Voilà Elisabeth Badinter, la 56e fortune de France, repartie à la chasse aux sorcières : ces insufférables féministes.
Nombre de sorcières ont été les dernières chamanes qui transmettaient un savoir issu de cultures pré-chrétiennes. Il fallait s'en défaire pour asseoir le pouvoir de Rome. Ici, il faut se défaire des penseuses qui s'inscrivent dans l'histoire du féminisme international pour instaurer un féminisme compatible avec la ploutocratie en place en France et représentée, entre autres, par Madame Badinter.
La presse de Jean-Francois Kahn ne va pas nommer cela "chasse aux sorcières" bien évidemment. Elle choisit un terme éminemment plus poétique : "féminisme à contre-courant", un euphémisme qui malgré ses allures de grande rebelle échevelée portant drapeau telle la Liberté guidant le peuple de Delacroix, n'en signifie pas moins très prosaïquement : "antiféminisme".
Tout mouvement qui est pris à contre-sens vous amène vers une impasse. Si vous remontez une rivière vous allez échouer dans un ruisseau puis un filet d'eau qui dégringole d'un rocher, puis un trou, puis plus rien. Il n'y a qu'une direction dans un mouvement : d'amont en aval, de la source à la mer, de l'enfance à l'âge adulte, de la graine à la plante finie, du commencement à l'accomplissement, etc...Que veut madame Badinter ? Revenir en arrière ? Revenir au moment où les femmes trouvaient que DSK était un "séducteur" ? Ben non, c'est fini madame Badinter, DSK, présumé innocent est aussi présumé coupable, du coup. Quand sa (ses) victime(s) est(sont) présumée(s) menteuse(s), folles, vénales, prostituées, nymphomanes, nous les sorcières féministes nous le présumons violent, pervers, sadique, malade. Que cela vous plaise ou non.
La manière est obscène, dites-vous ? Plus obscène qu'un homme nu, le sexe turgescent, qui empoigne une femme de chambre pour lui rentrer la chose dans la gorge par la force ? Ou moins obscène ? Il faudrait établir ici une échelle de l'obscénité pour y voir clair.
La question que pose Marianne, le journal du troussage de domestique, c'est : faut-il (être pauvre) avoir souffert pour être féministe ? Ah ! L'excellente question qui va rallier les amateurs de sarcasmes ! Car elle insinue à peine qu'une féministe est une victime en mal de vengeance, ce vieux cliché de derrière les fagots que nous connaissons bien. Alors à cette question nous répondons : non, bien sûr, Marianne-troussage-de-domestique qu'il ne faut pas (être pauvre) avoir souffert pour être féministe sans quoi il y aurait beaucoup de monde qui se rallierait immédiatement à la cause féministe ! Par contre la condition indispensable à l'accès au féminisme, ce qu'il faut sans conteste être, monsieur Marianne, sans quoi il n'y a pas de féminisme, c'est sensible à l'injustice. Or permettez-moi de douter que quelqu'une qui dort sur des millions pendant qu'au bas de son immeuble, une pauvre allongée sous le porche dans un sac de couchage crasseux cherche à réprimer sa faim et la sensation de dureté de la pierre sous elle, soit sensible à l'injustice.
Honteuses et obscènes, les féministes ? Les féministes n'ont pas honte et ne se sentent pas obscènes et elles n'ont pas de quoi, n'en déplaise à madame Badinter.
Si le sens de la justice de Madame Badinter n'est guère criant, elle possède par contre un grand sens, non pas du contre-courant, mais de la volte, de la contre-volte et du renversement tous azimuts : le pépère pervers n'est pas obscène mais ce sont les féministes qui le sont, la parité ne met pas fin à la discrimination sexiste, elle discrime les hommes. Dans la première formule cela revient à dire que "c'est celui qui le dit qui l'est" et on se sent un peu revenu à l'école maternelle mais, normal, quand on prend les choses à contre-courant, dans la seconde formule, on ne comprend pas, car en mathématique 1 femme + 1 homme = 1 femme et 1 homme et pour madame Badinter, 1 femme + 1 homme = 2 femmes + 0 homme.
Toute personne qui ne serait pas 56e fortune de France + l'épouse de celui qui a aboli la peine de mort en France et énoncerait une telle proposition passerait au mieux pour illogique, mais en France, le nom que vous portez, l'argent que vous possédez et votre domaine d'influence comptent plus que tout. Comme le roi qui peut se permettre de se promener nu (y compris devant les femmes de chambre), les philosophes multimillionnaires, épouse de monsieur, peuvent se permettre de dire n'importe quoi et de le faire largement diffuser. En résumé, si je m'appelle BADINTER, je peux dire n'importe quelle énormité, cela passera pour de la philosophie et mes énormités seront citées dans les dissertations scolaires.
