ANgrywOmeNYMOUS


lundi 1 août 2011

Une "femme de chambre" nommée Marie-Victorine


Lu sur Agoravox






S'il existe un cours de manipulation de l'information, alors il faut y inclure d'urgence un article du Nouvel Obs, celui concernant l'entretien donné par une ancienne maîtresse de DSK au journal suisse l'Illustré. En fait ces journalistes n'en sont plus, ils reprennent des articles écrit par l'AFP ou Reuters sans retourner à la source, sans vérifier s'il y a concordance entre ce qui est écrit et cette source justement. Il est auss évident qu'il est plus facile pour des communicants d'orienter quelques journalistes au sein de l'AFP dont les articles seront diffusés auprès de tous ces fainéants et ainsi l'information sera manipulée à grande échelle que d'agir sur tous les journalistes de tous les journaux. Je vais vous prouver tout cela.

Le NouvelObs dans son nouveau combat pour détruire la femme de chambre titre son article : DSK. Une proche dénonce les questions brutales de Thompson,

alors que celui de l'Illustré est : « DSK EST UN HOMME PHYSIQUE »

Le NouvelObs attaque bille en tête l'avocat de la femme de chambre quand l'Illustré parle du caractère physique de DSK. C'est pratiquement diamétralement opposé. Mais cela va beaucoup plus loin. En fait dans un entretien très très long, l'ancienne maîtresse de DSK parle juste un peu de Thompson (sans doute plus dans le journal papier publié car là c'est très anodin) : Kenneth Thompson, l’avocat de Nafissatou Diallo, vous a-t-il contactée ?

Oui, nous nous sommes parlé au téléphone… (Elle sort son téléphone portable.) C’était le 18 juillet à 9 h 30 du matin, heure de Californie, 12 h 30 à New York. La conversation a duré environ quarante-cinq minutes et s’est passée en présence de mon avocate américaine, Gloria Allred. Ses questions étaient vraiment salaces, chirurgicales. Il m’a proposé aussi de rencontrer sa cliente, mais j’ai refusé.

Y voyez-vous tant de brutalité ? C'est un très court passage. Le NouvelObs lui enfonce le clou :

et s'en prend à ses "questions brutales", "un peu comme dans un interrogatoire de police".

Harcèlement ?

Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, la femme qui accuse DSK d'avoir tenté de la violer en mai dans une chambre d'hôtel de Washington, "m'a couru après pendant une semaine", "j'avais des messages tous les jours", raconte cette jeune femme.

"C'est à partir de ce moment que j'ai engagé mon avocate. Nous avons eu une conférence téléphonique avec lui le 18 juillet pendant quarante-cinq minutes. Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales, un peu comme un interrogatoire de police", dénonce cette jeune femme.

Dans son entretien à L'Illustré, elle avait déjà accusé Thompson de lui avoir posé des questions "vraiment salaces, chirurgicales"

En fait Le NouvelObs se réfère à un autre article, celui du JDD postérieur au premier. Il y a donc eu un léger changement d'attitude entre le premier et le second, cependant cet article est très très court et cette déclaration est aussi assez anodine : Vous avez, par contre, longuement parlé avec l’avocat de Nafissatou Diallo…

Kenneth Thompson m’a couru après pendant une semaine. J’avais des messages tous les jours. C’est à partir de ce moment que j’ai engagé mon avocate. Nous avons eu une conférence téléphonique avec lui le 18 juillet pendant quarante-cinq minutes. Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales, un peu comme un interrogatoire de police..

Mais Thompson ne fait rien d'autre que son boulot. Bien évidemment qu'il lui pose des questions intimes que peut-il faire d'autre ? N'est-ce pas d'agression sexuelle que l'on parle et non d'un tour de manège refusé ? Et l'appeler pendant une semaine avec des messages tous les jours (est-ce un par jour ? et évidemment si elle ne rappelait pas il insistait), où est le harcèlement ? Une semaine, mon Dieu ! Cela n'a strictement rien de choquant car il y va de la crédibilité de sa cliente. Ce qui est choquant c'est d'insinuer que ce n'est pas normal et que c'est l'avocat de la femme de chambre qui devient un suspect quand en parallèle sans preuves le NYP a déclaré la femme de chambre prostituée à partir d'informations, selon lui, des enquêteurs des avocats de DSK on n'a pas lu d'article du NouvelObs condamner ni avec une grande fermeté ni tout court les agissements de ce cabinet d'avocats dont un est le défenseur de la mafia, faut-il ne pas l'oublier.

