ANgrywOmeNYMOUS


samedi 30 juillet 2011

étouffées, étouffées, étouffées, étouffées, puis étouffer, étouffer, étouffer, étouffer ou l'omerta tranquille


Philippe Martinat(1), journaliste, auteur français et biographe de Dominique Strauss-Kahn, affirme : « Il traine derrière lui l’affaire Piroska Nagy et d’autres affaires qui ont été plus ou moins étouffées...(2) » L’auteur du livre « Docteur Strauss et Mister Kahn » va même plus loin : « C’était de notoriété publique que cet aspect séduction (personnellement ce mot me révulse lorsqu'il est mis en relation avec ce personnage ; je le crois aussi séducteur et avec la même intention de séduire qu'une cuvette de WC, c'est pourquoi j'ai mis le mot en italique ; à remplacer à mon avis par "le besoin sadique d'utiliser le sexe pour humilier un être en position de faiblesse") c’était le talon d’Achille de Dominique Strauss-Khan. On savait qu’il avait une fragilité de ce côté-là. On disait qu’en général on ne le laissait jamais seul dans un hôtel, là visiblement il était seul et il y a eu cet incident...(2) »

Et, dès le 15 Mai 2011, s'exprimant dans les colonnes de « 20minutes.fr », le journaliste politique du « Parisien-Aujourd'hui en France. », précise que Dominique Strauss-Kahn « a peut-être des chances de s'en sortir sur le plan judiciaire*, mais cette histoire l'a durablement plombé par rapport à la présidentielle socialiste... On n'imagine pas que cette histoire se résolve en quelques jours. Elle va porter atteinte durablement à son image, elle a fait remonter des histoires anciennes. »

Que des déclarations, émanant de l'un des biographes de Dominique Strauss-Khan, - il est vrai la biographie« Docteur Strauss et Mister Kahn » ne bénéficie pas du label« autorisée » -, lourdes de sens et riches en informations sur la personnalité controversée de Dominique Strauss-Khan, - « en général on ne le laissait jamais seul dans un hôtel, là visiblement il était seul »et l'affaire Nafissatou Diallo, certes n'en précisant pas le nombre, « a fait remonter les vieilles affaires » -, et sur la manière dont les affaires dans lequelles il était impliqué, étaient réglées, « plus ou moins étouffées... », tant bien même « étouffées »

Les « vieilles affaires plus ou moins étouffées... » suivant Le Nouvel Observateur, ou les « vieilles affaires étouffées... » en regard de RTL.be, telles sont les clés du mystère Dominique Strauss-Khan que ses communicants, - Gilles Finchelstein, Anne Hommel et Ramzy Khiroun, emmenés par Stéphane Fouks patron de l'agence en communication Euro EuroRSCG C&O, et les éléphants et la direction du Parti Socialiste s'acharnent, avec une insolente réussite assise sur l'univers ténébreux des think thanks, des sociétés secrètes et des financiers, à arracher, aux tentacules de la justice, et à laver l'homme licencieux de tous soupçons, sur la foi de complots chimériques, - pour les plus criards, la Mutuelle des Étudiants de France, Elf, cassette Méry, délicate attention au sujet d'un arrangement fiscal de quelques 220 millions accordé à Karl Lagerfeld, l'affaire Piroska Nagy, l'affaire Nafissarou Diallo, l'affaire Tristane Banon et, à s'en référer à l'avocat Emmanuel Pierrat, plusieurs affaires ayant fait l'objet de dissuasion afin qu'aucune plainte ne soit déposée-, et à cacher, avec l'appui inconditionnel d'une presse de gauche aux ordres, la réalité au peuple français.

Tout dépendant de l'intitulé ou de l'option politique du média reprenant l'information, et tout étant relatif à la rapidité d'intervention dont ont pu faire preuve les « envoyés spéciaux », près les médias, du Parti Socialiste, des sociétés secrètes, des think thanks ou des communiquants, les vieilles affaires « plus ou moins étouffées... » ou tout simplement « étouffées... », auxquelles Dominique Strauss-Khan ait été mêlé ou est toujours mêlé, sont légion. Et nul besoin, pour s'affranchir, d'arguer que les membres des partis d'opposition ou de droite, agissent à l'identique car, par l'entremise des think thanks et des sociétés secrètes, tout l'univers politico-politicard se côtoie et festoie de conserve à la vue et au su d'une « barbaque électorale » qui « n'entrave pas un seul mot courant » du galimatias politique et qui boit, jusqu'à plus soif, les paroles vipérines des candidats « voués aux destinées nationales » sources de revenus politiquement corrects, - entre 20 et 30.000 euros/mois pour un Député ou un Sénateur, entre 10 et 20.000 euros/mois pour un Président de Région, etc. -, mais, majoritairement assis sur des emplois fictifs, amplement occultes...