Madame Badinter s'est fait une réputation de féministe en combattant l'allaitement pour des raisons que de méchantes langues, sans doute, verront associées à ce qui permet une augmentation annuelle substantielle de sa fortune, à savoir le chiffre d'affaires du groupe Publicis dont E. Badinter est l'héritière et désormais la principale actionnaire. Raison pour laquelle elle ne dénonce pas non plus les publicités dégradant l'image de la femme. Il ne s'agirait pas de cracher dans la soupe.
24% des Français dit la presse, confient avoir modifié leur façon de penser après avoir pris connaissance des positions de Madame Badinter. Ce qui fairait d'elle l'intellectuelle la plus influente du pays devant Jacques Attali et Luc Ferry.
Damned ! C'est la décadence dans le monde de la philosophie. Un coup de baguette magique d'hypermédiatisation et déjà le quart de la population anônne vos phrases !
Pas besoin d'en faire plus. On est loin des philosophes qui défendaient les faibles, comme Montaigne en protégeant sa fille d'alliance, Marie de Gournay, qui passe pour être la première féministe de France après Christine de Pizan, ni ceux qui défendaient les victimes de violence et d'injustice comme Montesquieu en dénoncant l'esclavagisme, ni ceux qui défendaient les victimes des méthodes carcérales tortionnaires comme Sartre se rendant à la prison de Stammheim, ni ceux qui défendaient les victimes de l'avortement clandestin comme Beauvoir signant des manifestes féministes dans la rue, ni ceux qui défendaient la cause ouvrière dans les pays de l'est comme Foucault et Bourdieu engagés auprès de Solidarnosc, les philosophes du 21e siècle sont sur leur quant-à-soi, ils/elles n'en ont rien à faire des autres, du haut de leur salon ils/elles nous font la morale avec des airs doctes. Nous parlent comme à des petits enfants. Jouent les prêtres derrière la grille du confessionnal. Se planquent derrière des micros de studio télé, cela laisse de la distance. Car ces gens-là ne se mélangent pas à la populace (sauf la plus lointaine possible comme BHL à Benghazi). Pas question pour elleux de se salir le regard en passant devant des citoyen.ne.s jeté.e.s à la rue par les spéculations des multinationales qui les nourrissent et les logent, elleux, somptueusement.
Honteuses et obscènes les féministes ? Elles n'ont pas peur de se promener dehors, dans le monde réel, elles ; d'entrer en contact direct avec la violence de la rue, elles !
Mais nos philosophes modernes ne sont pas aussi bêtes que leurs prédecesseur.esse.s qui étaient naivement désintéressé.e.s. Elleux s'occupent de leur gros confort, entretiennent leurs aises, vivent luxueusement, JOUISSENT (très important).
J'ai déjà reproché à certaines prétendues féministes qui la prennent pour leur érégie, et ce n'est pas un hasard, de pratiquer un féminisme égoïste qui n'intéresserait qu'elles-mêmes. Exemple : une femme est féministe lorsqu'elle s'apercoit qu'à travail égal son salaire est inférieur à celui de son collègue masculin et s'engage dans une lutte féministe qui ne tourne bizarrement pas beaucoup autour d'autres thèmes. Sur les autres sujets de lutte, elle reste éminemment conventionnelle voire machiste puisqu'ils ne la concernent pas directement. C'est ce que l'on pourrait appeler "le féminisme à la carte" ou "féminisme opportuniste" mais je préfère l'appeler "féministe égoïste". A moins que l'on cesse tout de bon de l'appeler "féminisme".
Elisabeth Badinter va plus loin que l'égoïste citée plus haut. Sous couvert de féminisme, elle ne cesse de taper sur les féministes.
Alors voilà Elisabeth Badinter, la multimillionnaire qui ne sait pas quoi faire sur son tas de millions mais que la pauvreté en France ne dérange pas le moins du monde, de retour au front pour nous fait croire qu'elle s'intéresse à la cause des femmes et partie en guerre avec son ami Finkielkraut contre celleux qui veulent voir en l'affaire DSK un symbole.
DSK EST un symbole, madame Badinter, et c'est lui-même semble t-il qui l'a voulu. Il n'est pas loin d'être à lui tout seul le symbole de toutes les misères infligées à la planète. Ne serait-ce que le symbole de ces richistes (partisan de la concurrence pour l'accumulation des richesses à titre individuel) comme vous, et comme je les appelle, qui veulent dévorer à eux tout seul les ressources de notre Terre parce qu'ils croient que tout leur est du. C'est tellement vrai que NKM vous reproche de jeter l'anathème sur l'écologie.