Alors Le NouvelObs évacue complètement le très long entretien de l'Illustré pour se concentrer sur ce qui est somme toute normal et tenter de décrédibiliser l'action de l'avocat le transformant en agresseur. Pourtant ce long entretien est totalement destructeur pour DSK comme vous allez le constater. Pour qu'il n'y ait pas de contestation, outre le lien que j'ai mis plus haut, je mets en fin d'article le pdf de ce très long entretien, très intéressant. Vous jugerez donc par vous-mêmes.

Il est bon de noter deux aspects important concernant cette ex-maîtresse de DSK. Tout d'abord elle s'est déclarée follement amoureuse de DSK. Son témoignage est donc à prendre en considération en tenant compte de cet aspect sentimental. Le second est que l'on pourrait considérer qu'elle pourrait vouloir se venger de la rupture de leur liaison. En effet on y apprend deux choses : elle a fait une tentative de suicide à la suite de leur rupture et elle a avorté du fruit de leur passion tout en précisant que DSK n'y était pour rien. Cependant, à la lecture de cet entretien on a une autre impression, ni elle ne paraît encore passionnée ni ne paraît avoir envie de se venger. En tout cas c'est l'impression qui m'est restée.

Enfin tout cet article, ici, se fonde sur ces déclarations exprimées dans l'article de l'lIlustré. Ce ne sont donc que des hypothèses, quand bien même elle seraient cohérentes avec tout le reste. Personne n'a obligé cette femme à parler et ce n'est pas une ennemie avouée de DSK.

Voici pourquoi cet entretien est destructeur.

Tout d'abord elle évoque la personnalité de DSK : Avez-vous l’impression que DSK peut être très manipulateur ?

Oui. Il peut être très manipulateur. Je n’ai pas l’impression qu’il l’était avec moi, il ne m’a jamais forcée et j’assume complètement. Mais la manipulation n’est pas quelque chose qui me surprend chez lui.

Sa relation avec les femmes, le moins qu'on puisse dire, est que cela ne traîne pas, et que cela peu être violent à l'opposé de toutes les déclarations de ses amis :

DSK a-t-il été parfois violent avec vous ?

Kenneth Thompson m’a aussi posé la question. C’est quoi la violence ? Un homme qui vous plaque au mur et qui vous embrasse, c’est violent ? Il y a violence et violence. Pour moi, ce n’était pas violent. Il ne l’a jamais été avec moi. Ni physiquement ni verbalement. Je considère notre relation davantage comme de la passion que comme de la violence. Nous étions dans une relation consentie. Donc, même s’il l’avait été dans l’intimité, ça ne regarderait que nous.

On se rend compte d'évidence qu'elle prenait sa violence pour de la passion. Imaginez un peu cette phrase et tout ce que cela signifie : Un homme qui vous plaque au mur et qui vous embrasse, c’est violent ? mais plus loin : Dominique m’a étreinte parfois de façon brusque. Visiblement, elle associe violence et passion, la passion autorisant la violence. Avant dans l'entretien il y a ceci, quand elle raconte leur rencontre qui démontre qu'il ne prend pas la peine de séduire, de discuter, un appel téléphonique et au lit et une fois fini, il la laisse seule. Comme gentleman on fait, sans grands efforts, beaucoup beaucoup mieux, et comme charmeur aussi. Un charmeur prend la peine de discuter, d'envoyer des fleurs, enfin de courtiser, pas de sauter dès qu'une jeune fille fascinée par la puissance se laisse culbuter par admiration :

Et, là, Dominique m’a retenue : « Vous partez ? Mais il faut que vous m’appeliez ! » Nous avons alors échangé nos numéros. Et une heure après à peine il m’a appelée. On a conclu de se revoir l’après-midi même, à 15 h 30. Il m’a fixé rendez-vous au bar d’un grand hôtel du boulevard de Courcelles. On savait tous les deux ce qui allait se produire, il n’y avait pas de doute. C’était comme une prémonition. Puis on est allés dans une chambre et on était un peu surpris de se retrouver tous les deux là. Avec l’éducation que j’avais reçue, stricte et catholique – j’ai été en internat chez les sœurs – je n’aurais jamais imaginé ça. J’étais une jeune fille âgée de 23 ans, il en avait 47. Lors de ce premier rendez-vous, on est restés longuement au lit. Il a quitté l’hôtel vers 19 h 15, me laissant toute seule dans la chambre.