Dans le cas, économiste, avocat d'affaires, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale de 1988 à 1991, député de Haute Savoie puis du Val d'Oise et maire de Sarcelles, ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur, dans les gouvernements Édith Cresson et Pierre Bérégovoy, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le gouvernement Jospin, et politicien émérite à l'image de tous ses confrères, - une caste de nantis qui avait acquis ses lettres de noblesse et de bassesse, le 15 janvier 1990, sous la Présidence de François Mitterrand, avec le vote de l'article 19(3) de la loi sur la « clarification du financement des activités politiques » amnistiant les auteurs de détournements de fond au profit de partis politiques-, Dominique Strauss-Khan n'a pas dérogé à la règle politico-politicarde. En 1993, Michel Rocard lui confie la présidence du « groupe des experts du PS » et, en juin de la même année, avec Raymond Henry Lévy, alors PDG de Renault, il crée le « Cercle de l’Industrie(4) », un cercle spécialisé dans la défense de l'industrie française à Bruxelles dont il en est le vice-président. Il y côtoie des personnalités et des industriels comme Louis Schweitzer, ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius, Vincent Bolloré, Alain Lamassoure ancien député UDF/UMP, Benoît Potier Président Directeur Général d'Air Liquide. Dans ce cercle y sont représentés Rhône-Poulenc, Lafarge, Péchiney, Elf, L'Oréal, Bull, Schneider, Renault, Total, BSN…

Partant de là, Dominique Strauss-Khan voit, au début des années 2000, son nom cité dans trois dossiers politico-financiers, la MNEF aux motifs de production de faux documents, de « fabrication » et d'utilisation de justificatifs antidatés, la cassette Méry et son intercession, - en tant que Ministre des Finances -, auprès de l'administration fiscale, en faveur du couturier Karl Lagerfeld se concluant par « une colossale remise fiscale s'élevant à vingt-deux dizaines de millions de francs(5) », Elf et une affaire de travail fictif au « bénéfice présumé » de sa secrétaire... Et si, à l'instar des affaires de mœurs, portées sur la place publique, - Piroska Nagy, Nafissatou Diallo et Tristane Banon-, dans lesquelles il est impliqué et auxquelles il ne peut faire aucun doute, il s'est commis dans plusieurs autres(6), France Soir du 18 mai 2011 précisant « … les affaires se seraient succédées en France et à l'étranger. La quasi-totalité n'aurait jamais débouché sur le plan médiatique ou judiciaire... se seraient déroulées en l'absence totale de la moindre procédure de police ou judiciaire ainsi que de la moindre allusion dans la presse. Elles auraient eu pour victimes plusieurs jeunes femmes, dont des militantes du PS et des Beurettes... Toutes ces affaires se seraient réglées à l'amiable entre les parents de ces victimes et des responsables du PS. Ces derniers auraient réussi à calmer, avec beaucoup de difficultés, ces sympathisants socialistes, - certains s'étaient armés d'une hache ou d'un couteau, selon notre source -, les persuadant de ne pas déposer plainte. », et l'avocat Emmanuel Pierrat ayant avoué « avoir dissuadé plusieurs femmes voulant porter plainte contre Dominique Strauss-Khan suite à une drague lourde... parce qu'il est trop bien protégé...et que l'opprobre aurait été jeté sur elles par une presse bobo parisienne de gauche aux ordres... », d'autres affaires politico-financières, comme le déclare le journaliste et auteur français, biographe de Dominique Strauss-Khan, Philippe Martinat : « ...ont été étouffées...(2) » A en croire le quotidien en ligne « 24heures actu.com » du 16 Mai 2011, les langues commençant à se délier : « la société de consultants en communication EuroRSCG C&O ne serait-elle pas plutôt payée par le FMI, imposée par le boss Dominique Strauss-Khan... ? » et « le monde de la communication s’interroge : depuis combien de temps pourrait fonctionner cette facturation au FMI pour les besoins privés de l’homme ? »

Pour les notes et la suite de l'article « Plus pourri que moi, je meurs... » voir le site de C4N

*ci-dessous une vidéo enregistrée suite aux accusations de mensonges dirigées contre la (présumée) victime, qui dénonce en 2 parties la manipulation médiatique destinée à nous conditionner à admettre la "normalité" d'un non-lieu éventuel. Car les avocats de DSK ne cesse d'en brâmer l'arrivée prochaine et les MEDIAS QUI TRAVAILLE ACTUELLEMENT A FAIRE PASSER DANS L'OPINION PUBLIQUE UN ABANDON DES CHARGES le relaie assiduement. La population n'en veut pas pour le moment mais qu'en sera t-il après des mois d'usure et d'intox ?



A retenir de cette vidéo, ce passage sur le message subliminal invraisemblable que la presse devenue support publicitaire pour puissants en mal de puissance plus grande, veut faire passer auprès de nous : "nous avons envie de DSK" (sic).

4 commentaires:

  1. excellente illustration "je la force tranquille" ...
    theo

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  2. Je ne sais pas si ce problème m'est particulier mais le son de la vidéo ne fonctionne pas bien: le discours est hâché et couvert par une friture qui rend le tout inaudible.

    Oui, super le dessin ! Il est de Gloup ?

    Bien vu Euterpe tous ces "étouffées" qui émaillent l'article. Les deux affaires en cours seront probablement étouffées par la justice par l'entremise du non-lieu mais désormais nous savons tou.te.s ce qu'il en est et ce que vaut ce parti honteux qui pétitionne et s'agite comme pour s'enfoncer encore plus.

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  3. A theo et Hélo : j'ai trouvé le dessin sur le net associé à la satire d'un imitateur (Canteloup) qui imite DSK en train de s'expliquer sur ce qui s'est passé au Sofitel. En fait il y a plein de satires rigolotes sur le web qui montrent bien qu'aucune personne de bonne foi ne croit 5 mn à l'innocence de DSK.

    A hélo : oui le parti socialiste s'est vraiment salement compromis dans toutes les affaires glauques possibles et imaginables et DSK se contente de se comporter au sens propre comme son parti le fait au sens figuré : baiser tout ce qui passe à sa portée.

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  4. Pour la vidéo, je ne sais pas pourquoi ca ne marche pas (chez moi ca marche impec). Mais tu peux cliquer sur le bouton youtube et l'écouter directement sur youtube, ca ira peut-être mieux (j'espère !).

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