Mais voilà, avec le richisme, on favorise l'émergeance du brochet qui dévore tout le marais.
Dans un monde inégalitaire envers les femmes émerge tôt ou tard un monstrueux prédateur tel que DSK. Monstrueux non seulement par sa violence mais parce que très riche et très protégé. Sous couvert de liberté sexuelle, de diktat de la jouissance, d'égotisme, de glorification de la ludicité, et tout ce que prône la publicité fabriquée chez Publicis pour faire de nous des bêtes à consommer, cet archétype de l'abuseur endommage des femmes en toute impunité et avec la protection de gens à sa solde (ses communicants) + la complicité de ses amis politiciens, journalistes, "philosophes" et que sais-je. Cela fait beaucoup d'abus.
DSK : cette sorte de machine infernale à dévorer de la femme, frankensteinienne, a été créé de toutes pièces par un petit groupe dont madame Badinter fait partie intégrante.
Mais cela n'empêche pas madame Badinter à l'instar des Finkielkraut, BHL, Ferry and Co de nous mitoner sa petite "philosophie" de salon à l'usage des pauvres qui doivent le respect aux riches. Avec la même arrogance que l'on prêta à Marie-Antoinette lorsque le peuple réclamait du pain. Bien sûr que nous n'allons pas voir Madame Badinter, la "féministe" amie d'une autre multimillionnaire, Anne Sinclair, prendre position pour Nafissatou Diallo, la guinéenne émigrée analphabète et musulmane ! Elle est femme, certes, mais femme de chambre. Donc pauvre. Et Madame Badinter défend les femmes (et les hommes) riches.
À commencer par elle.même.
Ah ! Autre chose : Le viol, l'une des multiples formes du sexisme, n'a rien de PRIVÉ. C'est un "Hate Crime", un crime de haine gynéphobe au même titre que les crimes racistes et antisémites.
Or ce que veut la meute qui vocifère du haut de son salon et assise sur son tas d'or c'est que l'on fasse revenir le viol dans le domaine privé pour qu'il ne soit plus dénoncer comme un Hate Crime, un crime de haine, cela ferait et fait déjà remonter trop d'abus à la surface.
Pourquoi DSK est-il menacé de peines aussi lourdes aux USA ? Parce que le crime de discrimination sexiste y est reconnu. La France, elle, ne veut pas en entendre parler. Donc il faut se taire. Et si 24% de gogos l'écoutent, alors Madame Elisabeth Badinter, la philosophe, femme de l'abolitionniste du siècle (dernier) s'avance sur le devant de la scène et sans un soupcon de honte sans la moindre sensation d'obscénité, l'explique aux francais.e.s. Quoi ? Qu'ils/elles doivent se taire.
Texte d'Euterpe
Excellent texte, Euterpe !
RépondreSupprimerNestlé rapporte 1 milliard 500 millions d'euros par an à Publicis.
Combien pour Pampers et Peaudouce ?
Ses 3 enfants sont également actionnaires chez Publicis, qu'elle tenait de son papa.
De temps en temps, Mme Badinter met son masque de philosophe, de gauche.
Alors que dans le réel, elle est une caricature vivante du capitalisme à l'état pur.
Mais comme DSK, elle sait cloisonner les choses.
La philosophie avec laquelle elle nourrit nos subconscients depuis des décennies, par l'intermédiaire des télés, radios, affiches dans le métro, sur les bus, sur les murs, elle est allée la chercher au fond des caniveaux.
Mme Badinter nous confond, je crois, avec ses stéréotypes.
Croit qu'elle peut nous la jouer à l'envers, bécasses que nous sommes...
Décidément cette affaire DSK aura fait tomber bien des masques.
si si hein, moi je suis d'accord. vous faites bien la synthèse des différentes facettes de cette question : domination sociale, sexiste, économique, intellectuelle, d'habitus aussi qui se reproduisent aussi par les symboles incarnés et exprimés.