Quant à l'impossible brutalité de DSK, on a vu plus haut ce qu'il en était. Voici une autre partie de témoignage éclairant :

La dernière fois qu’on s’est vus, c’était le soir. On était un peu énervés tous les deux, on s’est disputés devant l’immeuble. Un des voisins a ouvert les volets et on s’est aussitôt arrêtés net de s’invectiver. « Bon, je vais prendre un taxi », lui ai-je lancé. Et j’ai filé chez une amie. J’ai pris un bain et j’ai voulu oublier toute cette journée. J’étais dans un sale état, bouleversée et triste. Puis j’ai vu que mon pull s’était déchiré et que je m’étais blessé la main lors de notre dispute dans un mouvement involontaire. Je ne me souviens plus des mots qu’on a échangés ce soir-là, mais quand mon amie m’a vue arriver, elle m’a trouvée dans un piteux état.

Son pull s'est déchiré tout seul ? Ils se sont si peu disputés qu'un voisin a ouvert les volets. Voilà une scène pour le moins mitigée et qui est très loin de la douceur permanente de DSK.

Venons en à d'autres éléments. Tout d'abord, indirectement il y en a un qui rend crédible l'affirmation de Tristane Banon comme quoi il y avait un appartement prêté par un ami - ce qui prouve qu'il a des amis, au moins deux, qui lui prêtent leur appartement -, n'oublions pas que DSK avait dit que tout était imaginaire - au passsage on voit que c'est un habitué du Sofitel : On se voyait plus régulièrement dans un appartement du XVIe arrondissement dont il me disait que c’était le logement d’un de ses amis – un endroit assez spectaculaire, très grand, meublé à l’ancienne – mais aussi au Sofitel, dans le XVe arrondissement.

Le plus catastrophique pour DSK c'est qu'en fin de compte elle le croit tout à fait capable d'avoir agressé cette femme. Cela ressort de nombreuses fois de cette entretien et cela prouve ô combien l'article du NouvelObs est odieux et désinforme :

- « Dis, tu as vu ça ? Qu’est-ce que t’en penses ? » Et je leur répondais à chaque fois : « Oui, c’est incroyable, mais en même temps, il est ce qu’il est ! » Ensuite, je me suis demandé si Dominique était devenu stupide avec l’âge. Il était sur la route du succès et il avait saboté toutes ses chances. Mais au fond de lui, je ne suis pas certaine qu’il voulait vraiment être président de la République. C’est un acte manqué. Mais je n’imagine pas que ce soit conscient de sa part.

- C’est-à-dire que je pense que c’est un homme qui aime le sexe, qui a un gros appétit sexuel, qui aime les femmes, donc, qu’effectivement, il est peut-être allé un peu trop loin, beaucoup trop loin. Et je suis convaincue que, dans son esprit, il est intimement persuadé de ne pas être coupable. Même si des éléments matériels parlent contre lui. Via ses avocats, il a d’abord nié, puis il a admis la relation sexuelle de manière consentie. Quand j’ai lu les premiers articles dans la presse américaine, contenant par exemple le détail qu’il aurait pris sa présumée victime par-derrière, cela m’a poussée à croire cette femme. Il y a de l’ADN et du sperme, donc forcément il s’est passé quelque chose dans la suite 2806.

Imaginez : cela m'a poussée à croire cette femme. Elle parle d'expérience et comparez cette déclaration avec le titre et l'article odieux du NouvelObs. Continuons :

- (à propos de la manipulation) Il suffit de regarder par exemple les liaisons qu’il a eues ou de se remémorer cette lettre de Piroska Nagy, lorsqu’elle dit : « J’avais le sentiment que j’étais perdante si j’acceptais, et perdante si je refusais. » Il y a clairement manipulation ou chantage

- Avez-vous la conviction qu’il a pu violer Nafissatou Diallo ? Franchement, je pense qu’il y a eu une relation entre eux, une relation forcée. Je ne sais pas s’il s’agit de viol. C’est un homme qui est physique, donc il est tout à fait possible qu’il ait étreint cette femme de façon brusque ou brutale. Mais on en revient toujours à la même question : qu’est-ce que la définition exacte de la violence ? Dominique m’a étreinte parfois de façon brusque, mais, pour moi, c’était de la passion, pas de la brutalité. Cette femme dit qu’elle a lutté, je veux bien la croire.

