants. En décembre, le film "Filles jetables" de la série "Tatort" [= "Lieu du crime" [NDLT] de Hanovre a choqué le public télévisuel. Des proxénètes jetaient après une orgie sexuelle deux jeunes femmes grièvement blessées dans une poubelle comme des détritus. Quelques jours seulement après cette projection la police munichoise trouvait sur un petit carré de pelouse de Munich une chose humaine gémissante à peine vêtue.
Elle avait 18 ans et s'était enfuie d'un bordel. La Roumaine raconta à la police qu'elle avait été abordée dans la rue de son village natale par trois hommes et deux femmes. Les inconnus lui auraient promis un job comme bonne d'enfants. Lorsqu'elle est arrivée à Munich, ils lui auraient bandé les yeux et l'aurait conduite dans une cave blindée dont la porte ne s'ouvrait qu'avec un code de sécurité.
Dans la pièce sombre d'autres filles étaient assises sur des lits superposés, derrière le mur, on entendait de l'eau couler. La police suppose que la cache se situe dans une usine vide près de l'Isar. Les hommes l'ont violées puis battus lorsqu'elle a refusé de travailler dans un bordel.
La police n'était d'abord pas sûre de la véracité de l'histoire. Mais la fille se souvenait des noms des proxénètes. Ils ont été arrêtés et mis en garde-à-vue. Mais comme ils se taisent, la police n'a pas pu trouver la cache sinistre jusqu'à aujourd'hui. La Roumaine a été placée quelque part dans un programme de protection des témoins. 

Parfois, les filles sont envoyées par leur famille. Comme Cora de Moldavie.
             

5 commentaires:

  1. Je ne trouve pas d'adresse mail pour t'écrire, c'est possible que tu m'en renseignes une? A cette adresse enquelquesorte@gmail.com
    C'est pour parler de la mise en ligne de ce texte :)
    Merci.

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    1. Je réponds ici finalement :)
      Je voulais te demander si ça te convient la façon dont j'ai renseigné ta traduction justement.
      Le mail de Martin Dufresne est

      martin@laurentides.net

      C'est du lourd cet article.

      Merci, amitiés.

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    2. Merci Lora mais je ne comprends pas l'expression "renseigner quelque chose". Je ne peux donc pas te répondre. Est-ce que le blog où se trouve l'autre traduction est ton blog ?
      Pour Martin Dufresne, oui, il me semble avoir utilisé exactement cette adresse !

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    3. Pour l'adresse de Martin Dufresne, il avait fait une faute de frappe martin@;aurentides.net Celle que j'ai donnée est la bonne.

      Le blog En Quelque sorte est le blog de Ed (mon compagnon) et moi. J'ai beaucoup plus de temps que lui, donc ordi, internet, c'est moi en général, j'écris plus que lui aussi, mais rien n'est publié sans l'accord des 2 et collaboration-discussion.

      Quand je dis "renseigner ta traduction", je veux dire la façon dont j'ai mis les liens pour ta traduction (serait-ce un belgicisme? :)).
      Si tu préfères que ça soit fait autrement, dis-le bien sûr!

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    4. Merci Lora.
      Je ne sais pas si l'expression est un belgicisme ou une expression nouvelle (du à l'apparition des ordinateurs). Lorsque de nouvelles expressions apparaissent dans le français et que l'on ne vit pas en France, on n'est jamais synchrone pour les assimiler ! ;)

      Oui, je trouve très bien comment tu as "renseigné ma traduction". Parfait. Merci. Au départ je voulais tout faire sur un billet et le réactualiser à chaque fois mais j'ai vu que changer la date ne faisait pas réapparaître le billet chez celleux qui ont ce blog dans leur blogroll (un déficit propre à Blogger ?), alors j'ai préféré procédé autrement.

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