RépondreSupprimercette clique, ou caste, entretiens vigoureusement par tous les moyens et par la récupération du langage et des symboles de ses anciens contestataires ou opposant, sa domination.
la mauvaise foi est devenue aussi du grand art dramatique chez ces gens là.
ce qui m'inquiète par ailleurs, c'est que le pays qui semble détenir un moyen de coincer l'un de ces... est par ailleurs tout aussi dominé par la même caste. et le même esprit. il semble qu'ils en soient à se déchirer entre eux. je crains que notre sens de la justice ne soit donc récupéré une fois de plus par de plus "pires" dominateurs encore.
on peut y voir avec optimisme le début de l'écroulement d'une caste... je n'y crois pas beaucoup plus. j'y vois plutôt l'oeuvre une fois encore de leur esprit de concurrence, de rivalité, de détournement de tout au profit d'intérêt particulier. donc sa reproduction et son renforcement.
et Naffissatou Dialo dans tout ça, n'est qu'un pion parmi des millions d'autres.
la justice américaine n'a que faire de cette femme : ce qu'elle est chargée de faire, c'est la peau à un rival des maîtres en place.
Tant qu'on acceptera que les richesses des pays soient concentrées dans quelques mains, on ne s'en sortira pas.
RépondreSupprimerJe lisais un article sur Israel et le mouvement de contestation qui se lève là-bas, qui ressemble au mouvement des indignés espagnols.
Ca m'a surprise. Je croyais qu'Israel était un pays riche...
En fait, il l'est.
Gros P.I.B, très peu de chomage.
Mais, c'est l'un des pays du monde où l'on trouve les plus gros écarts entre les salaires.
Le smic israelien correspond à 800 euros, le logement est facilement à 650.
Ils ont le même problème là-bas que chez nous. Toutes les richesses sont concentrées entre les mêmes mains.
Le jour où on arrivera à poser des rêgles internationales interdisant ce genre d'accumulations, nos sociétés auront pris le grand virage, nécessaire à l'humanité dans son ensemble.
En attendant ce grand jour, on devrait taxer très fort, ces gens là. En appeler à leur sens civique, quitte à les obliger. Un décalage à ce point ne devrait pas être toléré.
Excellent texte! Merci.
RépondreSupprimerP.S.: je vous invite à le relire attentivement, il y a quelques fautes de participe et autres qui me font loucher ;) Amicalement.
wouaaaa quel texte Euterpe !
RépondreSupprimerbravo vraiment, ton texte me plais beaucoup. Tu remets super bien les choses en place, pleine lumière sur l'imposture intellectuelle d'E.badinter.
Super bon :)
Merci evelyne59 ! Désolée si le commentaire ne s'est pas affiché tout de suite, je ne sais pas pourquoi il s'est mis en attente (les mystères du système Blogger).
RépondreSupprimerOui Badinter m'énerve particulièrement parce qu'elle donne des armes aux ennemis du féminisme. Elle leur refile des citations celle-ci, par exemple, avec signature (je viens de le copier/coller d'un blog où on me l'a servi ‘’ On ne se sert pas d’une possible injustice pour faire avancer une cause ‘’ Élisabeth BADINTER, Paris, 06 juillet 2011. C'est bôôôôô comme de l'hypocrisie pure jus.
A paul : je ne sais pas. Il ne faut quand même pas oublié tout le passé des luttes des afroaméricains pour l'égalité. Par chance pour le féminisme, DSK a fait la bourde de sa vie en s'attaquant à une afroaméricaine, à New York, là où rôde les fantômes de Martin Luther King, Angela Davis et Rosa Parks. Pépère pervers, le blanc, banquier et juif avait 100% de chance de passer immédiatement par sa couleur, son statut et sa religion pour l'archétype de l'oppresseur aux yeux de cette communauté.A sa place n'importe qui se serait tenu pour ses raisons-là à carreaux au lieu de faire le mariole qui peut tout se permettre. C'est vraiment un acte manqué pour se mettre dans le pétrin le plus total ou de l'inconscience absolue.
Autre paramètre : l'attitude des francais lors de l'affaire Polanski. Je ne suis pas sûre que les américains aient beaucoup apprécié. Et 3e paramètre : le mouvement féministe américain me semble aussi très actif et impliqué contre les violences faites aux femmes. J'ai donc plutôt bon espoir. Les puissants ne gagnent pas toujours.
Le féminisme de Mme Badinter est un féminisme assez particulier.
RépondreSupprimerSon féminisme consiste à nier les différences entre les hommes et les femmes. A ne surtout pas les relever, parce que ce serait entrer dans un conflit des sexes.
Elle prône la carrière, l'ambition, la réussite professionnelle de haut niveau. Un individualisme par rapport à la famille, aux enfants. Un certain égoïsme.
Une femme accomplie à la sauce Badinter, c'est la caricature de l'homme d'affaires ultra-libéral, du killer sans pitié.
Ca a été facile pour elle. Elle est née dans la caste. Elle pesait son poids. C'est son argent et ses relations qui l'ont imposée.
Elle dit elle même qu'elle n'a jamais eu à souffrir du comportement des hommes.