Que veut le NouvelObs de plus. Cette femme croit la femme de chambre, avoue que DSK a été brusque avec elle. Suppose que c'est possible. Pourquoi alors faire de cet article un autre à charge contre l'avocat ? C'est inimaginale. Si une commission de déontologie existait, le NouvelObs devrait être condamné pour manipulation manifeste des faits.

Et pour conclure surs la personnalité de DSK selon cette ancienne maîtresse : Si un tribunal reconnaît sa culpabilité, doit-il aller en prison ? Oui, bien sûr. S’il est coupable, il doit admettre les faits. Mais il ne les admettra jamais. Je le connais trop bien.

A ceci s'ajoute que, lorsqu'elle a fait sa tentative de suicide, il n'est pas allé la voir à l'hôpital. Cela ressemble à : j'ai envie de chair fraîche, j'use et abuse puis je jette. Quand je me suis réveillée à l’hôpital de Gonesse, M. Pupponi, le maire de Sarcelles, était à mon chevet. Je me souviens lui avoir parlé quelques minutes en lui demandant ce qu’il faisait là. Il m’avait répondu que Dominique voulait juste savoir si ça allait. J’imagine que mon père avait dû l’appeler aussi et qu’ils avaient dû avoir ensemble une conversation assez salée

Elle imagine donc que c'est parce que son père qui est intervenu que le maire est venu, soi disant au nom de DSK ou à la demande forcée de DSK à cause de l'intervention du père, prendre de ses nouvelles.

Cet entretien est catastrophique pour DSK et pour la presse, l'AFP et le NouvelObs. Son encienne maîtresse entre les lignes le croit capable de l'avoir fait, le déclare brutal, assoifé de sexe, manipulateur et refusant de reconnaître ses erreurs. C'est un tout autre prortait que celui-là par rapport à celui des Le Guen et autres Sinclair. Ce n'est peut-être pas la vérité, en tout cas cette vérité-là a été outrageusement et scandaleusement manipulée et détournée par des journalistes qui ne méritent pas leur carte professionnelle. Y aurait-il derrière une action des communicants de DSK ?

Vous aurez remarqué que depuis que le vent tourne en faveur de la femme de chambre, en particulier les nouvelles traductions par un traducteur choisi par Vance lui-même, un Guinéen et non un Sénégalais, qui conforteraient la position et la crédibilité de la femme de chambre c'est devenu le silence radio extraordinairement brutalement. Tout comme cette entrevue qui est déformée ou mise très loin dans les informations si ce n'est complètement occultée n'ayant absolument pas le même écho brutal, ce tintamarre à propos d'une phrase qui en plus est, semble-t-il, fausse. On peut se dire que c'est une sorte de rapport de un à mille. Il a une question que l'on peut se poser. Anne Sinclair a été une journaliste de grand renom : n'y aurait-il pas une sorte de réflexe de caste à son égard et par « contamination » contre la femme de chambre ?

Mais depuis cette intervention dans l'Illustré elle a été interrogée dans un entretien vidéo où elle contredit tout ce que dit ce premier entretien. Du reste elle met une ou deux secondes avant de répondre à la question de la brutalité dans les rapports sexuels et redit que ce n'est que de la passion. Elle oublie de parler de sa dispute avec son pll déchiré et surtout du nombre important de fois où dans cet entretien avec l'Illustré elle le croit non seulement capable mais même coupable. Entre temps on peut supposer qu'elle a eu des appels téléphoniques judicieux. La logique aurait voulu que le journaliste la mette devant ses contradictions qui ne sont pas minces, tout comme on a accusé la femme de chambre d'avoir varié. Là, nos bons journalistes s'en donnent à cœur joie pour ne prendre que la seconde version qui les arrange tant oubliant la première.

Cela ne change en rien le fondement de cet article car ce qu'avait écrit le NouvelObs était antérieur à cette vidéo.

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