Mais son statut de privilégiée ne peut pas faire loi.
Elle est déconnectée de la réalité de la femme ordinaire.
Et puis alors, l'histoire de la "possible injustice", non seulement c'est faux, c'est idiot et de mauvaise foi, mais en plus, ça ne l'a pas génée dans le cadre de sa profession réelle (philosophe, c'est juste une couverture), d'utiliser tout ce qu'elle pouvait pour faire avancer sa cause essentielle, son porte-feuille.
J'espère que les féministes du monde réel ne se laisseront pas impressionner.
Comme Patrizia j'irai à l'essentiel : Excellent texte oui !
RépondreSupprimerBravo et merci à toi Euterpe ;-)
A Patrizia et gloup : décidément Blogger délire ! Vos commentaires se sont affichés avant le mien que j'ai pourtant écrit à un moment où ils n'y étaient pas.
RépondreSupprimerN'allez pas croire que je vous ai ignorées et merci beaucoup pour vos appréciations ! Je vais relire attentivement, OK. Les erreurs de participe c'est ma spécialité :)
A Evelyne59 : Je cite Thomas Lancelot dont le texte est en lien dans mon billet :
RépondreSupprimer"Donner du temps, de son énergie ou même son nom ou son argent comme le font les millionnaires sympathisants de la cause féministe en Suède, qui finance le parti féministe pour faire changer les choses sur des questions concrètes, ne semblent pas du goût de l'essayiste Elisabeth Badinter".
Il y a donc quelque part des millionnaires qui apportent un soutien financier aux féministes ! Cela fait paraître Badinter aussi pingre que déconnectée de la réalité, comme vous le dites. En plus, elle a zéro curiosité parce qu'elle pourrait faire comme Florence Aubenas : infiltrer le monde des femmes de chambre, par exemple, histoire de pouvoir parler en connaissance de cause !
A mauvaise herbe : merci beaucoup pour tes compliments et pour les liens sur ton blog! Donc, à partir de maintenant j'interviendrai chaque fois qu'elle se manifestera, celle-là ! :)
Vous avez oublié de dire que Madame Badinter de Publicis a une aura internationale puisque son groupe organise le Women's Forum ( vous savez, ce grand rassemblement plus connu sous le nom magique de "Davos des Femmes")dans la Cité du Beau et Grand Monde ( Deauville).
RépondreSupprimerC’est d'ailleurs une de ses groupies, Aude de Thuin qui lui a vendu les parts majoritaires du Women’s Forum. Aude conserve cependant une part des actions avec, à ses côtés, Anne Claire Taittinger, Patricia Barbizet, Anne Lauvergeon, Anne Méaux et Laurence Parisot.
Si des fois, le cœur vous en dit, il vous en coûtera 5000 euros pour les trois jours de participation.
A Pensez Bibi : ah ouais, je comprends maintenant pourquoi on trouve des articles sur elle dans les journaux allemands ! Quelle grosse opération de pub un forum avec de la jet set...Je me demandais aussi qu'est-ce qu'ils pouvaient bien lui trouver les allemands alors qu'ils ont une vraie féministe chez eux, eux (Alice Schwarzer).
RépondreSupprimerEt puis quelle échantillon ! Rien ques femmes avaient lesquelles on est sûr.e.s et certain.e.s de changer le monde !!!!
Madame Badinter est à la cause féministe ce que Jean Marie Messier est à la défense des pauvres !
RépondreSupprimerHypocrisie à la Française , anciennes résurgences des pratiques de l'ancien empire où pendant que l'on écrasait le peuple sous les impôts ces dames avaient leurs "bonnes oeuvres" !
Comment voulez-vous que l'on s'en sorte si de plus leur parole est écoutée et prise en référence ?
Bravo pour votre très légitime indignation !
C'est exactement ce que je pense d'Élisabeth Badinter, merci de l'avoir si clairement exprimé, avec en plus une note d'humour qui donne une force supplémentaire à ce texte.
RépondreSupprimerJe suis heureuse de lire ça, ça fait un bon moment qu'elle me gonfle et que le léchage de bottes de certains médias m'exaspère.
Je le fais lire :)
A coup de grisou : bien vu le coup des bonnes oeuvres ! Surtout que ces dames pratiquant les bonnes oeuvres étaient aussi des parangons de vertu qui se donnaient le droit de faire la morale à tout le monde ! En effet, c'est un sacré bon en arrière.
RépondreSupprimerA Lora : ceux qui ont des parts de marché dans les médias en font ce qu'ils veulent et c'est son cas. Merci pour ton soutien :)